Hier vendredi matin, devant le centre de conférence international Swami Vivekananda à Maurice où se tient actuellement le 63è congrès des 208 pays membres de la FIFA, 10 syndicalistes locaux et 2 belges membres de l’International Trade Union Confederation (ITUC) ont dénoncé l’exploitation faite sur les ouvriers Qatariens qui ont été recrutés dans le cadre des préparatifs du Mondial de 2022.

Les manifestants ont profité de la tenue du congrès pour interpeller les hauts dirigeants de la FIFA qui doivent justement débattre sur le mode de sélection des pays hôtes de la Coupe du monde. Bien que l’édition 2022 ait déjà été attribuée au Qatar en décembre 2010, les syndicalistes réclament un nouveau vote afin que l’organisation de l’évènement soit confiée à un autre pays. L’interpellation n’a duré que quelques instants: ils ont été arrêtés pour manifestation illégale.

Plusieurs personnes ont été interpellées jeudi 30 mai en plein centre de Lima, après une violente confrontation entre manifestants et policiers devant le palais présidentiel, en marge d’une mobilisation de fonctionnaires d’Etat. Les manifestants, des employés du secteur public qui ont déclenché mercredi une grève illimitée, protestaient contre un projet de loi visant à limiter le droit des travailleurs.

Les grévistes exigent le retrait du projet de loi, estimant qu’elle ouvre la voie à des « licenciements massifs ». Les heurts ont éclaté lorsque les manifestants ont refusé de se plier aux ordres de la police qui leur demandait de se retirer de la plaza de Armas, dans le cœur historique de Lima où se trouve le palais présidentiel. La police a alors lancé des grenades lacrymogènes et utilisé des lances à eau pour disperser les manifestants. Des dizaines de touristes se trouvant sur la place tentaient de se protéger des fumées lacrymogènes.

Pérou: affrontements et arrestations à Lima

Une manifestation mercredi 28 des pompiers en Catalogne, contre les coupes du gouvernement régional dans le budget de la prévention des incendies, a tourné à l’affrontement avec la police. Plusieurs centaines de pompiers s’étaient rassemblés devant le parlement régional de Catalogne. ils ont jeté des pétards et des bombes fumigènes et résistés à une charge de la police. Un manifestant a été arrêté.

Espagne: Pompiers contre policiers à Barcelone

Cela fait plus de 40 fois depuis 2011 que les chiliens descendent dans les rues de Santiago (et d’autres villes du pays) pour réclamer une réforme du système éducatif. Hier encore, ils étaient plus de 2000 à exiger, entre autre, la gratuité de l’enseignement. Lorsque le cortège a tenté de se diriger vers le Palais de la Moneda, siège de la présidence chilienne, les forces de l’ordre sont violemment intervenues pour l’en empêcher. Elles ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau, entraînant de violents heurts avec les étudiants.

Manifestation estudiantine à Santiago

Demain mardi, les 11 activistes seront de nouveau devant le tribunal dans le procès « du 11 de Wetteren ». Il y a exactement deux ans, les accusés ont participé au fauchage de quelques pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren pour attirer l’attention sur les problèmes, et les conséquences liées à l’introduction des OGM dans l’agriculture et la chaîne alimentaire.

A l’extérieur du tribunal, dès 9 H00 se tiendra une « Publieke Expertise Publique » sur l’indépendance de la recherche, la lutte contre les OGM, la criminalisation de l’activisme. En train : de Bruxelles-midi à 8h21, arrivée à Termonde à 8h53 + 10 minutes à pied //De Liège à 7h05, arrivée à 8h53 // De Namur à 7h20, arrivée à 8h53.

Voir le programme détaillé

Termonde: Procès des « patatistes » demain

La voie démocratique basiste à Marrakech organise des journées culturelles et militantes entre le 28 et 31 mai 2013 sous le slogan : «unifions nos efforts pour soutenir les détenus politiques au Maroc et au niveau international (à l’honneur du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah)». Ces journées contiendront une journée réservée à l’expérience du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah, une journée de soutien à la guerre populaire en Inde, un débat centrale sur la détention politique au Maroc et au niveau international, ainsi qu’un débat sur les révoltes populaires dans le monde arabe. Cet activité culturelle et militante vient dans un contexte de l’augmentation de l’attaque du régime en place au Maroc contre le peuple marocain tout entiers et ses militants.

