Les 5000 pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens ont par­ticipé le 8 mai à une grève d’avertissement en soutien à leurs cama­rades en détention admi­nis­trative qui sont en grève de la faim depuis plus de 15 jours. Ceux-ci dénoncent la vio­lation par l’administration péni­ten­tiaire israé­lienne de l’accord qui avait permis de mettre fin à la longue grève de la faim de 2000 pri­son­niers en mai 2012. En vio­lation de cet accord, la détention admi­nis­trative est à nouveau une pra­tique ordi­naire et concernait au 1er mars 183 pri­son­niers en détention, dont 9 députés pales­ti­niens, pour des périodes de 6 mois indé­fi­niment renou­ve­lables sans que leur soit com­mu­niqué de chef d’accusation.

La grève est appelée à se géné­ra­liser pro­chai­nement si l’administration péni­ten­tiaire per­siste dans son refus d’accéder aux reven­di­ca­tions et dans sa poli­tique d’isolement, de har­cè­lement et de mauvais trai­te­ments à l’encontre des détenus.

La Société des prisonniers palestiniens a déclaré dans un communiqué que le nombre de prisonniers en grève de la faim pour protester contre leur détention sans procès, avait atteint le chiffre de 120. Les prisonniers en grève de la faim ont été placés en isolement. Trois prisonniers ont été placés au centre médical d’Assaf Harofeh pour y subir un traitement. 51 grévistes de la faim sont incarcérés dans la prison du désert du Néguev, 37 dans la prison d’Ofer et le reste dans la prison de Megiddo. Les prisonniers âgés et malades ne sont pas en grève de la faim pour des raisons de santé.

S’il n’y a pas de changement dans la politique d’Israël concernant la détention administrative – la détention de prisonniers sans inculpation ni jugement – un autre groupe de prisonniers va entamer une grève de la faim, dit encore le communiqué.

Une grève de la faim illimitée impliquant plus de 100 prisonniers politiques palestiniens s’étend en Palestine. Tous les participants sont retenus en détention administrative, procédure par laquelle les prisonniers sont détenus sans inculpation ni jugement. En mai 2012, un accord avait été conclu entre l’administration pénitentiaire israélienne et les représentants des prisonniers, qui a mis fin à une massive grève de la faim impliquant environ 2000 prisonniers politiques. Dans le cadre de cet accord Israël a accepté de limiter la pratique de la détention administrative à des circonstances exceptionnelles. Cependant, depuis Israël n’a pas respecté l’accord et a continué à pratiquer systématiquement la détention administrative.

La revendication générale des grévistes de la faim est de mettre un terme à la pratique de la détention administrative. Les grévistes de la faim demandent spécifiquement que les extensions de détention administrative sont limitées à une extension seulement. Depuis le 1er Mars 2014 Il y eu 183 Palestiniens détenus sans inculpation ni jugement en détention administrative, parmi eux 9 membres du Conseil Législatif Palestinien . Ce nombre n’a cessé d’augmenter au cours de l’année dernière. En 2014 seulement, Israël a eu recours à la détention administrative contre 142 détenus, y compris le renouvellement d’injonctions existantes et l’application de nouvelles injonctions.

Palestine: Grève de la faim des prisonniers palestiniens

Des manifestants palestiniens ont été dispersés avec des grenades assourdissante. Seize Palestiniens ont été arrêtés ce dimanche matin, en plus des 8 personnes déjà arrêtés samedi. Ils sont accusés d’avoir jeté des pierres. Depuis une semaine, les heurts entre manifestants musulmans et forces de sécurité se multiplient sur l’esplanade.

Palestine: Affrontements à Jérusalem

Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont subi l’emprisonnement à un moment de leur vie. Le 1er mars 2014, 5224 Palestiniens étaient en détention politique. Parmi eux , 21 femmes, 210 enfants, 11 parlementaires et 183 personnes en détention administrative (détention illimitée sans inculpation ni procès). Près de 1000 ont été condamnés à des peines allant de 20 ans jusqu’à la condamnation à perpétuité. Ainsi Ahmed Saadat a été condamné à 30 ans de prison et Marwan Barghouti à 5 peines de perpétuité. En même temps, à Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert au monde, sous le siège et le blocus depuis 2007, la crise humanitaire a atteint son summum. Pendant ces dernières quatre années, par des grèves de la faim de masse, les prisonniers palestiniens ont lancé un appel à l’aide au monde entier. Non seulement ils incarnent l’unité du peuple palestinien, leur libération est aussi la condition à toute perspective de paix et de justice.

