Comme chaque année depuis 2012, à l’appel du groupe de hackers Anonymous, de nombreux manifestants ont participé à la « Million Mask March » pour protester, entre autres, contre les inégalités, la corruption des élites et, plus récemment, les restrictions liées au Covid-19. Certains avaient des pancartes demandant la libération du co-fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, incarcéré depuis 2019 en Angleterre, en attente d’un jugement sur une extradition aux Etats-Unis. La police s’est approchée de la foule et s’est heurtée à des manifestants, notamment lors du déclenchement de feux d’artifice, dont certains ont été envoyés dans leur direction. Les manifestants ont brûlé une effigie du Premier ministre britannique, Boris Johnson

Vers 10h30 hier jeudi, environ 300 personnes mal-logées, furieuses de n’être pas reçus par les responsables de l’Institut provincial du développement urbain et du logement (IPDUV) à Resistencia (Chaco) et ont envahi le siège de celui-ci. Elles se sont affrontées aux policiers qui tentaient de les en empêcher (en blessant trois d’entre eux) et ont causé des dommages à la façade et à l’intérieur des installations, ainsi qu’à des voitures en stationnement. Des renfort de forces de sécurité sont intervenus.

 

Tôt dans la journée, des policiers et soldats ont arrêté deux Mapuche à bord d’un véhicule présenté comme volé, sur une route de la région du Biobio. Ce contrôle de circulation se faisait dans le cadre de l’état d’urgence ordonné par le gouvernement du président Sebastian Piñera depuis le 12 octobre dans quatre provinces du Biobío et dans la région voisine de La Araucania. Les deux régions sont engagées dans un conflit historique entre le peuple mapuche et l’État, auquel les autochtones réclament leurs terres ancestrales qui ont été cédées à des entreprises forestières et des grands propriétaires fonciers. L’arrestation a provoqué l’indignation d’un autre groupe de Mapuches qui manifestaient non loin contre la militarisation de cette zone. Ils ont tenté de libérer les deux hommes, ce qui a conduit à une confrontation au cours de laquelle deux Mapuches ont été tués par balles, trois blessés et trois arrêtés.

Etat de siège au pays Mapuche

Voici le recensement des initiatives menées pour la libération de Georges Abdallah lors du dernier mois d’action.
Pour plus de détails (dates, organisateurs, photos, etc.), voir ici

ETAT FRANCAIS: Paris/Région parisienne : Nombreux collages et participation à différentes manifestations (notamment le 17 octobre 1961) et meetings. Rassemblements devant le Ministère de l’Intérieur, à Ménilmontant, à Paris et à Château Rouge. Deux projections du film « Fedayin, le combat de Georges Abdallah ». Toulouse : Nombreux stands. Participation à des manifestations et diffusion de plus de 15000 flyers. Appel local pour la libération de Georges Abdallah signé par 30 organisations. Large campagne d’affichage et de collages de stickers. Projection de « Fedayin ». Lannemezan : Plus de 1000 personnes manifestent jusqu’à la prison où est détenu Georges Abdallah. Lyon : Goûter solidaire, table d’information, nombreux affichages, projection de « Fedayin ». Bordeaux : Soirée autour de la présentation du livre « L’affaire Georges Ibrahim Abdallah » et une projection de « Fedayin ». Marseille et sa région : Présence et intervention dans des meetings et rassemblement. Collages. Saint-Etienne : Rassemblement pour la libération de Georges Abdallah. Diffusions de tracts de soutien. Tarbes : Projection de « Fedayin ». Collages et distributions de flyers. Auch et Bergerac : Campagnes d’affichage. Strasbourg : Deux projections de « Fedayin ». Bayonne : Soirée de solidarité. Brest: Projection de « Fedayin » et rassemblement de soutien. Clermont-Ferrand : Diverses initiatives. Nantes ; Mauléon-Licharre ;  Crevant ; Saint-Gaudens et Sens : Projection de « Fedayin ». Guingamp : Distributions de flyers et projection de « Fedayin ». Annecy : Projection de « Fedayin ». Présence dans différentes manifestations. Albi : Collages et projection de « Fedayin ». Grenay : Banderole déployée sur le fronton de la mairie de Grenay. Une motion de soutien est votée par le conseil municipal. Calonne Ricouart et Toulon : Rassemblements pour la libération de Georges Abdallah. Auxerre : Envoi de cartes pétitions. Et aussi: Tribune de soutien à Georges Abdallah signée par plus de 400 personnalités et publiée par Médiapart.

