Demain mardi 17 avril, à l’occasion de la Journée internationale des prisonniers palestiniens, un rassemblement aura lieu à 18H sur la Grand Place de Lille (Place du Général De Gaulle -Métro Rihour). Ce rassemblement appellera à la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Notre Secours Rouge participera à ce rassemblement.

.

.

De nouveaux heurts, qui ont coûté la vie à un Palestinien, ont éclaté vendredi à la frontière de la bande de Gaza pour le troisième vendredi consécutif, après des violences meurtrières ces deux dernières semaines. Islam Herzallah, 28 ans, a été atteint par des tirs israéliens à l’est de la ville de Gaza et transporté dans un hôpital où il est décédé. Plus de 120 Palestiniens ont été blessés par balles et 400 autres ont dû être soignés à la suite notamment de suffocations provoquées par des grenades lacrymogènes. Parmi les blessés par balles figurent deux journalistes, a indiqué le syndicat des journalistes palestiniens, une semaine après la mort de l’un de leurs confrères. Depuis le début des protestations, 34 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes.

A Gaza ce vendredi

A Gaza ce vendredi

Au cri de « liberté pour les prisonniers politiques », quelques centaines de milliers de Catalans (300.000 selon la police, 700.000 selon les organisateurs) ont manifesté aujourd’hui dimanche 15 avril, pour protester contre la détention de neuf figures de l’indépendantisme accusées de « rébellion » et réclamer l’ouverture d’un dialogue politique. Six mois après les premières incarcérations, les manifestants ont empli la grande avenue Paralel. L’appel à manifester avait été lancé par une plate-forme d’associations et syndicats créée en mars pour « défendre les institutions catalanes » et « droits et libertés fondamentales ».

La manifestation de ce dimanche à Barcelone

La manifestation de ce dimanche à Barcelone

Entre 7000 et 10000 personnes solidaires de la ZAD ont manifesté dans les rues de Nantes, encadrés d’un millier de policiers et d’un hélicoptère. Après un début calme, les CRS ont dû répondre à un jet de pierres sur leurs camions par un premier tir de gaz lacrymogènes. Des vitres ont été brisées et des feux de poubelles allumés par des groupes mobiles restés actifs après la dispersion du cortège. 12 manifestants ont été arrêtés et les autorités signalent 64 blessés parmi les forces de l’ordre (dont 2 ont été conduits à l’hôpital).

EDIT 15/4:
Le procureur général fait le point ce dimanche soir sur les 12 mesures de garde à vue en cours. Trois hommes ont été remis en liberté dans l’après-midi après avoir reçu une convocation à comparaître ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Nantes. Six hommes seront déférés lundi matin au parquet de Nantes. Ils seront jugés l’après-midi en comparution immédiate. Deux mineurs seront eux aussi déférés lundi matin au parquet de Nantes afin de comparaître devant le tribunal pour enfants. Une garde à vue a enfin été prolongée par le parquet de Nantes sans qu’une décision judiciaire ait encore été prise à cette heure.

La manifestation de ce samedi à Nantes

La manifestation de ce samedi à Nantes

Les forces de l’ordre sont intervenues hier soir, vers 21h45, pour évacuer les étudiants qui se trouvaient à l’intérieur de l’université de la Sorbonne à Paris. Deux cent étudiants réunis en assemblée générale avaient voté l’occupation du site, dans le cadre de l’opposition à la réforme de l’accès à l’université. Le recteur a requis l’intervention des forces de l’ordre qui a été rapide. Le président de l’université Panthéon-Sorbonne avait demandé mercredi une intervention des forces de l’ordre pour faire évacuer le site de Tolbiac, occupé depuis fin mars, mais la préfecture de police de Paris n’a pas donné suite à cette demande.

