A l’occasion de la Journée internationale d’action pour Georges Abdallah, le 27 février 2013, le Secours Rouge de Belgique organise un co-voiturage pour participer à la manifestation co-organisée à Paris par le Secours Rouge arabe, l’AGEN, le Comité Anti-impérialiste et le SRI devant le siège du parti socialiste français, rue de Solferino. Contactez-nous si vous voulez vous rendre avec nous à cette manifestation.

France/Belgique: Solidarité avec Georges Abdallah

Vendredi, de multiples manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes du pays pour dénoncer l’actuel régime de Morsi. Au Caire, de violents heurts ont opposé les manifestants et la police devant un des palais présidentiels. Cette dernière a procédé à une trentaine d’arrestations. Au total, ce sont plus de soixante personnes qui ont été arrêtées à travers le pays au cours de la soirée.

De 10.000 à 45.000 Kurdes, selon la police et les organisateurs, ont défilé samedi dans les rues de Strasbourg pour la libération en Turquie du leader du PKK emprisonné Abdullah Öcalan, et pour réclamer justice après l’assassinat à Paris de trois militantes kurdes. Les manifestants, venus de plusieurs pays d’Europe (notamment d’Allemagne, de France et du Bénélux), portaient des banderoles proclamant « Kurdistan libre » et de grands portraits d’Abdullah Öcalan.

En tête du cortège, des dizaines de femmes arboraient sur des t-shirts blancs les portraits des trois militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier dans les locaux du Centre d’information kurde (CIK), surmontés de l’inscription « sans femme, pas de paix ». « Nous exigeons la justice, nous demandons des comptes », proclamait une banderole. Par ailleurs, les manifestants entendaient protester contre la récente interpellation de 17 Kurdes à Bordeaux et Toulouse (sud-ouest) dans le cadre d’une enquête antiterroriste sur des tentatives d’extorsion de fonds pour le financement du PKK. « Libérez les prisonniers politiques kurdes en France », demandait une banderole à ce propos.

France: Grande manifestation pour la libération d’Ocalan

Les Palestiniens ont protesté en masse aujourd’hui en Cisjordanie occupée et exprimé leur solidarité avec les prisonniers en grève de la faim et ont affronté les forces armées de l’occupation israélienne. Des centaines de citoyens se sont rassemblés devant la prison d’Ofer, près de Ramallah, en soutien aux grévistes de la faim. Les forces d’occupation sont venues comme d’habitude provoquer la foule pacifique et des jeunes palestiniens ont riposté avec des jets de pierre. 156 Palestiniens ont dû être traités pour les effets nocifs de l’inhalation des gaz lacrymogènes. Il y a eu également plusieurs blessés par balles caoutchouc-acier, dont plusieurs journalistes. Les hôpitaux qui ont reçu les victimes ont confirmé que deux étaient blessées par des balles réelles.

Palestine: Mobilisations de masses en soutien aux prisonniers

Des étudiants de l’Université de Cordoba, certains cagoulés, ont affronté les policiers qui tentaient de reprendre le contrôle des routes pour éviter les blocages. Les étudiants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité qui ont usés des gaz lacrymogènes. Le mouvement a commencé suite à la décision des administrateurs de l’université de réduire le déficit financier de l’institution, en réduisant la main-d’œuvre et les services.

En réponse à un appel à la grève générale et à la désobéissance civile pour protester contre le gouvernement et réclamer des réformes politiques, des centaines de personnes ont manifesté dans plusieurs villages. L’accès de certains d’entre eux avaient été bloqués avec des pneus en feu, des troncs d’arbre ou des bennes à ordures. Les forces de l’ordre ont violemment réprimé tous les rassemblements en faisant usage, selon des témoins, à toutes sortes d’armes. Un jeune homme de seize ans est décédé après avoir été grièvement blessé par des tirs de chevrotine. Des dizaines d’autres ont été blessées par ces tirs tandis qu’un grand nombre de manifestants souffrent de problèmes respiratoires en raison des tirs intenses de gaz lacrymogène.

Manifestation au Bahreïn

Manifestation au Bahreïn

Plusieurs centaines d’ouvriers ont manifesté mardi matin dans une ambiance tendue devant le siège de Goodyear France à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, où se tenait une réunion durant laquelle l’avenir des ouvriers était discuté. De nombreuses forces de l’ordre avaient été mobilisées aux abords du bâtiment. Certains manifestants ont lancé des fumigènes, des bouteilles et des oeufs aux forces de police qui ont déployé des véhicules avec grille permettant de faire barrage, et ont fait usage de gaz lacrymogènes. Des membres des forces de l’ordre ont été éclaboussés de peinture.

Mardi, un groupe de Mapuches s’était réuni devant le tribunal de Collipuli, dans le sud du Chili pour soutenir Fernando Millacheo qui devait y comparaitre dans la journée. Millacheo est détenu dans l’attente d’un éventuel procès, poursuivi par les autorités chiliennes pour vol, tentative de meurtre et incendie volontaire. Depuis sept semaines, tout comme les autres prisonniers Mapuches dans le reste du pays, il mène un grève de la faim pour dénoncer les spoliations dont est victime le peuple mapuche. En effet, depuis plusieurs mois, la militarisation de l’Araucania, territoire mapuche, s’intensifie. Hier, le rassemblement a tourné à l’affrontement entre les indigènes et les forces de l’ordre, celles-ci arrêtant vingt manifestants pour avoir lancé des pierres à l’extérieur du bâtiment.

Au moins un manifestant a été tué lundi dans des affrontements avec la police turque dans la ville de Diyarbakir. La manifestants protestaient contre l’emprisonnement du dirigeant du PKK, Abdullah Ocalan. Les manifestants ont jeté des pierres et des cocktails Molotov sur les unités de la police anti-émeute qui est intervenue avec des blindés.

Turquie/Kurdistan: Un manifestant tué

Des centaines de personnes s’étaient rassemblées hier soir sur la place Tahrir et devant le palais présidentiel deux ans après le renversement de Moubarak. Plus tôt dans la journée, des manifestants s’étaient déjà réunis dans la banlieue du Caire, devant le palais d’al-Ittihadiya qu’ils ont canardé de pierre. Les forces anti-émeutes ont utilisé des canons à eau et du gaz lacrymogène pour les disperser. La foule, scandant ‘La révolution continue’ exige la mise en place d’un nouveau gouvernement, des amendements à la nouvelle constitution et le limogeage du Procureur général nommé par Morsi. Par ailleurs, la population dénonce le fait que personne n’ait eu à rendre de compte pour la mort de dizaines de manifestants ces derniers mois lors des heurts avec la police. Cette même police est une nouvelle fois violemment intervenue hier soir devant le palais présidentiel et dans les rues adjacentes.

émeute au Caire

émeute au Caire