Soirée de soutien ce soir au Pianofabriek

17:00 – Welcome
18:00 – Photography exhibition « Suspended Lives » by Asmaa Seba
18:30 – Conference including:
* Leila Khaled (video message).
* Charlotte Kates – Samidoun Palestinian Prisoners Solidarity Network, U.S. National Lawyers Guild.
* Khaled Barakat – Cooridnator, Campaign to Free Ahmad Sa’adat.
* Rabee Eid – Palestinian youth activist and journalist living under the Israeli apartheid.
* Stop G4s Campaign – Palestina Solidariteit.
20:00 – Buffet/Snacks form Palestine.
20:30 – Concert with Souk Souk
Soundsystem

Il y a actuellement plus de 5.000 Palestiniens détenus par Israël, dont plusieurs centaines en « rétention administrative », c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies. Parmi ces prisonniers, plus de 200 sont des enfants, condamnés à de lourdes peines de prison pour un jet de pierres alors qu’ils défendent leur propre village, et qui sont systématiquement soumis à torture et traitements dégradants.

Jeudi 17 avril a lieu la Journée des prisonniers palestiniens: à Paris, rassemblement de 17 à 19 heures place de la Fontaine Saint-Michel (métro Saint-Michel)

Lundi soir, un officier supérieur de la police israélienne a été tué lorsque sa voiture a été la cible de tirs sur une route près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie. La femme de la victime a été grièvement blessée. Cet officier supérieur était chargé d’opérations de renseignement au sein de la police israélienne, il dirigeait depuis trois ans le directeur de l’unité de collecte du département chargé de la surveillance électronique. Ancien militaire de carrière pendant 25 ans, il avait servi comme lieutenant-colonel au sein de l’unité 8200 de l’armée israélienne, l’équivalent israélien de la NSA, poste qu’il avait quitté pour rejoindre la police. Le ministre israélien de la Sécurité intérieure a déploré « une grande perte pour les services de sécurité ». L’armée israélienne ratisse une partie du village palestinien d’Idhna, à proximité du lieu de l’attaque. Certains habitants avoir été battus par des soldats lors de perquisitions à leurs domiciles.

Palestine: Un officier des renseignements de la police abattu

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés mercredi lors de heurts avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est. Les Palestiniens ont jeté des pierres et des pétards sur la police lorsque celle-ci avait ouvert à des visiteurs juifs les portes du site. La police a riposté avec des grenades assourdissantes et blessé des dizaines de Palestiniens blessés par des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes.

Le mur israélien domine la vie dans le camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem. Il encercle une grande partie du camp. Le seul espace vert qui y existait est situé juste derrière le mur. Avant sa construction, les réfugiés y organisaient des barbecues et récoltaient les olives. Le matin du vendredi 21 mars, des jeunes d’Aida ont percé un trou dans le mur. L’armée israélienne a envahi le camp samedi après-midi pour protéger des entrepreneurs israélien qui ont installé une plaque de tôle sur le trou. 30 minutes à peine après le départ de l’armée, les jeunes retiraient la plaque. L’armée a lancé un autre assaut qui a duré jusqu’au soir. Le dimanche a vu une autre opération militaire israélienne, qui a duré toute la journée: deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles et neuf habitants du camp ont été arrêtés, et plusieurs autres blessés.

L’armée a ré-envahi le camp tôt lundi matin. Des entrepreneurs israéliens ont enlevé les fondations en béton du mur avec une excavatrice. Ils ont ensuite remplacé toute la section endommagée, et coulé du béton dans les fondations, pendant que soldats et policiers tiraient des grenades lacrymogènes et des coups de fusil sur les réfugiés. Au moins 4 jeunes réfugiés ont été blessés entre dimanche 23 et lundi 24 mars. Lundi après-midi, un jeune a été blessé d’une balle réelle à la jambe, d’autres ont été blessés par des balles caoutchouc-acier.

Lundi soir, des forces spéciales en civil ont agressé un jeune soupçonné d’avoir touché aux fondations en béton qui séchaient. L’armée a ré-envahi le camp et un militant bien connu a été arrêté chez lui. Les unités spéciales et des soldats ont attaqué une nouvelle fois le camp pendant la nuit, arrêtant 6 jeunes et blessant un septième par balle. Par ailleurs un soldat a été blessé par des éclats de cocktail Molotov.

La brèche dans le mur à Aida

La brèche dans le mur à Aida