L’opération policière à la Sorbonne

L'opération policière à la Sorbonne

Quelque 400 manifestants ont répondu à l’appel de la gauche révolutionnaire à manifester contre contre l’intervention turque à Afrin et contre les exportations d’armes suisses. Après avoir fait un aller-retour de la gare vers la Place fédérale, le défilé a été encerclé par la police à la hauteur de l’église du Saint-Esprit. Les manifestants, équipés notamment de torches et d’engins pyrotechniques, avaient commencé à sprayer des façades. Les forces de l’ordre ont fait usage de balles en caoutchouc et procédé à des interpellations. Au total, les policiers ont contrôlé 239 personnes: 63 femmes, 136 hommes et 40 mineurs. Celles qui ont été embarquées au poste ont pu quitter les locaux de la police après enregistrement de leurs données personnelles.

Le début de la manifestation

Le début de la manifestation

Des militants kurdes ont réussi peu après midi à pénétrer dans le hall d’accueil du bâtiment de l’Agora, qui abrite les services généraux du Conseil de l’Europe et où travaillent 600 personnes, occasionnant au passage des détériorations. Le même groupe avait essayé vainement quelques instants auparavant de pénétrer dans le bâtiment principal situé à une cinquantaine de mètres de là, le Palais de l’Europe. Les imposantes grilles extérieures donnant accès au parvis de l’Agora, installées à la suite de précédentes intrusion de militants kurdes en 2011 et 2012, étaient ouvertes. Les militants réclament la libération d’Abdullah Öcalan. Les forces de l’ordre sont intervenues pour déloger une trentaine de personnes faisant une chaîne humaine sur le parvis du bâtiment. Un homme qui avait pénétré à l’intérieur du bâtiment et qui aurait commis des dégradations a été placé en garde à vue.

L’occupation de l’Agora à Strasbourg (Archive)

Des affrontements ont éclaté aujourd’hui entre manifestants palestiniens et soldats israéliens près de la barrière isolant la bande de Gaza, où les violences il y a une semaine ont coûté la vie à 20 Palestiniens (voir notre article). Des milliers de Palestiniens ont à nouveau manifesté pour réclamer le retour des réfugiés et la fin du blocus. Les autorités israéliennes avaient pourtant prévenu que les consignes de tirs resteraient les mêmes ce vendredi 6 avril qu’il y a une semaine, lorsque la répression du mouvement a fait un bain de sang.

Certains jeunes Palestiniens ont collecté ces derniers jours de nombreux pneus pour les faire brûler et empêcher ainsi les tireurs israéliens de les voir distinctement. Mais les soldats ont installé un énorme ventilateur de quelque deux mètres de haut avec l’objectif apparent de dissiper la fumée. Trois manifestants ont été tués et 250 autres blessés selon un bilan provisoire. Le premier mort est un Palestinien âgé de 38 ans, tué par des tirs de soldats israéliens à l’est de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Le second a été tué à l’est de la ville de Gaza.

Ce vendredi, à la barrière isolant Gaza

EDIT: Le nombres des manifestants tués cette journée s’élève finalement à cinq.

Ce vendredi, à la barrière isolant Gaza

La période de Pâques est l’occasion pour le mouvement républicain irlandais de célébrer l’insurrection anti-britannique d’avril 1916. Samedi, une marche non autorisée avait été attaquée par la police à Lurgan (voir notre article). Ce lundi, dans le bastion républicain de Derry, une grande marche (également non autorisée) a eu lieu et de jeunes manifestants ont attaqué à deux reprises le déploiement policier à coups de briques et de cocktails Molotov. Le cortège a pu se dérouler à travers la ville jusqu’au cimetière.

Les affrontements de ce lundi à Derry

Les affrontements de ce lundi à Derry

La police britannique a attaqué hier samedi 31 mars la traditionnelle commémoration de l’insurrection de 1916 à Lurgan, dans le comté d’Armagh, en Irlande du Nord. La marche avait été déclarée illégale. Les policiers ont particulièrement visé les porte-drapeaux masqués (huit manifestants arrêtés et inculpés pour ce fait, et l’un d’eux est en plus accusé de voie de faits sur un policier). Un neuvième manifestant a été arrêté pour s’être interposé; il est accusé d’avoir agressé un policier. Une femme a été blessée lors de l’attaque policière et a dû être hospitalisée.

Une des arrestations samedi à Lurgan

Une des arrestations samedi à Lurgan