Ce vendredi 10 septembre, veille du 11 septembre, une manifestation commémorera le coup d’Etat du 11 septembre 1973, dénoncera la politique menée par les gouvernements chiliens qui, depuis 1990, administrent et préservent l’héritage de la dictature, et soutiendra la grève de la faim des prisonniers politiques Mapuches.

Manifestation face à l’ambassade du Chili de 17h à 18h
Rue des Aduatiques, 106 à 1040 Bruxelles (près du métro Montgomery)

affiche de la manifestation pour les Mapuches

affiche de la manifestation pour les Mapuches

Le mardi 7 septembre à 20h, à la fin de la manifestation contre la loi sur les retraites, la police ouvre la place de la Nation aux automobiles, pour dégager facilement les derniers manifestants. Ceux-ci ripostent pacifiquement en faisant une chaîne humaine sur la route pour bloquer les voitures et continuer à manifester. Une charge policière a lieu aussitôt. Les policiers tapent, traînent au sol et arrêtent du monde. Une fille est poussée violemment par un civil qui la jette au sol durement… ça court dans tous les sens…

Maxime Gremetz, un député PCF sera matraqué à ce moment. Les policiers encerclent un groupe pacifique qui est sur le trottoir, et dans lequel se trouve le député et frappent dans le tas, député et photographes y compris. Maxime Gremetz devra recevoir des soins et être évacué en ambulance. 42 manifestants sont arrêtés pour avoir tardé à se disperser. Un car est parti peu après 21 heures et les a conduits au commissariat de la Goutte d’Or. Un rassemblement s’est tenu pour revendiquer leur libération.

Ce sont au total 100.000 personnes sont descendues dans les rues de France samedi pour protester contre la politique sécuritaire du gouvernement Sarkozy, à l’appel d’une soixantaine d’associations, collectifs, syndicats et partis politiques. A Paris, 50.000 manifestants avaient à leur tête une quarantaine de Roms roumains, dont le campement a été détruit le 12 août à Choisy-le-Roi. Des manifestations ont eu lieu dans 130 villes françaises, il y avait notamment 10.000 manifestants à Nantes (notre photo), 10.000 à Marseille et 3.000 à Toulouse, .

Plusieurs rassemblement se sont tenus devant les ambassades françaises: à Bruxelles, où une soixantaine de personnes ont manifesté samedi midi devant l’ambassade, mais aussi à Londres, Madrid, Barcelone, Rome et Budapest.

Manifestation contre la politique anti-rom de Sarkozy

Manifestation contre la politique anti-rom de Sarkozy

Une cinquantaine de personnes, dont une délégation de notre Secours Rouge, s’étaient rassemblées devant l’ambassade du Chili pour manifester leur soutien aux prisonniers politiques Mapuches en grève de la faim depuis plus de 50 jours…

Manifestation pour les Mapuches devant l’ambassade du Chili à Bruxelles

Manifestation pour les Mapuches devant l'ambassade du Chili à Bruxelles

Le 28 juillet 2010 plus de 200 jeunes antifascistes et anarchistes opposé à la destruction de la forêt de Khimki pour la construction d’une autoroute ont mené une manifestation spontanée devant la mairie de Khimki (nord de Moscou). Ils ont attaqués la mairie sous les mots d’ordre était : « Sauvez les forêts de Russie ! » et « Épurons les fascistes 1941-2010 ». En effet, pour réaliser ce tronçon, l’État russe a même détruit en avril un mémorial dédié aux partisans de la seconde guerre mondiale, car Khimki est l’endroit où l’invasion nazie a été stoppée aux portes de Moscou. De plus, les promoteurs et les autorités utilisent les bandes fascistes pour briser l’opposition au projet.

Le rédacteur en chef du journal Khimkinskaïa Pravda ayant dénoncé cette corruption, a été agressé et laissé pour mort: il a fallu l’amputer d’une jambe et de plusieurs doigts, et a encore de très importantes séquelles au cerveau. Il y a quelques jours, des défenseurs de la forêt se sont vu opposer à une centaine de fascistes masquées, protégées par la police.

