De nouvelles violences ont secoué vendredi 6 novembre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Un Palestinien de 23 ans a été tué par l’armée israélienne lors de heurts dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière avec Israël.

La journée a également été marquée par plusieurs attaques en Cisjordanie. A Hébron, deux adolescents israéliens ont été blessés par les tirs d’hommes armés non identifiés près du Tombeau de patriarches. L’un d’eux, âgé de 16 ans, est dans un état grave et l’autre, âgé de 18 ans, a été légèrement blessé. Un peu plus tôt, toujours à Hébron, l’armée israélienne a tiré sur une Palestinienne âgée de 72 ans, qui est morte à son arrivée à l’hôpital. Au nord de Jérusalem, un Palestinien a blessé grièvement un Israélien lors d’une attaque au couteau, avant de prendre la fuite. Des violences ont par ailleurs éclaté à Hébron et Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, entre les forces de sécurité israéliennes et de jeunes jeteurs de pierres palestiniens.

Affrontements à Hébron hier 6 novembre

Affrontements à Hébron hier 6 novembre

Les étudiants de l’Université pédagogique et les membres de la police anti-émeute (ESMAD) se sont affrontés au grand carrefour de la Calle 72 et de la Carrera 11, à Bogota, que les étudiants bloquaient en protestation contre la réforme du ministère de l’Education qui, selon les manifestants, va affecter de manière significative la qualité de l’enseignement.

Affrontements à Bogota

Affrontements à Bogota

Des affrontements ont éclaté jeudi soir entre police et manifestants anti-capitalistes dans le centre de Londres, où ont défilé des milliers de personnes pour la «Marche des millions de masques». 28 personnes ont été arrêtées pour troubles à l’ordre public et trois policiers blessés ont été transférés à l’hôpital.

Les affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, divisés en plusieurs groupes, ont eu lieu devant le palais de Buckingham et le bureau du Premier ministre. La marche avait lieu à l’occasion de la nuit de Guy Fawkes, célébrée chaque 5 novembre en Grande-Bretagne pour fêter l’échec de l’attentat contre le Parlement britannique en 1605. «Une solution: la révolution» ou «A qui sont les rues? A nous», scandaient les manifestants qui étaient nombreux à porter un masque à l’effigie de Guy Fawkes. Ils ont lancé des feux d’artifice et des bouteilles sur les policiers, dont certains ont été jetés à bas de leurs chevaux, tandis que plusieurs manifestants en sang ont été pris en charge par les secours. Certains manifestants se sont aussi engagés dans le principal quartier commerçant de Londres, autour de Oxford Street, brisant plusieurs vitrines. La police avait décrété des mesures de sécurité spéciales avant la manifestation, qui avait également donné lieu à des affrontements et des arrestations l’an dernier.


La

Grande-Bretagne: Affrontements à la « marche des masques »
La

Notre page spéciale
[rouge]Journée d’action pour Georges Abdallah[/rouge]
a été complétée avec les dernières informations reçues (Argentine, Australie…).
Elle quittera prochainement notre menu spécial à la « une ». C’est l’occasion de survoler les initiatives qui, de Béziers à Sidney, ont marqué ce mois d’octobre la solidarité avec Georges.

Les banderoles de la manifestation du 24 à Lannemezan

Les banderoles de la manifestation du 24 à Lannemezan

« L’ignorance coûte plus cher que l’éducation » ou « Le désespoir est la nouvelle norme », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les quelques milliers d’étudiants qui ont manifesté, mercredi 4 novembre à Londres, pour réclamer la gratuité des études et un recul du gouvernement sur son projet de transformer les bourses universitaires en prêts. Le défilé, parti de l’University of London, s’est terminé par de violents affrontements devant le ministère de l’intérieur, contre lequel un petit groupe a lancé de la peinture. Certains manifestants ont aussi essayé de pénétrer dans le ministère des entreprises, de l’innovation et des compétences (BIS), lançant des œufs et des bombes fumigènes sur les forces de l’ordre. Plusieurs arrestations ont eu lieu.

Les droits universitaires ont triplé (passant de 3 000 à 9 000 livres pour chaque année de la licence) quelques mois après l’arrivée au pouvoir, en 2010, de David Cameron, réélu en mai pour un deuxième mandat. Dans le cadre de sa politique de réduction du déficit, l’exécutif a annoncé qu’à compter de la rentrée 2016, les bourses, jugées trop coûteuses, seront remplacées par des prêts.

Arrestation hier à Londres

Arrestation hier à Londres

La police turque a fait usage de grenades lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau mardi 1er septembre pour disperser, dans le centre d’Istanbul, une manifestation contre l’offensive anti-kurdes menée par le gouvernement. Le rassemblement, auquel participaient environ 500 personnes, avait débuté paisiblement au début de la célèbre rue Istiklal dans la partie européenne de la ville. La police est intervenue au milieu de cette rue lorsque les manifestants ont commencé à scander des slogans hostiles au gouvernement du président Erdogan et qu’ils ont protesté contre l’offensive qu’il a lancé contre les militants kurdes. Les manifestants tentaient de former une chaîne humaine jusqu’à la place Taksim.

