Cinq policiers blessés ont été évacués à l’hôpital suite à des affrontements, lundi 7 novembre, entre la police et des habitants de la commune de Draria à Alger. Une centaine d’habitants de la commune ont fermé la route pour protester contre l’intervention de la police pour une expulsion d’habitants qui occupaient illégalement des immeubles. La foule a commencé à se rassembler à partir de 13h, des affrontements ont suivi dans l’après-midi. La police a fini par maîtriser la situation et rouvrir la route coupée à la circulation.

Blocage d’une route par les habitants de Draria

Blocage d'une route par les habitants de Draria

Des manifestations de protestation contre l’élection de Trump ont éclaté un peu partout aux Etats-Unis et notamment dans la capitale, à Washington. Il y a eu des incidents à Oakland (Californie) où la police a procédé à des arrestations pour « désobéissance et vandalisme ». Une femme qui bloquait le trafic a été grièvement blessée après avoir été percutée par une voiture.

Les incidents à Oakland

Les incidents à Oakland

Des milliers de manifestants étudiants revendiquaient lundi un refinancement public de l’enseignement, dans le centre d’Athènes. Des groupes de manifestants ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les forces policières qui gardaient le parlement. A l’issue de la manifestation, ces groupes ont affrontés la police anti-émeute, occupé un bâtiment de l’université et barré les routes avec des containers à ordure enflammés, paralysant la circulation pendant des heures.

Ce lundi à Athènes

Ce lundi à Athènes

Jusqu’au début années 80, David Duke a été l’une figure de proue des «Knights of the Ku Klux Klan». Aujourd’hui candidat à l’élection au Sénat américain en Louisiane, il était donc appelé à débattre avant-hier l’université de Dillard, située à La Nouvelle-Orléans, une des «universités historiquement noires» du pays, créées à la fin de la guerre civile. Le débat a bien eu lieu, mais à huis clos: les étudiants protestataires ont manifesté leur mécontentement devant les portes de l’auditorium dans lequel se déroulait le débat. Les policiers présents sur place ont alors tenté de les repousser avec une utilisation massive de bombes lacrymogène et de tasers.

A l’université de Dillard, avant-hier

A l’université de Dillard, avant-hier

Une manifestation antimigrants à l’appel du FN a rassemblé ce samedi à Marseille 150 personnes environ, tandis que quelque 350 militants antifascistes leur faisaient face. En face de cette manifestation antimigrants, séparés d’elle par des CRS, plus de trois cents militants criaient leur colère: « Cassez-vous! Cassez-vous! », derrière une bannière: « Migrants bienvenus, facho dégage! ». A l’issue de la manifestation des militants promigrants sont partis en cortège dans les rues de Marseille. Manifestants et policiers se sont affrontés à coups de projectiles, et quatre fonctionnaires ont été légèrement blessés. Un militant a été interpellé avec des projectiles sur lui.

Le rassemblement antifa à Marseille

Le rassemblement antifa à Marseille

Des manifestations de masse ont eu lieu dans tout le Chili vendredi contre le système de retraite mis en place par Pinochet, qui pénalise les bas revenus, et que le gouvernement veut maintenir avec de légères réformes. Des affrontements ont eu lieu à à Valparaiso, Arica, Santiago, Viña del Mar, ainsi qu’à Concepción. A Santiago du Chili, des dizaines de barricades ont été érigées dans différentes parties de la capitale, le métro a été bloqué et deux bus incendiés.

Affrontements vendredi à Santiago

Arrestation à Valparaiso

Affrontements vendredi à Santiago
Arrestation à Valparaiso

Des affrontements ont opposés des groupes de jeunes manifestants à la police anti-émeute (ESMAD) à proximité du siège de l’université La Macarena de Bogota. La grande avenue Circunvalar est fermée, provoquant de grands embarras de circulation. La police a déployé trois blindés pour contenir les manifestants.

Le déploiement des ESMAD hier jeudi

Le déploiement des ESMAD hier jeudi

Des policiers en tenue anti-émeute se sont à nouveau affrontés mercredi avec des opposants au pipeline Dakota Access, usant de matraque et de gaz au poivre. L’affrontement s’est produit quelques heures après que la Commission de la fonction publique du Dakota du Nord ait critiqué la compagnie pipelinière pour n’avoir pas immédiatement signalé la découverte d’artefacts amérindiens (ce qui lui vaudra des amendes) et un jour après que le président Barack Obama ait soulevé la possibilité de dérouter le pipeline dans le sud du Dakota du Nord pour atténuer les préoccupations tribales.

Mercredi après-midi, les manifestants ont tenté de construire un pont piétonnier en bois à travers une rivière pour entrer sur le domaine du chantier, puis ont tenté de la traverser à la nage ou bateau quand les policiers ont démantelé le pont. Deux arrestations ont été signalées.

Manifestation contre le Dakota Access

Manifestation contre le Dakota Access

De vifs affrontements ont éclaté mardi dans trois camps de réfugiés entre jeunes manifestants et forces de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP). Au moins deux personnes auraient été blessées par des balles réelles au cours des affrontements, qui ont eu lieu dans les camps de réfugiés d’al-Amari, près de Ramallah, de Balata, près de Naplouse, et de Jénine. Les affrontements ont commencé quand l’AP a interdit une manifestation de soutien à Jihad Tummaleh, originaire du camp d’al-Amari, exclu sans explication dimanche du Fatah par le président Mahmoud Abbas. Très populaire, Jihad Tummaleh est entré au Parlement palestinien en 2006 en tant que représentant régional de Ramallah et El Bireh.

Le camp de Balata, lieu d’affrontements

Le camp de Balata, lieu d'affrontements

La résistance continue sur le situe du projet de pipe-line « Dakota Access » (voir notre précédent article). Les manifestants amérindiens et écologistes ont affronté hier jeudi la police qui venait les déloger du camp qu’ils occupaient sur le site, près de Cannon Ball, et des barrages routiers qu’ils avaient établis à proximité. La police locale est intervenue en tenue anti-émeute, avec des renforts de sept autres Etats. Les policiers ont utilisé une arme à son pour disperser les militants, et ont procédés à des arrestations.

Face à face entre manifestants sioux et policiers

Face à face entre manifestants sioux et policiers