Après l’émeute du 28 juillet la police et les services secrets ont déclenché une chasse aux antifascistes. Les personnes connues du Centre anti-extrémiste et du Service fédéral de sûreté en tant qu’antifascistes, sont amenées de force aux interrogatoires, les visites à domicile illégales se tiennent chez eux; il y a des cas des pressions physiques atroces pour arracher des dépositions dont l’instruction a besoin. Deux militants connus, Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov ont été arrêtés. Ils sont menacés de 7 ans de prison pour vandalisme. A la fin septembre se tiendra la prochaine audience pénale qui devra prononcer sur une mise en liberté provisoire. Une campagne d’action internationale aura lieu les 17-20 septembre 2010 pour exiger ces libérations.

Manifestants dans la forêt de Khimki


L’attaque de la mairie de Khimki


Contre-manifestants fascistes à Khimki

Manifestants dans la forêt de Khimki
L'attaque de la mairie de Khimki
Contre-manifestants fascistes à Khimki

Les guérilleros du Front 6 (Commandement Régional Centre-Nord) de la NPA, ont attaqué le 26 août dernier des soldats de la Compagnie de reconnaissance de la 4e Division d’Infanterie, opérant à Sitio Gamit, barangay de Santa Filomena, Quezon. Trois soldats dont un caporal ont été tués. D’avril à août de cette année, au moins 24 soldats des Forces Armées philippines (AFP) ont été tués dans différentes combats avec les guérilleros de la NPA.

Afin de tenter d’identifier l’ensemble des « fauteurs de troubles » du G20 de Toronto au mois de juin, la police a confié toutes ses images à un spécialiste en reconnaissance faciale. Ce dernier utilise le logiciel de dernière génération utilisé par les banques, dont nous avons précédemment parlé, pour analyser le matériel policier constitué de plus de 28.000 images et de quelques 600 vidéos. Ces images proviennent des caméras en circuit fermé qui ont tourné durant toute la durée du sommet, mais ce sont également des photos fournies par des particuliers et des policiers en civil présents sur place.

Jusqu’à présent, l’unité d’enquête a arrêté vingt personnes et a déposé une soixantaine d’accusations. L’identification des suspects a mobilisé les policiers durant plusieurs semaines. Les services de police de Montréal et de New-York ont aussi été mis à contribution. Mais la police de Toronto n’est toujours pas parvenue à identifier tous les militants qu’elle souhaite traduire en justice, notamment les membres du Black Bloc, et a donc décidé de faire appel à l’informatique.

Identification par logiciel informatique

Identification par logiciel informatique

Quatorze espagnols ont été arrêtés samedi soir à Lâayoune, capitale du Sahara occidental occupé par le Maroc, au cours d’une manifestation en faveur de l’indépendance du territoire. Membres de l’association espagnole « SaharAcciones », les militants cherchaient à déployer des pancartes en faveur du peuple sahraoui et du respect des droits de l’homme quand un groupe de policiers en civil les a chargés sauvagement, arrêtés et conduits au commissariat.

Deux militants ont été blessés à la tête et au corps par des coups de pieds et poings. Les 14 manifestants ont été regroupés sur « recommandation des autorités locales » à la Casa Espana (hôtel espagnol) à Lâayoune en attendant d’embarquer dimanche soir à 21HGMT pour les Canaries. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est l’objet d’un conflit opposant le Front Polisario, partisan de l’indépendance, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975 et propose une autonomie élargie.

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées vendredi devant l’ambassade du Chili en soutien aux prisonniers politiques Mapuches qui en sont à leur 45e jour de grève de la faim. Une délégation de notre Sr était présente au rassemblement et y a diffé un tract de soutien aux anarchistes et ex-lauristas arrêtés mi-août à Santiago du Chili. Un nouveau rassemblement pour les prisonniers Mapuches aura lieu devant l’ambassade, 106 rue des Aduatiques (métro Montgommery), vendredi prochain de 17H00 à 18H00. La situation est critique. Venez nombreux!

Lire le tract du SR diffé à la manifestation (.pdf)