Raul Rios Messie Miranda, membre depuis les années ’90 de la direction de la guérilla du PCP-SL de la région de Huánuco a été arrêté dimanche dans le district de Lima Carabayllo. Il est notament accusé d’avoir commandé l’embuscade qui a coûté la vie à un juge et à trois policiers en 2005, et dans cette même année, de l’opération contre le commissariat de Mangayacu où huit membres de la Police Nationale ont été tués.
Il aurait également été responsable de l’organisation, en 2012, les comités de soutien du PCP-SL dans le Huallaga. Il était apparu aux côtés de Florindo Eleuterio Flores, le « camarade Artemio » dans une interview télévisée réalisée en 2006.

Pérou: Arrestation d’un dirigeant maoïste

Quatre membres du Front nord du PCP-SL ont été arrêtés par des agents de la police nationale dans les départements de Piura et de Cajamarca. Parmi eux celui qui est présenté comme le commandant politique di Front nord,, Solomon Julca Julca Filimon Parra Parra, camarade « Antoni », qui est accusé notament de l’attaque de plusieurs bases militaires et de nombreuses embuscades. On également été capturés Marcial Salvador Huamán (70 ans), Germán Salvador Huancas (42 ans ) et Víctor Puelles Huamán (40 ans).

La nouvelle a des arrestations intervient en pleine recrudescence de l’activité de la guérilla maoïste. une colonne du PCP-SL a ainsi dynamité vendredi une tour relais de téléphonie fixe et mobile dans le district de Llochegua. C’est la troisième tour ainsi dynamitée en quelques temps.

Pérou: Arrestation de quatre cadres maoïstes

Les forces de sécurité péruviennes ont attaqué ce qu’elles présentent comme une des principales bases de la guérilla maoïste dans la région de la vallée de l’Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM). Les militaires affirment avoir tué cinq guérilleros, mais n’ont produit aucun corps, ce qui trahit sans doute un « effet d’annonce » propagandiste. Ils affirment également que ce camp était celui d’un des principaux commandants du PCP-SL, Jorge Quispe Palomino, le « camarade Raul », et que l’opération avait pour but de le capturer. Plusieurs effets personnels de ce derniers ont été trouvés dans cette base.

L’offensive de contre-guérilla nommée « crépuscule rouge » s’est déroulée du 23 février au 1er mars dans la zone de la jungle de Vizcatan, dans la région d’Ayacucho. La base avait une cuisine, une grande terrasse pour les réunions politiques, une crèche pour les enfants des guérilleros et un silo. Contrairement à ce que nous écrivions dans notre premier article article sur cette offensive, la « camarade Carmen » n’a pas été capturée. Un guérillera a bien été tuée mais les autorités parlent parfois de la « camarade Carmen », parfois de la « camarade Luisa », deux membres du PCP-SL recherchées de longue date par la contre-guérilla.

Pérou: Suite de l’offensive de contre-guérilla

Un vaste opération de contre-guérilla se déroule actuellement dans la région VRAE, au Sud du Pérou. Dans la province de Huanta, les forces conjointes de la police et de l’armée ont découvert des bases et des dépôts de la guérilla maoïste et un guérillero a été tué dans un accrochage. Les forces de l’ordre ont aussi capturé, suite à un combat à Pampa Aurora (région d’Ayahuanco), une membre recherchée du PCP-SL, la « camarade Carmen ».

Pérou: Offensive de la contre-guérilla

Une opération de renseignement a permis à la police de s’emparer d’un important dépôt d’archives du Comité régional de Huallaga du PCP-SL. L’opération policière a eu lieu dans les environs du village de Soledad, district juridiction José Crespo y Castillo. Pour atteindre la cachette (des bidons enterré) le détachement de policiers a marché pendant plus de trois heures dans la jungle.

Pérou: Découverte d’archives de la guérilla

Une des conséquences de la visite du secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, les 5 et 6 octobre 2012, est le renforcement de la militarisation de la région VRAEM. Les villageois d’Otari viennent de dénoncer la décision du ministère de la Défense du Pérou d’exproprier 480 hectares afin de construire, avec l’aide US, une nouvelle base et un terrain d’aviation dans la lutte contre le PCP-SL et le narco-trafic.

Un juge espagnol a mis en liberté provisoire le docteur Luis Enrique Paredes del Pino, le membre présumé du PCP-SL arrêté dans la ville d’Illescas. Paredes del Pino devra se présenter chaque semaine devant le tribunal et ne peut quitter l’Espagne. Sa double nationalité (espagnole et péruvienne) du médecin influencera la décision de l’extrader ou non vers le Pérou. Les autorités péruviennes ont maintenant 40 jours pour formaliser la demande d’extradition.

Pour combattra la guérilla maoïste, le gouvernement péruvien a prolongé de 60 jours l’état d’urgence dans cinq provinces du nord-ouest du pays (provinces de Marañón, Huamalíes et Leoncio Prado, dans la région de Huánuco, dans la province de Tocache dans la région et la province de San Martín Padre Abad, dans la région d’Ucayali). L’état d’urgence, en vigueur depuis septembre 2011, implique la suspension des droits à la liberté, à l’inviolabilité du domicile et à la liberté de réunion et de mouvement.

Le procureur a demandé la prison à vie pour aujourd’hui Eleuterio Flores Hala, alias « camarade Artemio », dirigeant du comité régional Huallaga du PCP-SL, capturé en février dernier. Artemio représentait la fraction liquidatrice, ouverte à une « solution politique » avec l’Etat péruvien. Les juges ont reproché à Artemio son attitude (il était entré dans la salle avec le poing droit levé, a rejeté l’accusation et refusé de répondre aux questions). L’accusation lui attribue la responsabilité de cinq cents actions armées dans la région forestière Amazone/Haut-Huallaga, ayant entraîné la mort de 60 policiers. Devant le refus de répondre Artemio, l’audience a été suspendue.

Pérou: Perpétuité requise contre « Artemio »