La manifestation contre la disparition du site de Lützerath au profit de l’extension d’une immense mine de charbon à ciel ouvert, a rassemblé 35.000 personnes, dont Greta Thunberg, ce samedi. Les forces de l’ordre bouclaient la mine mais aussi l’accès au hameau de Lützerath, fermé par des grilles et occupé par plusieurs dizaines de zadistes qui résistent à l’ordre d’évacuation survenu il y a quelques jours, lorsque le propriétaire de la mine a reçu le feu vert des autorités et de la justice pour détruire le hameau. La police peinait à contenir les manifestants qui progressaient, dispersés en petits groupes à travers les champs boueux entourant la mine. et des heurts ont éclaté. Les barrières de protection ont été enfoncées à proximité de la mine et les manifestants ont pénétré sur le site. Des manifestants se sont affrontés à la police en tirant des engins pyrotechniques et en lançant des pierres. Au moins un manifestant a été blessé à la tête.

 

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Chaque journée en Iran apporte son lot d’informations relatives à des manifestations et protestations. Dimanche 8 décembre était le 115e jour du soulèvement. À Téhéran, la jeunesse courageuse, hommes et femmes, ont organisé des manifestations nocturnes à Ekbatan, Sattar Khan, Aryashahr, Saadat Abad, Sadeghieh, Haft Hoz, Englebal, Shariati, Tehranpars, le boulevard Ferdous, les stations de métro de Téhéran et Théâtre de la Ville. Dans la nuit de dimanche à lundi, suite au transfert à l’isolement de deux prisonniers du soulèvement, Mohammad Qobadlou et Mohammad Boroughani, leurs familles et un groupe de personnes ont manifesté devant la prison de Gohardasht par crainte de leur exécution. La foule scandait « pour chaque personne tuée, un millier d’autres se lèvent », « c’est le dernier message ; une exécution et c’est un soulèvement ». Des protestations se sont déroulées également en province à Karadj, Ispahan, Machad, Babol, Arak, Sanandaj, Mahabad, Hormozgan, Bandar Abbas et ailleurs. À Javanroud, des jeunes  ont organisé une manifestation nocturne et bloqué la rue en allumant un feu. A Sanandaj et Mahabad, de jeunes rebelles ont pris le contrôle de la rue en brûlant des pneus. A Abdanan, les jeunes ont bloqué la rue en allumant un feu et en lançant des slogans antigouvernementaux, les forces répressives les ont attaqués et ont tiré des gaz lacrymogènes. Les forces de sécurité ont aussi attaqué les étudiants de l’université de Téhéran qui portaient des photos des victimes d’un avion civil ukrainien abattu par les Pasdaran.

Le lendemain 9 décembre, divers quartiers de Téhéran (Ekbatan, Lavizan, Aqdassiyeh, Tehran-Villa, Tehran Pars, Chahr-Ziba) ont retenti de slogans nocturnes comme « à bas Khamenei l’assassin », « à bas le dictateur ». A Ispahan et Gohardacht de Karadj, les gens ont aussi scandé «pauvreté, corruption et vie chère, nous allons les renverser » et « tant que les mollahs ne seront pas enterrés, ce pays ne sera pas un pays ». De jeunes insurgés à Jam de Bouchehr ont attaqué une base de la milice du Bassidj avec des cocktails Molotov et ont incendié un grand portrait du pasdaran Qassem Soleimani sur une place de Zandjan. A Eshtehard et à Boukan, des cérémonies pour des manifestants assassinés se sont transformées en manifestations contre le régime. Il y a eu un rassemblement massif devant la prison de Gohardacht à Karadj, protestant contre la condamnation à mort de deux prisonniers du soulèvement, Mohammad Qabadlou et Mohammad Boroughani. Les forces répressives ont attaqué le rassemblement qui scandait : « pour chaque personne tuée, un millier d’autres se lèvent ».

