Au moins onze manifestants ont été arrêtés après s’être affrontés aux carabiniers et avoir endommagé le palais de La Moneda, le mausolée des carabiniers et la tombe de l’ancien sénateur Jaime Guzmán lors de la traditionnelle Romería, la marche en mémoire des victimes du coup d’État du Chili et de la dictature qui a suivi, dans les rues de la capitale, Santiago du Chili. Parmi les personnes arrêtées, deux sont accusées d’avoir provoqué des troubles graves, trois de s’être livrées à des troubles de l’ordre public, trois d’avoir endommagé La Moneda, une d’avoir allumé des feux d’artifice. Les manifestants cagoulés ont franchi la clôture du périmètre du palais présidentiel et ont endommagé l’une des entrées. Plus tard, les carabiniers les ont dispersés à l’aide de canons à eau et à gaz. Par la suite, de graves affrontements ont eu lieu à l’Alameda. Il a également été rapporté que des manifestants cagoulés ont mis le feu à la tombe de l’ancien sénateur de droite, Jaime Guzmán, et ont attaqué le mausolée des carabiniers. Les hommes cagoulés ont utilisé des feux d’artifice et des cocktails Molotov.

Une manifestation a eu lieu ce samedi 9 septembre dans le centre de San José contre la violence policière au Costa Rica. La marche, organisée par des groupes féministes, visait à protester contre les violences policières à l’encontre des femmes, en particulier dans le cas d’une jeune femme, Déborah Chaves, qui a été agressée par une quinzaine de policiers le 26 août. La jeune femme, qui porte encore des séquelles physiques visibles des coups reçus, a participé à la manifestation pour partager son expérience et demander que des incidents similaires ne se reproduisent pas dans le pays. La marche qui a commencé pacifiquement, mais qui s’est terminée par des affrontements entre policiers et manifestantes.

La ville de Suba, au nord-ouest de Bogotá, est le théâtre d’affrontements en raison de manifestations commémorant des événements survenus le 9 septembre 2020 dans la capitale colombienne. Il y a trois ans, 13 jeunes étaient massacrés dans le cadre de la répression du soulèvement social. Les manifestants ont lancé des objets contondants sur les policiers  dans les secteurs de La Gaitana et Puertas del Sol.

Les forces d’occupation israéliennes ont tué un adolescent palestinien samedi 9 dans le camp de réfugiés d’al Arroub, près de la ville d’Hébron. Les forces israéliennes ont tiré des balles réelles et des grenades lacrymogènes sur plusieurs jeunes hommes et enfants à l’entrée du camp, causant le décès de Milad Munther al-Raee, âgé de 16 ans. Les autorités d’occupation accusent le jeune d’être un lanceur de cocktail Molotov. L’adolescent a été tué d’une balle dans le dos.

 

Les étudiants de l’Université de Panama (UP) sont sortis manifester devant la Maison de l’enseignement supérieur pour exprimer leur rejet du projet de contrat de concession minière entre l’État et Minera Panamá S.A.  en discussion à l’Assemblée nationale. Dans l’après-midi, les étudiants ont bloqué l’autoroute Transistmica et de l’avenue Manuel Espinosa Batista. Il était plus de 19 heures lorsque les unités anti-émeutes de la Police Nationale sont intervenues, tirant des gaz lacrymogènes et essuyant des jets de pierres, provoquant des incidents qui ont duré jusque dans la nuit.

Des manifestants a mis le feu à la maison du premier ministre libyen d’union, Abdul Hamid Dbeidé, dans la nuit de dimanche à lundi et a pris d’assaut le siège du ministère des affaires étrangères. Les manifestants ont écrit « A bas le gouvernement des traîtres » sur les murs du siège du ministère, tandis que des coups de feu ont été entendus à l’intérieur du bâtiment. Des manifestations ont également été signalées dans d’autres villes en dehors de Tripoli et des routes ont été bloquées.

Ces protestations et d’autres ont éclaté dans le pays, après que le ministre des affaires étrangères ait rencontré en Italie son homologue israélien, alors que les relations entre les deux pays sont inexistantes. La Libye ne reconnait pas l’État d’Israël et est un allié historique de la cause palestinienne. Le premier ministre libyen a annoncé la suspension de ses fonctions du ministre des affaires étrangères.

Les mères du samedi ont poursuivi ce samedi 26, pour la 960e semaine, leur action à Istanbul en faveur de leurs proches disparus en détention par l’État. Malgré la décision de la Cour constitutionnelle turque, l’initiative s’est à nouveau vue refuser l’accès à leur lieu de rassemblement devant le lycée Galatasaray sur l’avenue Istiklal. Invoquant l’interdiction imposée par le bureau du gouverneur du district de Beyoğlu, la police a bouclé le site du rassemblement et a encerclé les « mères du samedi » et leurs sympathisants qui se rendaient dans la zone. Les journalistes qui voulaient filmer la répression ont été repoussés de force. La police a également pris des mesures contre les passants qui prenaient des photos avec leurs téléphones portables et les diffusaient en direct sur les réseaux numériques. Au moins 20 personnes ont été arrêtées et emmenées menottées.

Un millier de personnes, dont de nombreuses femmes seins nus, ont défilé samedi après-midi à Aurillac, en marge du Festival international de théâtre de rue pour soutenir une festivalière poursuivie par la justice après s’être promenée seins nus dans la commune. Le cortège s’est ébranlé peu après midi dans les rues du centre-ville derrière une banderole de tête indiquant « Aurillac topless, la police en PLS ». Arrivée devant le palais de justice, des manifestants, le plus souvent masqués, ont décroché des drapeaux français devant le tribunal avant d’y mettre le feu pour certains. D’autres ont pénétré dans le bâtiment, ont dégradé la salle des pas perdus et allumé un feu rapidement éteint.

 

Malgré l’opposition manifestée par les manifestants pro-environnementaux de Narpuh Elaka, situé dans le district d’East Jaintia Hills, l’audience publique du Conseil de contrôle de la pollution de l’État de Meghalaya sur le projet d’expansion d’une entreprise de ciment s’est tenue. Environ 16 personnes ont été blessées lorsque la police a eu recours à des coups de matraque et des grenades lacrymogènes pour réprimer les manifestants.

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La manifestation des étudiants de l’Université d’Antananarivo a viré aux affrontements avec les forces de l’ordre ce jeudi. Deux éléments des forces de l’ordre ont été blessés et huit étudiants ont été arrêtés suite à la confrontation. Durant le mouvement, les étudiants ont brandi des banderoles indiquant leurs revendications, qui consistaient en l’augmentation de 100% du montant des bourses d’études et la reprise des cours. Ils ont également brûlé des pneus à l’entrée du campus universitaire. La manifestation intervient après l’absence de réponse satisfaisante à la déclaration conjointe des présidents d’associations des étudiants, lundi.

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