BELGIQUE : Bruxelles : Projection de « Fedayin ». Thématisation de Georges Abdallah à un rassemblement devant l’ambassade israélienn et à la semaine de solidarité avec la Palestine. Charleroi : Projection de « Fedayin » et table d’information. PAYS-BAS : Rotterdam : Projection de « Fedayin ». La Haye : Rassemblement au consulat de France. ALLEMAGNE : Francfort, Hambourg et Leipzig : Rassemblements. AUTRICHE : Vienne: Rassemblement devant le consulat de France. SUISSE : Genève : Atelier d’écriture à Georges Abdallah et réalisation d’un grande fresque. Zurich : Tag, action nocturne et rassemblement devant le consulat de France. ETAT ESPAGNOL: Granollers, Barcelone et Berga (Catalogne) : Projections de « Fedayin ». Madrid : Projection de « Fedayin ». Manifestation. ANGLETERRE : Londres : Rassemblement devant l’ambassade de France. SUEDE : Göteborg :Projection de « Fedayin ». TURQUIE : Istanbul : Rassemblement. PALESTINE: Gaza : Thémarisarion de Georges Abdallah à un rassemblement. LIBAN : Camp de réfugiés palestiniens de Baddawi : Réalisation d’une fresque. TUNISIE : Tunis : Différentes initiatives dont un rassemblement. CANADA : Vancouver : Rassemblement de soutien devant le consulat français. Montréal : Projection de « Fedayin ». Ottawa : Affichage. ETATS-UNIS: Minneapolis, New-York City, San-Diego, Chigago, Boston et Dallas : projections de « Fedayin ».

La fresque peinte à Genève

 

Des soldats israéliens ont blessé, dans la nuit de mardi, plusieurs Palestiniens dans la zone orientale de la ville de Naplouse, dans la partie nord de la Cisjordanie occupée. Plusieurs jeeps de l’armée avaient envahi la zone à la tombée de la nuit pour accompagner des dizaines de colons venus visiter le prétendu « tombeau de Joseph », dans la partie est de la ville, qui est une des rares zones en principe sous la responsabilité exclusive de l’Autorité Palestinienne. Les soldats ont également envahi les maisons et occupé leurs toits pour les utiliser comme postes de surveillance et de tir. Cette invasion a provoqué des manifestations et les soldats ont tiré des balles réelles, des balles en acier recouvertes de caoutchouc et des bombes à gaz sur les manifestants, blessant plusieurs d’entre eux.

Mardi soir, les soldats ont enlevé un ancien prisonnier politique et détenu six agriculteurs d’une même famille, lors de deux incidents distincts près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Mardi soir également, les soldats ont tiré sur un jeune Palestinien, avant de l’enlever près de la ville d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie.

 

La compagnie minière Antamina a dû suspendre ses activités en raison de la grève illimitée, du barrage routier et des manifestations violentes dans le district d’Aquia (Áncash). Le 29 octobre, des manifestants opposés aux projets miniers ont attaqué la porte d’entrée de Puerto Punta Lobitos à Antamina, s’affrontant à la police et aux agents de sécurité. Quelques heures plus tard – aux premières heures du samedi 30 – ils ont incendié un camion-citerne d’eau potable sur les routes d’accès à la mine. Antamina est le principal producteur de zinc et de cuivre du pays, elle est détenue par Glencore et BHP Billiton.