Ce mardi 28 également, au Pays Basque Nord, deux rendez-vous de solidarité sont prévus:
-De 12h à 13h: Rassemblement devant la mairie d’Anglet.
-De 18h à 19h: Rassemblement devant la mairie de Bayonne.

Par ailleurs, il y a quelques jours, plusieurs appels à la libération de Georges Abdallah ont été peint sur l’ambassade du Liban à Paris.

France et Maroc: Initiatives pour Georges Abdallah à Marrakech

Depuis l’an dernier, les ouvriers de l’usine Maruti Suzuki de Menasar, à 50 kilomètres de Delhi, luttent pour de meilleures conditions de travail (cf notre article de juillet 2012). Un grand nombre d’entre eux avaient à l’époque été licenciés pour avoir créé un syndicat indépendant. Depuis, leurs collègues exigent que ces 546 ouvriers permanents et plus de 1800 intérimaires soient réintégrés. Ils demandent également que soient abandonnées les accusations mensongères contre 147 d’entre eux accusés dans le cadre d’un décès accidentel. Depuis le 24 mars dernier, les ouvriers mènent un mouvement de grève sans précédent et certains travailleurs sont en grève de la faim. Le 19 mai, les autorités ont décidé d’empêcher le rassemblement des ouvriers et sont violemment intervenues pour arrêter 96 personnes, ouvriers, militants et étudiants. Le lendemain, plus de 1500 personnes se sont réunies en solidarité. Vers 18h30, la police a dispersé la foule avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes. De nombreux manifestants ont également été battus à coups de matraque. En outre, onze ouvriers supplémentaires ont été arrêtés.

Dans la nuit de samedi à dimanche, en marge de la fête ‘Tanz dich Frei’ (Libère-toi par la danse), des membres du Black Block ont pris d’assaut divers bâtiment publics parmi lesquels l’ambassade de Suède et le Palais Fédéral. Ceux-ci ont été principalement la cible de jets de peinture. Les forces anti-émeutes sont rapidement intervenues avec des gaz lacrymogènes et des tirs de balles en caoutchouc. Les manifestants ont eux réagi en lançant des bouteilles, des fusées et des pétards. Les autorités ont annoncé avoir arrêté plus de soixante antifascistes au cours de la nuit.

Black Block à Berne

Des milliers de manifestants ont participés samedi dans plus de 40 pays à des rassemblement contre le géant américain de l’agrochimie Monsanto, qui produit des semences génétiquement modifiées. Quelque 1.000 personnes se sont réunies place de la Bourse à Bruxelles avant de s’élancer pour une marche à travers la capitale. À Anvers, quelque 200 activistes ont manifesté samedi midi. Le cortège a démarré de la Groenplaats pour se diriger vers le Meir puis la gare d’Anvers-Central avant de retourner au point de départ. La police est arrivée avec plusieurs équipes et voitures pour interpeller 80 personnes. Les manifestants interpellés ont été emmenés pour identification. Ils ont été libérées mais ils sont condamnés à une SAC (sanction administrative communale), comprise entre 50 et 250 euros.

Anvers: 80 manifestants anti-Monsanto interpellés

Le 21 mai, les troupes israéliennes ont tiré et grièvement blessé un garçon de 1é ans près du camps de réfugiés de Jelazoun près de Ramallah. Un ambulancier palestinien, Mohammed Atta Sharadeh a été touché à la poitrine par une balle. Plus tôt dans la journée, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et soldats israéliens peu de temps après que les forces d’occupation ont pris d’assaut le camp de réfugiés.

Des affrontements ont éclaté entre des manifestants palestiniens et des soldats israéliens dans la ville de Kafr Qaddum, situé à 17 kilomètres (10 miles) à l’est de Qalqilya, vendredi. Les troupes israéliennes ont lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants pour disperser la foule. Un manifestant a été blessé à la tête après avoir été frappé par une grenade lacrymogène. Il a été transporté à un hôpital dans la ville de Naplouse. Des dizaines de Palestiniens, dont un enfant de 10 ans, souffrent de l’inhalation de gaz lacrymogène.

Palestine: Affrontements en Cisjordanie