Des ingénieurs chinois auraient mis au point un fusil laser capable de mettre le feu à une cible à presque 1km de distance. Il s’agit d’un laser portatif « non létal » capable de provoquer une « carbonisation instantanée » de la peau et des tissus humains. Le fusil, portant le nom, « ZKZM-500 », produirait un faisceau d’énergie invisible à l’œil nu capable de traverser les fenêtres à une distance de 800 mètres. Un appareil suffisamment puissant pour tirer des centaines de coups et « brûler les vêtements en une fraction de seconde, si ceux-ci sont inflammables, provoquer une douleur au-delà de l’endurance humaine.

L’arme pèserait seulement 3 kg, sensiblement le même poids qu’un AK-47 et pourrait être utilisé par des fantassins mais également montés sur des véhicules. Elle serait prête pour une production en série et les premières unités seront probablement confiées à des escouades antiterroristes de la police et de l’armée chinoise. Son but premier étant de déstabiliser un preneur d’otage ou de brûler des pancartes pendant des manifestations.

Un prototype de Fusil Laser

Un prototype de Fusil Laser

Un appel d’offres a été récemment lancé par la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles afin d’obtenir un «camion-barrière» à utiliser lors de manifestation. Le marché public vient d’être ouvert, et si de tels camions anti-émeutes existent déjà à travers le monde (comme le Bozena Riot de la vidéo ci-dessous), la zone de police a dressé un cahier des charges en fonction de ses besoins spécifiques. Parmi les demandes de la police, une barrière atteignant deux mètres de haut et dix de longueur, des barbelés et des caméras pour éviter que les manifestants ne grimpent sur le camion-barrière.

Bozena Riot

Des documents ont été publiée ces derniers jours prouvant que Julian Assange était espionné 24h sur 24 par une agence de sécurité espagnole (Undercover Global S. L) puis équatorienne (Promsecurity) durant son séjour de 7 ans à l’ambassade d’Equateur à Londres dans laquelle il s’est réfugié ces sept dernières années. Cet espionnage avait lieu à la demande des autorités équatoriennes. Par ailleurs les agents de sécurité de l’ambassade devaient tout les jours surveiller chaque mouvement d’Assange, enregistrer ses conversations et prendre note de son humeur. L’équipe a également procédé à un examen de l’écriture manuscrite dans son dos, qui a donné lieu à un rapport de six pages.

Des entrevues entre Assange et son avocat ainsi que des entrevues avec des visiteurs ont notamment été filmées et ce malgré des mesures de sécurité mise en place par Assange telles que l’utilisation d’un dispositif de distorssion des voix. D’autres mesures de sécurité étaient utilisées par Assange telle que l’utilisation d’un dossier recouvrant la feuille de papier sur laquelle il écrivait pour empêcher tout appareil photo potentiel de zoomer sur ses notes.

Au niveau de son extradition, les autorité britannique prétende qu’il ne sera pas envoyé dans un pays où il pourrait risquer la peine de mort. L’audience pour étudier la demande d’extradition vers les États-Unis aura lieu fin février 2020 au Royaume-Uni. En attendant Assange il reste enfermé à la prison de haute sécurité de Belmarsh, dans le sud-est de Londres (https://secoursrouge.org/Grande-Bretagne-Debut-de-procedure-pour-une-eventuelle-extradition-d-Assange).

Julian Assange en train d’être espionné

Julian Assange en train d'être espionné

La police de Londres (Metropolitan Police Service ou The Met) a investi dans le système de reconnaissance faciale Neoface, acheté directement à la société japonaise NEC et soutient depuis l’intégration de sa technologie de reconnaissance faciale que sa marge d’erreur est quasiment négligeable (une seule erreur sur 1000 cas). Mais un rapport indépendant fourni par des chercheurs de l’Université de l’Essex à Sky News, établit que dans 81 % des cas, la technologie identifie des personnes innocentes comme étant des suspects alors qu’ils ne figurent sur aucune liste de personnes recherchées. Il apparait que la police du Met défendait son outil en utilisant une méthode très « particulière »: elle mesure l’exactitude en comparant les correspondances réussies et non les correspondances réussies avec le nombre total de visages traités…

Signalisation de la reconnaissance faciale expérimentale à Londres

Signalisation de la reconnaissance faciale expérimentale à Londres

Les États-Unis se sont dotés, selon le MIT, d’une technologie laser capable d’identifier une personne grâce aux battements de son cœur, à une distance maximum de 200 mètres. Cette technologie intitulée Jentson a été créée par l’entreprise américaine Ideal Innovations Incorporated et est en développement depuis au moins deux ans.