Une semaine après le coup d’État au Soudan, les manifestants hostiles au général Abdel Fattah al-Burhane maintenaient encore, dimanche 31 octobre, la pression dans la rue malgré les 12 morts et 300 blessés dans leurs rangs. Soldats et paramilitaires quadrillent toujours les rues et une bonne partie des membres du gouvernement civil sont emprisonnés par l’armée. Les manifestants ont maintenu dimanche les barricades à Khartoum, observant la « désobéissance civile » ou refusant de travailler comme le réclament la quasi-totalité des syndicats. Installés à des barrages volants, les soldats fouillent passants et voitures à Khartoum, où la plupart des magasins demeurent fermés, signe que la grève générale décrétée lundi passé par les syndicats est suivie. Samedi, ils avaient pris la rue par dizaines de milliers pour s’élever contre le putsch et le maintien en détention de la plupart des dirigeants civils qui jusqu’ici partageaient le pouvoir avec le général Burhane et d’autres militaires pour emmener le pays vers ses premières élections libres.

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Plusieurs centaines de manifestants anti-fascistes et gilets jaunes ont protesté samedi à Nantes contre la venue de Zemmour pour un meeting au Zénith de la ville, donnant lieu à des affrontements avec la police. Les manifestants répondant à l’appel relayé notamment par «Nantes révoltée», sont parvenus à entrer dans l’enceinte du Zénith, à bloquer une porte du site et à forcer les grilles. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour faire reculer les antifascistes qui faisaient face, à une centaine de mètres de là, à quelques dizaines de sympathisants de Zemmour. Un commando néo-nazi auteur de violences cet été à Nantes, s’était d’ailleurs réfugié derrière les lignes de gendarmes. Peu avant l’arrivée de Zemmour au Zénith, la centaine de gendarmes mobiles se sont efforcés de lui dégager la voie, et le meeting  pu se tenir, avec du retard et sous pression. Des manifestants dont certains ont envahi la quatre-voies et une passerelle enjambant la nationale, ont lancé plusieurs chariots de supermarché en direction des forces de l’ordre positionnées en-dessous. Il n’y a pas eu d’arrestation mais une enquête est ouverte.

Les forces de sécurité soudanaises ont multiplié mercredi les arrestations de militants et manifestants pour tenter d’en finir avec l’opposition au coup d’État du général Abdel Fattah al-Burhan. En fin de journée, elles affrontaient toujours des manifestants décidés à maintenir les barricades de leur grève générale. Dans tous les quartiers de Khartoum, les soldats poursuivent leurs raids sur les barricades et la population civile. À Oumdurman, ou dans le quartier de Burri, des patrouilles armées n’ont pas hésité à ouvrir le feu mercredi pour disperser par la force les attroupements. Un manifestant a été tué. De nombreux militants sont traqués, passés à tabac, humiliés par les forces armées. Dans les rues, on retrouve à la fois des soldats de l’armée régulière, mais aussi des miliciens des Forces de soutien rapide, ainsi que les soldats de Gibril Ibrahim et Mini Arko Minnawi deux anciens chefs rebelles reconnaissant le coup d’État militaire d’Abdel Fattah al-Burhan, qui a dissous lundi toutes les institutions au Soudan. Les arrestations d’opposants ne cessent pas. Des figures de la société civile, des militants ou des journalistes sont détenus dans des lieux inconnus.

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Des affrontements similaires ont eu lieu mardi 26 autour de l’Université des affaires et de l’économie d’Athènes entre la police et un groupe d’environ 150 manifestants marchant contre une ordonnance du tribunal obligeant 14 personnes à soumettre un échantillon de leur ADN à la police. L’ordonnance du tribunal est liée à une enquête en cours sur un incident à l’Université technique nationale d’Athènes en novembre dernier, lorsqu’un groupe d’une cinquantaine d’anarchistes avait occupé le bureau du recteur. De nouveaux affrontements ont éclaté plus tard dans la journée, dans la même zone, entre la police anti-émeute et des manifestants anarchistes, des groupes de jeunes cagoulés ayant barricadé les rues avec des bennes à ordures.