Une campagne de répression visant des syndicalistes indépendants se traduit par der des mesures telles que des suspensions, mutations et radiations. Les autorités algériennes mettent des entraves à la création des syndicats indépendants ainsi qu’à l’organisation et à la participation dans des manifestations pacifiques et des grèves du travail. Les autorités ont bloqué des manifestations, arrêté arbitrairement des militants syndicaux et poursuivi certains d’entre eux au pénal pour l’exercice pacifique de leurs activités syndicales, de même qu’elles ont renvoyé des fonctionnaires suite à des grèves pacifiques et emprisonné des leaders syndicaux pour des accusations à motif politique.

Les libéraux ont souvent réclamé l’instauration d’un service minimum. Le vice-premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) l’a rappelé lorsqu’il est arrivé à la présidence de la Chambre, où se déroulent les négociations. «Cela existe dans beaucoup d’autres pays européens. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible chez nous», a-t-il souligné, en faisant remarquer que le service minimum était déjà d’application dans des domaines comme celui des hôpitaux ou de la police.

Suite à la grève de 13 jours des cheminots en juin pour protester contre la réforme ferroviaire, la direction de la SNCF a porté plainte pour des dégradations contre 19 cheminots de Midi-Pyrénées. En réaction, plusieurs syndicats, la CGT et Sud-Rail notamment, se sont rassemblés jeudi matin devant le siège de l’établissement traction Midi-Pyrénées de la SNCF à Toulouse.

Le trafic avait été fortement perturbé en Midi-Pyrénées où la grève avait été très suivie. D’après les représentants syndicaux, la SNCF veut se venger des grévistes qui n’avaient fait qu’allumer un feu de palette devant un établissement SNCF en signe de protestation.

De quinze jours à un mois de mise à pied voilà ce que onze postiers risquent pour avoir retard2 d’un peu plus d’une heure le départ de véhicules postaux du centre de Laon lors du mouvement de grève du 19 mai dernier. Cette mesure signifie une perte financière importante et peut avoir des conséquences importantes pour la suite de leur carrière. Les conseils de discipline sont prévus à Amiens, à partir du jeudi 28 août.

L’usine de Thunder Bay assemble les nouveaux tramways de Toronto. La compagnie Bombardier était de retour devant les tribunaux aujourd’hui à Thunder Bay, pour tenter de limiter les piquets de grève devant ses installations. Le juge a toutefois reporté sa décision, sans préciser quand il statuerait sur la question.

Les 1000 ouvriers en sont à leur quatrième semaine de grève. Bombardier demande une injonction, soutenant que les grévistes ne respectent pas les termes de l’entente conclue à l’amiable avec le syndicat Unifor au sujet du piquetage. L’attente pour les cadres aux piquets ne devait pas dépasser 25 minutes, explique la porte-parole de l’entreprise, cette règle est violée plusieurs fois, chaque jour, selon elle. Le syndicat accuse Bombardier de vouloir sabrer le régime de retraite des employés. Bombardier envisage d’employer des briseurs de grève ou de déménager la production. En Ontario, l’emploi de travailleurs de remplacement est légal, ce qui n’est pas le cas au Québec.

Canada: Les grévistes de Thunder Bay assignés

Dirigeant du syndicat de la régie des transports de Téhéran et sa banlieue (Sherkat-é–Vahed), Reza Shahabi est en prison depuis juin 2010 où il purge une peine de 6 ans. Il souffre d’insuffisance rénale, d’hypertension, de douleurs dorsales et lombaires, ainsi que d’une sévère arthrose du fait de la détérioration de quatre vertèbres.

Le 1er juin, au lieu de recevoir les soins nécessaires, Reza Shahabi a été transféré dans une prison accueillant des prisonniers de droit commun violents. A cette date, il a entamé une grève de la faim. Au 50e jour de grève de la faim, il a reçu la visite d’un représentant du pouvoir. Celui-ci a constaté la dégradation de son état de santé : hémorragie gastrique, fort amaigrissement, insensibilité des membres, etc. Il lui a alors annoncé qu’il allait être enfin transféré dans un hôpital. Reza a suspendu sa grève de la faim.

Iran: Reza Shahabi enfin hospitalisé

Hier matin, 22 salariés de la Cilam et deux représentants syndicaux devaient être assignés devant le tribunal de grande instance de Saint-Pierre après le mouvement de grève de la mi-juillet. L’audience a finalement été reportée au mercredi 13 août 2014. Ils doivent payer entre 1.000 et 4.000 euros d’astreinte chacun pour avoir bloqué l’accès à l’usine de la zone industrielle n° 2 pendant la grève. Dans l’entreprise, la situation reste tendue. Après un comité d’entreprise, les représentants du personnel ont jugé les propositions de la direction insuffisantes et provocatrices.

Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), estime qu’il nécessaire de lancer un « débat » pour « trouver une solution durable aux grèves qui durent trop longtemps et qui ont un impact négatif sur la vie des travailleurs et sur l’économie », a déclaré le secrétaire général de l’ANC Gwede Mantashe mardi. Le but du débat serait d’avancer « vers l’atténuation des effets négatifs des grèves prolongées sur les travailleurs et l’économie ». Il a fait cette déclaration après que plus de 220,000 travailleurs du secteur de la métallurgie et de l’ingénierie eurent mis fin à une grève de quatre semaines. La grève a été considérée comme la plus grande de l’histoire de l’Afrique du Sud.

Un rassemblement aura lieu ce jeudi 31 contre la répression du mouvement social et syndical suite à la convocation d’un syndicaliste par le conseil de discipline et à la répression de mouvements de grève dans la poste. Une manifestation aura lieu à 13h ce jeudi 31 à Montrouge, 100 rue Maurice Arnoux.

Deux déléguées syndicales tunisiennes de LATelec, filiale de la multinationale toulousaine Latécoère, ont obtenu mardi près de 30 000 euros d’indemnités. Fondatrices en 2011 d’une section syndicale, elles avaient été licenciées en avril 2013, après deux ans de conflit portant sur l’amélioration des conditions de travail. Le bras de fer aura duré plus de trois ans. Il s’est achevé mardi 15 juillet par le paiement de lourdes indemnités de licenciements à des déléguées syndicales de l’usine LATelec à Fouchana, dans la banlieue de Tunis.

Tunisie: La filiale de Latécoère condamnée pour sa répression antisyndicale