Onze jeunes âgés de 16 à 20 ans ont été interpellés vendredi à Cachan (Val-de-Marne), lors de rassemblements spontanés contre les violences policières autour des lycées de la ville. Les heurts ont commencé vers 08H00 dans le quartier autour des lycées Maximilien-Sorre et Gustave-Eiffel et se sont terminés vers 13h. Les participants ont jeté des projectiles sur les policiers. Le rassemblement a eu lieu dans le cadre de l’affaire Théo. Plusieurs rassemblements lycéens contre les violences policières ont tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre ces derniers jours dans le Val-de-Marne. Six jeunes ont notamment été interpellés mardi au Kremlin-Bicêtre et huit autres ont été arrêtés mercredi à Chevilly-la-Rue.

Gaz lacrymogènes à Cachan

Gaz lacrymogènes à Cachan

Des dizaines de milliers de Brésiliens sont descendus dans la rue, mercredi 15 mars, pour dénoncer la réforme des retraites voulue par le gouvernement du président conservateur Michel Temer. Des manifestations ont eu lieu dans les capitales de pratiquement tous les Etats du Brésil. A Sao Paulo, le poumon économique du pays, la grève des transports a provoqué des embouteillages monstres. A Rio de Janeiro, où les écoles publiques étaient en grève, des affrontements ont éclaté entre des manifestants et la police antiémeutes. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour contenir la foule en colère qui, elle, a lancé des pierres et incendié des poubelles.

Les affrontements à Rio

Les affrontements à Rio

Des incidents ont eu lieu entre vigiles et migrants à l’entrée du camp de la Linière à Grande-Synthe, à l’ouest de Dunkerque, mardi 14 mars. Depuis trois semaines, de nouveaux bracelets ont été distribués pour filtrer plus sévèrement l’accès au camp. Environ 200 migrants exigeaient des vigiles qu’ils laissent entrer d’autres migrants. Dans les incidents, le préfabriqué, qui sert de bureau de la sécurité à l’entrée, a été incendié. La fumée était visible à des kilomètres à la ronde. Une soixantaine de CRS et de nombreux pompiers se sont rendus sur place.

Les incidents de mardi à Grande-Synthe

Les incidents de mardi à Grande-Synthe

Cinq Palestiniens ont été blessés la nuit dernière lors des affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Dehesha, près de Bethléem. Les affrontements ont éclaté lorsque les forces israéliennes ont forcé l’entrée du camp où se regroupaient les adolescents palestiniens. Les cinq blessés (dont un à la tête) ont été amenés à l’hôpital public voisin de Beit Jala. Les forces israéliennes ont arrêté deux Palestiniens à la suite de ces affrontements.

Pendant ce temps, un ouvrier palestinien, Ahmad Radaydah, 27 ans, du village voisin d’al-Abidiya a été blessé d’une balle dans la cuisse par un tir des forces israéliennes alors qu’il était sur son chemin pour travailler à Jérusalem.

Le camps de réfugiés de Dehesha

Le camps de réfugiés de Dehesha

La 21e manifestation annuelle organisée par le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP) a commencé par un rassemblement à 17h Place Valois, haut lieu du nettoyage social et de la gentrification à Montréal. Les manifestants ont alors marché sur le centre-ville, s’arrêtant le temps de prononcer des discours pour commémorer Donald Ménard et Alain Magloire tués par la police en 2013 et 2014. Vers 20h15, quelques engins pyrotechniques ont été tirés en direction des policiers face au quartier général du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Une autopatrouille a ensuite été endommagée à coups de bâtons par des manifestants et quelques vitrines ont aussi été fracassées. Il n’y a pas eu d’arrestations.

L’attaque de la patrouilleuse, hier à Montréal

L'attaque de la patrouilleuse, hier à Montréal

Des affrontements violents ont éclatés samedi, à Pampelune. Suite à une manifestation convoquée par “Errepresioari autodefentsa” (Autodéfense face à la répression) contre la répression policière, des dizaines de jeunes manifestants masqués ont caillassé les forces de l’ordre, renversé et incendié des conteneurs. Participaient à cette manifestation les forces de la gauche indépendantiste basque qui critiquent la politique de capitulation. Quatre personnes ont été interpellées. Trois d’entre elles, originaires de Renteria, dans la banlieue de Saint-Sébastien, ont été écrouées ce lundi pour « trouble à l’ordre public et terrorisme ». Le quatrième manifestant, mineur, a été remis en liberté.

Les affrontements la nuit de samedi à dimanche à Pampelune

Les affrontements la nuit de samedi à dimanche à Pampelune

Des affrontements se sont produits hier samedi à Naples entre la police et des manifestants antifasciste qui protestaient contre la venue du chef de la Ligue du Nord, Matteo Salvini. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau et de gaz lacrymogènes pour disperser quelques centaines de manifestants cagoulés ou casqués, qui sont sorti d’une manifestation de masse avant de lancer des pierres et des bouteilles incendiaires. Les incidents se sont produits dans l’ouest de la ville, près du stade de football San Paolo.

Les affrontements hier à Naples

Les affrontements hier à Naples

Quelque 16 personnes ont été blessées, dont au moins cinq par des balles en caoutchouc, sur la place du 25 mai de Buenos Aires transformée un champ de bataille à l’issue de la marche massive organisée hier par la 31e Conférence nationale des femmes. Les incidents ont commencé à 21h30, lorsqu’une partie des 70.000 manifestantes a forcé la barrière protégeant la cathédrale de Buenos Aires. Une centaines de membres de divers services des forces de sécurité se sont interposés, faisant un usage massif de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. La manifestation revendiquait la fin de la violence contre les femmes, le droit à l’avortement libre, sûr et gratuit; la fixation du salaire minimum égal au besoins de base d’une famille.

Les affrontements du 8 mars à Buenos Aires

Les affrontements du 8 mars à Buenos Aires

Des agriculteurs, venus principalement de l’île de Crète, se sont affrontés hier mercredi avec les forces de l’ordre lors d’une manifestation contre l’augmentation des cotisations sociales et de l’imposition de leurs revenus. Environ un millier d’agriculteurs s’étaient rassemblés tôt manifester devant le ministère de l’Agriculture protégé par d’importantes forces policières. Les incidents ont commencé quand des hauts responsables du ministère ont refusé de rencontrer une délégation des manifestants. Certains agriculteurs ont brisé avec leurs bâtons les vitres de deux fourgonnettes de la police, déclenchant les affrontements. Les agriculteurs réclament le retrait de nouvelles mesures de rigueur, votées l’année dernière par le gouvernement de gauche, sous la pression des créanciers, UE et FMI. Ces mesures comprennent une réforme de la sécurité sociale et de l’imposition.

Les incidents hier à Athènes

Les incidents hier à Athènes