Les affrontements ne cessent pas dans une zone rurale de la municipalité de Cajibío, Cauca. Ils opposent les communautés paysannes et indigènes qui revendiquaient leurs terres ancestrales, et les forces anti-émeutes (ESMAD) qui protègent les intérêts de la multinationale Smurfit Kappa Cartón de Colombia. La multinationale se plaint que plus de 10 de ses exploitations forestières aient été occupées et que des dizaines d’hectares de pins et d’eucalyptus, plantés par ses soins, ont été abattus. Quatre jeunes indigènes Misak ont ​​été blessés par les ESMAD et un jeune homme a été arrêté. Des affrontements dans cette même commune, le mois dernier, s’étaient soldés par la mort d’un paysan et l’incendie, par la foule, de la mairie (voir notre article).

Un des domaines disputés

Jeudi après-midi, une manifestation anti-gouvernementale s’est terminée en violents affrontements à Medellin, dans le secteur du Parque de los Deseos. Les manifestants s’en sont pris à des installations du chemin de fer et ont lancé des cocktails Molotov et des petites bombes artisanales sur les policiers anti-émeutes. Les affrontements se sont poursuivis dans la soirée. La police affirme que des coups de feu ont été tiré contre elle par une personne, un balle aurait touché le bouclier d’un policier. Un couvre feu pour mineurs a été établi dans le Nord de la ville

Des affrontements ont éclaté, vendredi, entre des jeunes palestiniens et les forces de l’armée israélienne au poste de contrôle d’Al-Jalama dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les forces d’occupation au poste de contrôle, ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes sur les Palestiniens, qui manifestaient en soutien aux évadés de la prison de Gilboa (voir notre article). Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs opérations de recherche des deux évadés restant libres dans les villes et villages de Ya’bad, Anin, Taybeh, Al-Hashimiya, Rumana et Faqqu’a dans le gouvernorat de Jénine.

Des militants de la société civile ont marché le 12 septembre à Dakar pour protester contre la vie chère. Mais cette marche qui était interdite par les autorités a été violemment réprimée. Cinq personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre. Le Sénégal connait une flambée des prix des denrées de première nécessité. Ce vendredi 17, le préfet de Dakar a interdit une nouvelle manifestation contre la vie chère prévue place de la Nation. Les activistes ont décidé de braver la décision de l’autorité administrative. 10 personnes ont été arrêtés et envoyées au commissariat central de Dakar.

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Trois personnes ont été tuées et 232 ont été blessées lors de violentes manifestations à Aden et dans d’autres villes du sud du Yémen en raison de la pauvreté généralisée et des pannes d’électricité, alors que les services publics se sont effondrés dans les zones contrôlées par une alliance soutenue par l’Arabie saoudite. Deux manifestants sont morts mercredi à Aden et à Mukalla, lorsque de violents affrontements ont repris entre manifestants et forces de sécurité. Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles pour disperser des centaines de jeunes manifestants rassemblés dans les deux villes. Un manifestant avait déjà été tué et des dizaines d’autres blessés mardi soir à Aden. Des centaines de manifestants lançant des pierres se sont affrontés avec les forces de sécurité dans les quartiers de Khour Maksour, Crater et Sheikh Othman à Aden, où des manifestants ont bloqué des routes, incendié des bâtiments gouvernementaux et incendié des voitures dans les rues. D’autres manifestations ont été signalées dans les provinces de Shabwa et d’Abyan.

Le Yémen du Sud a été paralysé par une lutte de pouvoir entre le gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite et les séparatistes du Sud soutenus par les Émirats arabes unis. Ils sont nominalement des alliés dans le cadre d’une coalition dirigée par les Saoudiens combattant le groupe Houthi aligné sur l’Iran dans le Nord. Le conflit a paralysé les services publics avec de fréquentes coupures de courant qui perturbent la distribution d’eau, les fournitures d’aide et les services médicaux.

La police a arrêté dimanche 61 personnes qui avaient tenté d’occuper un bâtiment vide, Gravenstraat, à Amsterdam. Le squat est devenu illégal aux Pays-Bas en 2010. Les squatters ont publié une déclaration dénonçant la violence de la police. Le bâtiment qu’ils ont tenté de reprendre est vacant depuis plusieurs années et fait partie des 116 bâtiments appartenant à Rogier Thewassen, PDG de Young Capital. Plus tôt dans la journée, 15 000 personnes ont participé à la manifestation à Amsterdam, appelant à la fin de la crise du logement. La manifestation a été organisée par le groupe de campagne Woonprotest et a été soutenue par plus de 200 organisations, dont des partis politiques, des syndicats et des sociétés de logement, ainsi que des militants du droit au logement. A Amsterdam, les prix des logements continuent de monter en flèche, il y a une grave pénurie de logements locatifs abordables et de longues listes d’attente pour les logements sociaux.

 

Lyra McKee, une jeune journaliste, se tenait près d’une voiture de police lorsqu’elle a été tuée d’une balle visant les policiers le 18 avril 2019, dans le quartier de Creggan, à Derry (voir notre article). La Nouvelle IRA avait reconnu sa responsabilité dans cette mort et présenté ses excuses. Quatre personnes âgées de 19, 20, 21 et 33 ans viennent d’être arrêtés pour cette affaire en vertu d’une loi luttant contre le terrorisme. Plusieurs personnes avaient déjà été arrêtées pour leur implication présumée et un homme de 53 ans, Paul McIntyre, a été inculpé mi-février 2020 pour meurtre (voir notre article). Selon son avocat, il était mis en cause après avoir ramassé la douille de la balle liée au meurtre, mais n’est pas le tireur. L’arme avait été retrouvée et identifiée mi-juin. Puis, en juillet 2020, un homme de 27 ans avait été inculpé pour des infractions à la législation sur les armes.

Militants de la Nouvelle IRA

 

Entre 200.000 et 400.000 Catalans ont défilé dans Barcelone à l’occasion de la Diada, la fête nationale catalane, la journée se terminant par de violents affrontements avec la police. Les manifestations ont commencé avec des personnes apportant les Estelades, ou Senyera estelada, le drapeau étoilé de l’indépendance catalane. D’énormes drapeaux étaient étalés dans la foule, qui se déplaçait alors en procession dans les rues, entourées de foules qui chantaient. Vers le soir, des policiers anti-émeute, les Mossos d’Esquadra, de la police catalane, ont commencé à envahir les rues, en « prévision des violences ». Des affrontements avec la police ont alors éclaté et plusieurs manifestants ont été arrêtés.

 

 

Des dizaines de manifestants palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens, hier samedi, lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes à Naplouse et à Hébron. À Naplouse, au nord de la Cisjordanie, au moins huit Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc israéliennes lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes au poste de contrôle de Huwwara, à l’entrée sud de la ville de Naplouse. Plus de 15 autres manifestants ont été étouffés par l’inhalation de gaz. Pendant ce temps, des manifestants palestiniens se sont affrontés avec l’armée d’occupation israélienne dans le camp de réfugiés d’Al-Arroub, près de Hébron, lors d’une manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens qui font l’objet de mesures répressives ces derniers jours. Les soldats de l’occupation israélienne ont ciblé les manifestants avec des balles réelles, des balles recouvertes de caoutchouc et des grenades assourdissantes, provoquant de nombreux cas d’étouffement parmi les manifestants par inhalation de gaz. Au moins quatre manifestants palestiniens ont été arrêtés par l’armée israélienne lors des manifestations à Al-Arroub.