Plusieurs activités sont prévue dans la perspective de l’entrée de Georges dans sa 30e année de détention: ★ Mardi 17 octobre à Bordeaux, soirée film et débat.
★ Vendredi 18 octobre à Toulouse, à l’initiative du collectif Coup Pour Coup 31, un concert de solidarité.
★ Samedi 19 octobre à Bordeaux, concert de solidarité.
★ Du 19 au 26 octobre à Marseille, semaine de solidarité avec Georges Abdallah à l’initiative du Collectif PACA.
★ Mardi 22 octobre à Bayonne, à l’initiative du SRI-Baiona, soirée film et débat.
★ Et le samedi 26 octobre manifestation à Lannemezan.

manifestation georges abdallah à lannemezan

manifestation georges abdallah à lannemezan

Cinquième nuit consécutive d’affrontements entre la police et les manifestants en Turquie. Nouvel échange de jets de pierres et de gaz lacrymogènes à Ankara et dans d’autres villes du pays. Un homme de 35 ans est mort à Istanbul. L’opposition estime qu’il a fait une crise cardiaque suite à des tirs de gaz, une thèse contestée par les autorités qui ont ordonné une autopsie.

turquie manifestations

turquie manifestations

Dans le cadre du vaste mouvement national contre la réforme du système éducatif, des enseignants campaient sur le Zocalo, la place centrale de la capitale. La réforme ayant récemment été adoptée malgré la vague de protestation qui dure depuis plusieurs semaines, le mouvement a regagné en intensité. Vendredi, des milliers de personnes occupaient la place lorsque les autorités ont lancé un ultimatum, immédiatement rejeté par les dirigeants de la CNTE (Coordination nationale des travailleurs de l’enseignement), une des fractions du syndicat national. Des centaines de policiers sont alors entrés en action pour les déloger afin de permettre la préparation des festivités pour la fête du jour de l’indépendance ce dimanche. Les manifestants ont lancé des cocktails Molotov et des pierres pour riposter aux tirs de jets d’eau et de gaz lacrymogène. Les affrontements très violents n’ont duré que trente minutes, mais au moins quarante personnes ont été blessées et 31 personnes ont été interpellées.

Affrontements sur le Zocalo

Affrontements sur le Zocalo

Quarante-deux policiers ont été blessés et 264 personnes arrêtées lors des violentes manifestations qui ont marqué, dans la nuit de mercredi à jeudi à Santiago, la commémoration du coup d’Etat contre Salvador Allende. Ce bilan, publié jeudi, ne précise pas le nombre de manifestants blessés durant ces heurts. Parmi les policiers blessés, six ont été grièvement atteints par balles ou par des jets d’acide. Le chef de la police de la région de Santiago, le général Rodolfo Pacheco, figure parmi les blessés et souffre d’un « traumatisme cérébral » après avoir été touché par un cocktail Molotov.

Trois autobus et sept minibus ont d’autre part été incendiés en plus de cinq voitures particulières dans ces violences qui avaient commencé en début de journée mercredi. Afin de limiter les débordements, récurrents à cette date anniversaire, les autorités avaient mis en place un plan spécial comprenant le déploiement de 8.000 policiers supplémentaires dans la capitale. Des incidents se sont également produits à Valparaíso et Concepción.

émeute chili

émeute chili

Des milliers de personnes s’étaient réunies hier soir pour la deuxième nuit d’affilée sur la place de Kadiköy. Tout comme la veille, les forces anti-émeutes sont intervenues pour les disperser. Elles ont tiré des gaz lacrymogène et fait usage de canons à eau. Contre les manifestants qui ont tenté de s’approcher du siège local du parti AKP au pouvoir, elles ont tiré des billes en plastique. Plusieurs manifestants ont en outre été interpellés. Des rassemblements similaires ont eu lieu à Ankara et à Antakya. Ils ont été réprimé de façon similaire également. Ces multiples manifestations font suite au décès lundi soir d’un jeune homme de 22 ans durant des affrontements entre police et manifestants qui s’étaient rassemblés en mémoire d’un autre garçon tué en juin dernier à Antakya par les forces de l’ordre.

Les deux rassemblements annoncés samedi 14 septembre dans la capitale ont été interdits par la préfecture de police de Paris. L’un était organisé en hommage à Clément Méric, militant antifa assassiné en juin 2013 au cours d’une bagarre et l’autre pour soutenir son agresseur.

Clément Méric

Ce mercredi, des centaines d’habitants du bidonville de Waterworks, à l’ouest de Soweto ont manifesté et bloqué une route à Protea Glen pour exiger une amélioration des services publics dans leur ‘habitat informel’, comme on appelle ces bidonvilles, ou leur relogement. Plus de 1000 personnes vivent là sans eau courante et avec vingt latrines. Hier, ces habitants se sont affrontés à la police. Les manifestants ont brûlé des pneus sur la route et ont jeté des pierres aux forces de l’ordre qui sont intervenues à coups de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. Des dizaines de personnes ont été blessées. Les autorités ont déclaré avoir interpellé plus de 200 personnes qui seront poursuivies pour violence dans l’espace public.

Répression dans la banlieue de Soweto

Répression dans la banlieue de Soweto

La population est descendue dans les rues de plusieurs villes turques cette nuit pour prendre part à de multiples rassemblements pour dénoncer la mort d’un jeune manifestant lundi. Le mot d’ordre général de ces manifestations était ‘AKP Assassin’ alors que le ministre de l’Intérieur turc a déclaré hier que la police n’était pas responsable de la mort du jeune dont il dit qu’elle aurait été causée par une chute parmi la foule. Plus de mille personnes s’étaient réunies sur la place de Kadiköy à Istanbul où les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogène et des jets d’eau. Les 2500 manifestants rassemblés à Izmir ont eux fait face à des grenades lacrymogène, tout comme ceux réunis à Ankara, Mersin et Antakaya.

Répression à Istanbul

Répression à Istanbul

Hier à Mexico City, des centaines de professeurs se sont rendus aux bureaux du président, où se trouve également sa résidence. Les représentants syndicaux souhaitaient y faire entendre leur voix et dénoncer la réforme du système éducatif adopté la veille contre laquelle ils se battent depuis des mois. Ils n’y ont été reçus que par quelques fonctionnaires. Estimant s’être fait snober, ils ont tenté de bloquer deux voies principales de circulation dans la capitale, provoquant des embouteillages et entrainant une violente intervention policière. Des manifestations similaires ont eu lieu dans plus de dix états, dont le Michoacan, le Tabasco, le Guerrero et Aguascalientes.

Policiers contre professeurs à Mexico

Policiers contre professeurs à Mexico

La mort d’un jeune manifestant lundi, à Antakya, lors de heurts avec la police, a ravivé la contestation contre le pouvoir islamo-conservateur. Une nouvelle vague de manifestations a secoué le pays mardi soir. De jeunes manifestants ont affronté les policiers anti-émeutes dans les rues d’Istanbul et d’Antakya (sud du pays). A Istanbul, 2.000 à 3.000 personnes se sont rassemblées aux abords de la place Taksim pour saluer la mémoire du jeune mort la veille à l’hôpital à Antakya. De nombreux policiers ont interdit l’accès des manifestants à la place et à son parc Gezi. Ces deux lieux avaient été, en juin, les épicentres de manifestations antigouvernementales sans précédent contre le régime du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Mardi, les forces de l’ordre ont également repoussé les manifestants en faisant usage de gaz lacrymogène et de billes en plastique. Les protestataires ont riposté par des tirs de feux d’artifice.