 

Les Gilets jaunes ont de nouveau manifesté ce samedi 7 à Paris pour protester contre la vie chère et la réforme qui fera passer l’âge de la retraite de 62 à 65 ans. Ils étaient plus de mille et la manifestation a démarré avec quelques heurts avec les forces de l’ordre en début d’après-midi. La manifestation est partie de la place Breteuil, dans le 7e arrondissement, en direction du boulevard de Bercy dans le 12e arrondissement, où se trouve le ministère des Finances, elle s’est déroulée dans le calme.

 

 

Des manifestants ouvriers ont affronté la police samedi dans la ville de Chongqing au centre du pays. Il s’agit de travailleurs d’une entreprise produisant des kits de test au COVID-19, Zybio, dans le zoning de Jianqiao du district de Dadukou, un parc industriel de la ville de Chongqing. Des vidéos montres les travailleurs jeter des boîtes contenant des tests sur les forces de l’ordre qui reculent face à leur détermination. Dans une autre séquence, on peut voir une foule devant une ligne de policiers, la nuit, alors que des haut-parleurs diffusent un avertissement leur demandant de « cesser leurs activités illégales ».  Le hashtag « Chongqing Dadukou Pharmaceutical Factory » semble avoir été censuré sur le réseau social Weibo dimanche. L’origine du conflit serait le soudain licenciement des ouvriers qui avaient été recrutés ces dernières semaines.

 

En octobre 2019, les républicains se sont rassemblés à Newry pour la commémoration de la grande grève de la faim de 1981 (voir notre dossier). Cet événement alterne les lieux d’accueil chaque année. Des hommages ont été rendus à tous les grévistes de la faim, de Thomas Ashe à Red Mickey Devine. Les participants, dont de nombreuses familles, ont apprécié la musique des orchestres alors que le défilé se dirigeait vers le parc Raymond McCreesh pour les discours. Immédiatement, les politiciens locaux ont demandé l’intervention de la police. Celle-ci n’a été que trop heureuse d’exaucer leurs vœux, et plus de 40 personnes ont été accusées d’avoir violé le règlement sur les Parades. Le 30 décembre, au tribunal de Newry, toutes les accusations ont été rejetées contre tous les républicains en relation avec cette commémoration.

Des affrontements ont éclaté entre étudiants de Ziguinchor basés à Dakar et les forces de l’ordre. Ces pensionnaires de l’université Cheikh Anta Diop originaires de Ziguinchor, la capitale du sud, risquent l’expulsion de leur immeuble de logement, en raison du non renouvellement du contrat par la nouvelle équipe municipale. Ils ont empêché les cours, vidés des classes, puis ont brûlé des pneus à différents endroits de la ville, vers la route de Néma, notamment. Un des étudiants a été arrêté par la police.

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Des centaines de manifestants en colère, diplômés d’écoles d’ingénieurs et stagiaires dans le secteur pétrolier, ont bloqué les entrées de la North Oil Company à Kirkouk, pour demander leur inclusion dans les contrats pour la nouvelle année 2023. Les forces de sécurité ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés devant le siège de l’entreprise publique, alors qu’ils empêchaient l’entrée et la sortie des employés. Au moins cinq manifestants ont été blessés.

Adam Essam Shaker Ayyad, 15 ans, est mort après avoir reçu une balle à la poitrine au cours d’un raid militaire israélien dans le camp de réfugiés de Dheisheh, aux abords de Bethléem, en Cisjordanie. Les heurts avaient éclaté dans le camp à l’entrée des forces d’occupation israéliennes, venues y procéder à une arrestation.

 

Au moins 35 Palestiniens ont été blessés vendredi par des soldats israéliens lors d’affrontements dans le centre-ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Deux des blessés ont été touchés par des balles réelles, trois par des balles en métal recouvertes de caoutchouc, et 25 ont souffert de problèmes respiratoires après avoir inhalé des gaz lacrymogènes tirés par les soldats israéliens pour disperser les Palestiniens qui leur jetaient des pierres. Les manifestations et affrontements ont commencé lorsqu’une force de l’armée israélienne a pris d’assaut le centre-ville de Naplouse, où elle a encerclé l’une des maisons et arrêté un militant palestinien recherché pour avoir participé à des attaques par balles contre l’armée israélienne.