Des dizaines de manifestants palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens près de trois villes de Cisjordanie. De violents affrontements ont éclaté dans des villages situés au sud et à l’est de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie. Les soldats israéliens y ont blessé 13 manifestants avec des balles en métal recouvertes de caoutchouc. Des affrontements ont également éclaté dans la ville d’Hébron, au sud de la Cisjordanie, et dans la ville de Qalqilya, au nord de la Cisjordanie: les soldats israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants. Ceux-ci protestaient contre la confiscation par Israël de terres palestiniennes et l’expansion des colonies sionistes en Cisjordanie.

Vendredi a vu une nouvelle journée de manifestations et d’affrontements à Santiago, sur la Plaza Italia et ses environs, comme souvent depuis la flambée de contestation sociale d’octobre 2019. Les manifestants se sont rassemblés sous des banderoles exigeant la libération des « prisonniers de la révolte », d’autres se référant au projet de loi d’amnistie en cours de discussion au Congrès et au deuxième anniversaire de la mort de Jorge Mora, alias « Neco », écrasé par un camion des Carabiniers. Des affrontements ont eu lieu. Deux bus ont été incendiés à Pudahuel: des manifestants cagoulés, ont forcé les passagers et les conducteurs des deux engins à descendre, puis y ont mis le feu. Deux personnes ont été arrêtées.

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Voilà un an déjà qu’Ibrahima Barry est décédé suite à un crime policier. À ce jour, l’affaire suit son cours à la justice. Un rassemblement aura lieu pour  réclamer justice pour lui et toutes les autres victimes de crimes policiers et lui rendre hommage ce samedi à 14h. Lieu de rassemblement :
Entrée principale de la gare du nord (côté Simon Bolivar). Au programme plusieurs prises de paroles : Aicha Barry, petite sœur d’Ibrahima, Alexis Deswaef, avocat de la famille, Kavena Gomos : artiste slameur, Effia : slameuse, etc.

Les bulldozers israéliens ont démoli une maison palestinienne à Jérusalem-Est mardi 25 janvier. Les 16 membres de la famille Karameh en ont été expulsés. Les autorités israéliennes ont invoqué l’absence de permis de construire pour raser la maison de 200 mètres carrés, mais ces mêmes autorités refusent de traiter les dossiers déposés par les Palestiniens. Cette nouvelle démolition a suscité des manifestations de protestation qui se sont soldées par 9 Palestiniens blessés et 22 arrêtés.

La marche aux flambeaux de vendredi 21, dans le centre-ville de Nantes, contre le fascisme, le capitalisme, l’autoritarisme, a mobilisé plusieurs centaines d’antifas, qui ont entamé leur marche à 19 heures avec feux d’artifices, torches et fumigènes. Quelques vitrines (Zara, Monoprix, publicités) ont été brisées, d’autres taguées. La statue du colonel Georges de Villebois-Mareuil, né à Nantes et membre fondateur en 1899 du mouvement royaliste d’extrême droite Action française, a elle aussi pris cher… La manifestation s’est achevée dans une affrontement avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de lacrymogènes. Deux personnes ont été interpellées, dont l’une a été placée en garde à vue. La personne placée en garde à vue devait être jugé en comparution immédiate, du chef de « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». C’est suite à cette manifestation que la censure de Nantes Révoltée a été demandée (voir notre article)

 

Quelque 79 Palestiniens ont été blessés, vendredi, lors d’affrontements avec l’armée israélienne, dans le nord et dans le sud de la Cisjordanie. Dix personnes ont été touchées par des balles en caoutchouc, tandis que d’autres ont été victimes d’asphyxie, suite à l’inhalation de gaz lacrymogène. Le Croissant-Rouge palestinien a pris en charge 78 blessés, lors d’affrontements ayant eu lieu dans les villages près de la ville de Naplouse (nord). Neuf Palestiniens ont été touchés par des balles en caoutchouc à mont Sabih, dans la ville de Beita, au sud de Naplouse. 52 personnes ont été asphyxiées suite à l’inhalation de gaz lacrymogène dans la même région, tandis que 17 autres cas ont été signalés à Beit Dajan. Les forces d’occupation ont entravé le travail des équipes médicales du Croissant-Rouge palestinien, les routes menant vers les lieux des affrontements, étant coupées.

 

Les soldats israéliens ont blessé, dans la nuit de lundi à mardi, au moins vingt Palestiniens lors de manifestations qui ont eu lieu après l’invasion par l’armée du village de Burqa, au nord-ouest de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Dix-sept Palestiniens qui ont souffert des effets de l’inhalation de gaz de l’année, en plus d’un Palestinien qui a été touché par une balle en acier recouvert de caoutchouc et de deux autres qui ont été brûlés par des grenades israéliennes. Les protestations avaient éclaté après que les soldats ont installé un barrage routier à l’entrée du village, avant d’arrêter et de fouiller des dizaines de voitures. L’armée israélienne a poursuivi la fermeture de la route principale Jénine-Naplouse pour le 34e jour consécutif, affectant directement la vie et la liberté de mouvement de plus de 35 000 Palestiniens vivant dans les villages environnants.

Le Collectif des Parents contre les violences policières du 24 janvier appelle à un rassemblement contre les violences policières, ce samedi 22 janvier à 14h à gare centrale. Pour rappel, il y a un an se tenait la manifestation contre la justice de classe qui avait donné lieux à 245 arrestations (Voir nos articles ici et ici) suite à cela un collectif de parents s’était monté et avait déposé plainte au comité P. Le lien vers l’événement facebook.

La mobilisation contre le pouvoir militaire soudanais ne faiblit pas depuis le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane fin octobre. Bravant un quadrillage sécuritaire serré et des troupes équipées d’armes lourdes, des milliers de Soudanais ont de nouveau scandé «Les militaires à la caserne» et «Le pouvoir aux civils» en tentant d’approcher du palais présidentiel à Khartoum, ou ailleurs dans le pays. Dans la capitale, les manifestants ont essuyé des tirs à balles réelles, mais aussi une pluie de grenades lacrymogènes et assourdissantes et des tirs des canons à eau. Sept manifestants ont été tués par balles, et des dizaines blessés

 

Lacrymogènes, canons à eau et arrestations. Les forces de sécurité ont dispersé manu militari vendredi à Tunis des manifestations organisées contre le président en dépit d’une interdiction des rassemblements, officiellement pour des raisons sanitaires. La dispersion brutale des manifestations, qui marquaient également le 11e anniversaire de la chute de Ben Ali, a donné lieu à des scènes de violence rarement vues dans la capitale depuis la révolte qui a renversé le dictateur en 2011 et donné le coup d’envoi des soulèvements du Printemps arabe dans la région.

Les opposants l’accaparement des pouvoirs par le président, le 25 juillet, lorsqu’il avait limogé le gouvernement et suspendu le Parlement pour gouverner par décrets. Les manifestants ont réussi à briser plusieurs cordons policiers et ont été refoulés à coups de matraques et gaz lacrymogènes et par des jets d’eau sale. Empêchés d’accéder à l’artère principale, l’avenue Habib Bourguiba, ils se sont éparpillés en plusieurs groupes distincts. Des dizaines d’interpellations ont eu lieu, plusieurs personnes dont au moins un adolescent de 15 ans étant frappées et traînées au sol. Des motards ont foncé sur certains groupes pour les disperser, et des tirs de sommation ont été entendus.