Un responsable présumé du PCP-SL a été arrêté jeudi à Chiclayo, dans la région de Lambayeque. Gregorio Crisanto Tiquillahuanca, 50 ans, est accusé d’avoir commandé un groupe armé de la « base Maray Huarmaca », appartenant au comité régional du Nord du PCP-SL. Il était recherché à la demande de la Chambre criminelle nationale du terrorisme de Lima. Il a été mis à la disposition de la police judiciaire de Chiclayo, en attendant son transfert à Lima.

Gregorio Crisanto Tiquillahuanca

Gregorio Crisanto Tiquillahuanca

Le 19 juin 1986, les militants du PCP-SL emprisonnés à El Fronton, Lutigancho et Callao s’étaient révolté : l’armée en avait profité pour les massacrer, assassinant 250 d’entre eux. Un mausolée avait été construit à Comas (Lima) par les proches de prisonniers assassinés. Ce mausolée qui contenait les dépouilles de sept prisonniers mais devait en recueillir finalement cinquante

Plusieurs cortèges funéraires d’hommages aux prisonniers maoïstes assassinés avaient eu lieu dans les rues de Comas jusqu’au mausolée. La présidence péruvienne en avait alors ordonné la démolition. En octobre, le Congrès avait voté une loi permettant cette destruction (voir notre article). Elle a eu lieu la semaine passée malgré la protestation des familles.

Les familles des maoïstes assassinés protestant lors de la démolition du mausolée

Les familles des maoïstes assassinés protestant lors de la démolition du mausolée

La justice du Pérou acquitté trois dirigeants du MOVADEF (Mouvement pour l’Amnistie et les Droits Fondamentaux) qui étaient accusé de terrorisme parce que leur organe, Amnistía General, avait qualifié Abimael Guzmán, le « Président Gonzalo » du PCP-SL, de « plus grand intellectuel, philosophe, marxiste, léniniste, maoïste de notre temps ».
Le bureau du procureur antiterroriste, qui avait ouvert une enquête, avait demandé 12 ans de prison pour les dirigeants du MOVADEF Alfredo Crespo, Oswaldo Esquivel Alberto Mego et de Manuel Fajardo (décédé depuis).

Le procès a débuté en décembre 2017 Le juge a estimé que la publication n’avait pas porté atteinte à l’ordre public et qu’on ne pouvait parler de terrorisme. Considéré comme la résurgence légale du PCP-SL, le MOVADEF est confronté à de nombreuses actions légales, visant notamment à l’empêcher de participer aux élections.

Alfredo Víctor Crespo Bragayrac

Alfredo Víctor Crespo Bragayrac

Les policiers de la Direction contre le terrorisme (Dircote) a capturé Abel Humberto Preciado Aguilar, connu comme le « camarade Giancarlo », dans les rues de Chiclayo. Abel Humberto Preciado Aguilar était recherché depuis des années par la police qui l’accuse d’avoir rempli des fonctions importantes dans le PCP-SL, et plus précisément de la propagande de la Zone Est du comité métropolitain de Lima. Il aurait eu la responsabilité dans la revue « El Diario ».

Abel Humberto Preciado Aguilar, connu comme le

Abel Humberto Preciado Aguilar, connu comme le

La Direction contre le terrorisme de la police nationale (Dircote) du Pérou a arrêté un ancien membre de la guérilla du PCP-SL dans la ville d’Ayacucho, dans le sud du Pérou. Vicente Palomino, alias « Colombo », est accusé d’avoir participé à des affrontements contre les forces armées et contre des policiers à Vilcashuamán, Paras et Vischongo, entre autres lieux dans la région d’Ayacucho. « Colombo » aurait responsable de la base de soutien 21 du Comité zonal d’Ayacucho du PCP-SL. Il était recherché depuis le 10 février 2003.

Vicente Palomino, alias

Vicente Palomino, alias

La collégiale A de la Chambre criminelle nationale a admis l’appel en annulation de la peine de réclusion à perpétuité infligée aux membres de la direction du PCP-SL dans l’affaire de l’explosion de la voiture piégée à Lima en 1992 (voir notre article). La défense des dirigeants maoïstes, parmi lesquels Abimael Guzmán et Elena Iparraguirre, avait contesté la condamnation et demandé l’acquittement des personnes condamnées. Du côté de l’accusation, le bureau du procureur conteste l’indemnisation civile de deux millions de soles ordonnée par la décision du Sénat, tandis que le bureau du procureur antidrogue et le bureau du procureur antidrogue conteste l’acquittement du crime de trafic de drogue. Tout indique donc lq tenue d’un nouveau procès.

Procès de l’attentat de 1992 à Lima

Procès de l'attentat de 1992 à Lima

La Direction contre le terrorisme (Dircote) de la police péruvienne a capturé avant-hier Javier Alcántara Choccña, le «camarade Eloy», militant du PCP-SL. Eloy a été capturé dans le district de Querobamba, province de Sucre. Il était recherché pour « crime de terrorisme » en tant que membre du comité régional du PCP-SL et commandant de la sous-base de Querobamba, dont les guérilleros avaient notamment abattu le gouverneur du district de Caiuga.

Arrestation du

Arrestation du

Un militaire péruvien a été tué et un autre blessé hier jeudi dans un affrontement avec la guérilla du PCP-SL. Le militaire, un sous-officier, a été tué dans une fusillade qui a eu lieu dans la province de Huanta, dans la région méridionale d’Ayacucho, qui fait partie de la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM). Un détachement qui faisait une opération de reconnaissance est tombé sous le feu des combattants maoïstes.

Opération antiguérilla dans la région VRAEM

Opération antiguérilla dans la région VRAEM

Le Congrès péruvien a approuvé une loi autorisant la démolition d’un mausolée construit dans le cimetière de Comas, dans le district de Lima, pour les prisonniers maoïstes massacrés par l’armée lors des grandes mutineries de 1986. La décision, qui modifie la loi sur les funérailles, a été prise par la session plénière du Parlement avec 91 voix pour, 1 contre et 9 abstentions. Cette modification devrait permettre de détruire le mausolée dans les semaines qui viennent (voir notre précédent article).

Hommage aux prisonniers maoïstes assassinés au mausolée de Comas

Hommage aux prisonniers maoïstes assassinés au mausolée de Comas

Sixto Benjamín Julca Crisanto, le camarade « Chino », commandant militaire du PCP-SL pour le Huarmaca, a été capturé par des agents des services de renseignements du Département de la lutte contre le terrorisme. Il était recherché pour deux accusations de terrorisme et une pour homicide qualifié. Il est accusé d’avoir participé à l’embuscade survenue à Hualapampa Alta en 1992, au cours de laquelle 14 policiers avaient été tués. Il figurait sur la liste des personnes les plus recherchées du ministère de l’Intérieur qui offrait pour son arrestation une récompense de 20.000 soles.

Sixto Benjamín Julca Crisanto, le camarade

Sixto Benjamín Julca Crisanto, le camarade