La police a dirigé ses jets de canons à eau vers le milieu de l’avenue, dans cette zone commerciale très fréquentée, et a lancé des grenades lacrymogènes alors que les manifestants tentaient de se mettre à l’abri. Un photographe turc qui collabore avec l’AFP a été brièvement arrêté et, selon les médias, un cameraman de l’agence de presse officielle Anatolie a été blessé. Au total, 14 personnes ont été arrêtées lors de cette intervention policière.

La manifestation à Istanbul

La manifestation à Istanbul

Ce vendredi, plusieurs villes de Cisjordanie occupées par Israël ont été secouées par des affrontements entre jeunes palestiniens et soldats israéliens. À Bethléem, un bébé palestinien de huit mois est mort asphyxié par des gaz lacrymogènes tirés par l’armée israélienne. A l’entrée de Ramallah, des soldats israéliens ont chargé les jeunes jeteurs de pierres avec une jeep, renversant et blessant l’un d’eux. Un soldat est ensuite descendu du véhicule pour frapper à plusieurs reprises le jeune homme à terre avec la crosse de son arme. Une ambulance palestinienne est aussitôt arrivée sur les lieux. Mais les soldats israéliens ont empêché les secouristes de s’approcher du jeune homme blessé qui a finalement été emmené par les forces israéliennes.

À Hébron, des dizaines de jeunes Palestiniens ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et fait rouler des pneus enflammés sur les soldats israéliens qui ont riposté par un barrage de gaz lacrymogènes et de balles caoutchoutées. Jérusalem a été le théâtre d’une nouvelle attaque palestinienne au couteau. Un touriste américain a été légèrement blessé par l’assaillant, et un civil a été touché à la jambe par une balle perdue d’agents de sécurité qui cherchaient à neutraliser l’agresseur. Ce dernier, un Palestinien de 23 ans de Jérusalem-Est, a été abattu, selon la police israélienne. Deux Palestiniens ont tenté de poignarder des gardes-frontières israéliens près de Naplouse. L’un a été tué par des tirs israéliens, le deuxième est dans un état critique. Dans la bande de Gaza enfin, plus de 50 Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens lors de heurts le long de la frontière égyptienne. Deux sont dans un état critique.

Affrontements ce vendredi à Hébron

Affrontements ce vendredi à Hébron

Le 20 octobre, à Bologne, une grande occupation dans un ancien établissement des Telecom, rue Fioravanti, a été évacuée par la police. Le bâtiment était occupé depuis le 4 décembre 2014. À l’intérieur vivaient plusieurs dizaines de familles – au total près de 300 personnes – qui avaient été déboutées de leur demande de logement social. L’immeuble avait été entouré par la police dès 7h du matin, pendant qu’une cinquantaine de personnes sont montées sur le toit. Les soutiens – notamment des centres sociaux et des collectifs en lutte sur le logement – arrivent rapidement mais sont tenus à distance par les policiers. Cela donne lieu à quelques moments d’affrontements.Il s’agit de la troisième expulsion en l’espace de quelques jours à Bologne.

À la suite de cette expulsion, une manifestation de solidarité a été appelée à Rome dans l’après-midi, où plus de 200 personnes ont bloqué le trafic à Porta Pia, près du ministère des infrastructures, avant d’être repoussées par la police à coups de canon à eau et de matraques. Le samedi 24 octobre, une manifestation appelée à Bologne pour répondre aux expulsions a rassemblé plus de 5000 personnes qui ont défilé à travers la ville, bloquant la circulation et recevant de nombreux soutiens de la part des gens à leurs fenêtres.

L’évacuation du squat à Bologne

L'évacuation du squat à Bologne

De brefs affrontements ont opposé dimanche police et jeunes manifestants kurdes dans la ville de Diyarbakir au soir des législatives qui ont redonné la majorité absolue au parti du président Erdogan. Les incidents ont débuté près du siège du HDP, dont les derniers résultats indiquent qu’il pourrait obtenir un score national inférieur aux 10% requis pour être représenté au Parlement. Plusieurs dizaines de jeunes ont improvisé une barricade de pneus enflammés et de nombreux coups de feu tirés en l’air par des manifestants. « Si le HDP reste sous les 10%, ce sera la guerre (…) ils nous ont volé nos voix », a lancé l’un d’eux à la presse. La police antiémeute est alors intervenue avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule dans les rues environnantes, où la tension était toujours vive.

Affrontements à Diyarbakir

Affrontements à Diyarbakir

De violents incidents ont eu lieu sur le campus de l’Université de Wits. Les protestations ont commencé il y a deux semaines quand l’université a annoncé une hausse de 10,5% des frais de scolarité pour 2016. Des groupes d’étudiants et de travailleurs ont empêchés les cours et incendiés des piles de pneus sur le campus. Ils se sont affrontés aux vigiles mais aussi à la police qui a fait usage de grenade, de balles en caoutchouc et de gaz.

Incidents à l’Université Wits

Incidents à l'Université Wits