[Edit 29 juillet] Ahed Tamimi a effectivement été libérée aujourd’hui.

Jeudi 26 juillet, la famille de Ahed Tamimi a annoncé qu’elle devrait être libérée ce dimanche. Cependant aucune source judiciaire n’est encore venu confirmer cette déclaration. Après leur libération, Ahed Tamimi et sa mère ont prévu de tenir une conférence de presse dans leur ville natale.

Ahed Tamimi est activiste palestinienne qui était passé à la postérité suite à une vidéo dans laquelle on la voit frapper un soldat israélien dans son village de Nabi Saleh, en Cisjordanie. Elle avait été arrêtée (avec sa mère et sa cousine) et jugée à huit clos par un tribunal militaire irsaélien (voir notre article). Elle avait été condamnée ainsi que sa mère à huit mois de prison et à payer de lourdes amendes. Plus d’infos ici

Ahed Tamimi

Ahed Tamimi

Un jeune Palestinien proche du FPLP a été abattu lundi lors d’un affrontement avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Dheisheh, au sud de Bethléem en Cisjordanie. Arkan Thaer Mizher, 15 ans, a reçu une balle dans la poitrine lors d’un raid des forces d’occupation sur le camp. Deux autres Palestiniens ont été blessés par balle et hospitalisés, et deux autres ont été arrêtés.

Les autorités d’occupation ont déclaré que deux Palestiniens avaient été arrêtés et qu’un tour, utilisé pour fabriquer des armes à feu, avait été découvert. L’intervention israélienne a provoqué une émeute : les habitants du camp ont lancé des engins explosifs improvisés, des cocktails Molotov et des pierres sur les soldats pendant le raid. Les troupes ont riposté avec des tirs réels et d’autres méthodes anti-émeutes, dont des balles de calibres .22. Six autres Palestiniens ont été arrêtés lors de raids avant l’aube dans des camps de réfugiés en Cisjordanie lundi.

Des militants du FPLP emportent la dépouille d’Akran Thaer Mizher

Des militants du FPLP emportent la dépouille d'Akran Thaer Mizher

Dans un communiqué publié le 18 juillet, des dizaines de prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation israélienne se sont déclarés en grève de la faim pour dénoncer la suspension de leurs allocations par l’Autorité Palestinienne.
Depuis avril 2018, 160 prisonniers politiques palestiniens de la Bande de Gaza sont victimes de cette politique de « sanctions ».

Solidarité avec les prisonniers palestiniens !

Solidarité avec les prisonniers palestiniens !

Dimanche 15 juillet, l’armée irsaélienne a mené des raids dans des maisons situées dans le camp de réfugiés de Jalazone au nord de Ramallah. Les habitants se sont révoltés ce qui a mené à des affrontements. L’armée d’occupation a alors tiré à balles réelles blessant neuf personnes. L’armée a également emprisonné sept autres personnes. Deux jours plus tard, quatre enfants Palestiniens, qui jouaient au football, ont été tué sur une plage de la bande de Gaza par des tirs de missiles israéliens.

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

A l’occasion de la Fête nationale française du 14 juillet, des rassemblements pour exiger la libération de Georges Abdallah étaient organisés à Tunis et Beyrouth devant les ambassades de France.
Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes à chaque initiative pour dénoncer le rôle de la France dans le maintien en détention de l’un des plus vieux prisonniers politiques d’Europe. Par ailleurs, la solidarité avec Ahmad Sa’adat (secrétaire général du FPLP emprisonné) était également affichée.

Rassemblement à Beyrouth pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018

Rassemblement à Tunis pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018

Rassemblement à Beyrouth pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018
Rassemblement à Tunis pour Georges Abdallah le 14 juillet 2018

Othman Rami Halles, un adolescent de 15 ans, a été tué par balle hier vendredi par un tir de militaire israélien à l’est de la ville de Gaza. 220 autres Palestiniens ont été blessés lors des manifestations le long de la frontière qui ont tourné en affrontements avec l’armée israélienne. Des engins explosifs, improvisés des cocktails molotov, des pneus enflammés et des pierres ont été lancées en direction des soldats israéliens, blessant légèrement l’un d’eux.

A la frontière de Gaza ce vendredi 13 juillet

Ghassan Kanafani était un écrivain, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Recruté par George Habache en 1953, il avait rejoint le MNA qui devint FPLP en 1967. Kanafani est porte-parole du FPLP dès ce moment, il en rédige le programme politique, marxiste-léniniste, en 1969. Il y a 46 ans, le 8 juillet 1972, Kanafani est assassiné avec sa nièce par une bombe du Mossad placée dans sa voiture.

L’effigie de Ghassan Kanafani brandie pendant les manifestations à Gaza.

L'effigie de Ghassan Kanafani brandie pendant les manifestations à Gaza.

Une nouvelle série d’affrontements a éclaté vendredi après-midi entre des milliers de manifestants palestiniens et des soldats israéliens près de la frontière de Gaza. Les soldats ont tiré des coups de feu et des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants du 15e vendredi de manifestations connues sous le nom de «Grande marche du retour», depuis le 30 mars. Une jeune Palestinienne a été légèrement blessée par les tirs des soldats israéliens alors qu’elle approchait un pneu en feu de la clôture de la frontière.

Les manifestants de Gaza ont lâché une centaine de cerfs-volants et de ballons enflammés vers le sud d’Israël, provoquant de grands incendies dans plusieurs champs agricoles de la région. Un autre Palestinien, Mohammed Abou Halima, 22 ans, est décédé près de la frontière après avoir été blessé à la poitrine par une explosion qui pourrait être une bombe artisanale.

A la frontière de Gaza hier 6 juillet

A la frontière de Gaza hier 6 juillet

Aujourd’hui, le tribunal militaire israélien d’Ofer vient de prolonger de 4 mois l’emprisonnement de la féministe et parlementaire palestinienne du FPLP Khalida Jarrar. Elle est sous le régime de la détention administrative, sans charge ni procès, depuis le 2 juillet 2017.

Free Khalida Jarrar!

Free Khalida Jarrar!

Dimanche premier juillet, le porte-parole du ministère de la Santé palestinien a communiqué le bilan des victimes depuis le 30 mars parmi les participants à la Grande Marche de retour dans la seule bande de Gaza. Ce bilan est de 134 tués et 15 200 blessés par les troupes d’occupation de l’état d’Israel.

Il y avait 16 mineurs et parmi les manifestants tués et 2536 parmi les blessés. Parmi les mineurs tués, on dénombre au moins un enfant âgé de onze ans (voir notre article). De plus parmi les blessés, il y a 231 membres du personnel médical et 175 journalistes qui ont soit été blessé par des tirs à balles réelles ou avec des gaz toxiques. Enfin 40 ambulances ont été endommagées par des tirs de munitions de guerre.

Manifestant blessé à Gaza

Manifestant blessé à Gaza