Cette technologie présente plusieurs avantages par rapport à la reconnaissance faciale, le rythme cardiaque étant unique, constant et ne pouvant être ni alteré ou dissimulé. Elle pourrait atteindre une précision de 95% dans de bonnes conditions. Cependant le dispositif ne fonctionne pour l’instant que sur les individus habillés d’un t-shirt ou d’une veste.

L’outil Jetson utilise la vibrométrie laser qui détecte les mouvements d’une surface, causés par les battements du cœur. Les informations récoltées sur chaque individu devront ensuite être comparées à une base de données cardiaques, enregistrée au préalable, pour permettre au dispositif d’identifier avec précision la « signature cardiaque » d’une personne.

Le Pentagone est désormais capable d’identifier une personne grâce à son rythme cardiaque

Le Pentagone est désormais capable d'identifier une personne grâce à son rythme cardiaque

Le Canada et les Pays-Bas ont lancé mercredi un projet pilote permettant aux voyageurs de ne pas présenter leur passeport. A la place, ils doivent posséder une application sur leur téléphone, qui contient l’ensemble de leurs données personnelles. Ce test, baptisé Know Traveller Digital Identity (« Identité connue du voyageur », en français), est dirigé par le Forum Économique Mondial (FEM).

Sur les liaisons Montréal-Amsterdam et Toronto-Amsterdam, les passagers peuvent ainsi stocker sur leurs téléphones l’ensemble des informations personnelles contenues sur leur passeport. Comment ces données sensibles sont-elles protégées. Il s’agit d’un registre décentralisé, public mais surtout infalsifiable, utilisant la technologie blockchain et permettant de garantir la fiabilité des informations. L’identité des passagers sera confirmée par reconnaissance faciale à leur arrivée dans chaque aéroport.

Contrôle à l’aéroport de Montréal

Contrôle à l'aéroport de Montréal

Le 24 juin 2016, la FGTB organisait une grève nationale contre le relèvement de l’âge de la pension. Un appel à la grève qui a été suivi à Anvers où cinq barrages avaient été dressés pour bloquer les accès au port. La police était intervenue pour libérer les routes. À un carrefour où Bruno Verlaeckt le président de la FGTB d’Anvers était présent, les militant·e·s voulaient maintenir le barrage. Le président fut finalement arrêté administrativement et condamné le 29 juin 2018 par le Tribunal de première instance pour « entrave méchante à la circulation » (en vertu de l’article 406 du Code pénal) en sa qualité d’organisateur de l’action syndicale (voir notre article).

Le 26 juin 2019, la Cour d’appel d’Anvers a maintenu la condamnation du président de la FGTB d’Anvers. Les juges l’ont condamné, comme en première instance à une simple déclaration de culpabilité sans peine. Ce jugement va à l’encontre d’une jurisprudence précédente de la Cour d’appel d’Anvers. En effet, en 2004, dans une affaire similaire, la Cour avait jugé que l’objectif premier des grévistes n’était pas d’entraver la circulation, mais de faire connaître les revendications syndicales. Ce nouveau jugement pourrait marquer l’utilisation plus systématique de l’article 406 du Code pénal contre les actions syndicales. La FGTB a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne se laisserait pas intimider par la décision de la cours d’appel.

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

Tom Devoght et Bruno Verlaeckt

Aujourd’hui, deux personnes ont été arrêtées en Belgique dans le cadre d’une enquête du parquet fédéral menée en collaboration avec Eurojust et Europol. Elles sont accusées d’appartenir à certaines des branches militaires du PKK, y compris les Forces de défense du peuple (HPG) et d’avoir recruté et entraîné des combattant·e·s (dans le cadre de camps d’entrainement) dans plusieurs pays européens.

Ces arrestations se sont déroulées à la suite de perquisitions menées dans cinq pays (Autriche, Belgique, France, Allemagne et Suisse) dans le cadre d’une enquête ouverte en 2017 et menée par un juge d’instruction liégeois en collaboration avec le parquet fédéral. Plusieurs réunions opérationnelles et une réunion de coordination à Eurojust (l’unité de coopération judiciaire de l’UE) ont servi de plate-forme pour échanger rapidement des informations sur les affaires et coordonner les différents étapes de l’enquête ainsi que les arrestations.

Combattant·e·s du PKK (archives)

Combattant·e·s du PKK (archives)

Mardi 11 juin, des dizaines de personnes qui fait un don sur la cagnotte Leetchi pour soutenir Christophe Dettinger ont été convoqués par la police. Cette cagnotte, lancée après l’arrestation de l’ex-boxeur dans le cadre d’une manifestation des Gilets Jaunes, avait permis de récolter 130.000 euros. Au bout de quelques jours cette cagnotte avait été suspendue par la plateforme Leetchi sur demande du gouvernement. Il semble ici que cette plateforme ait communiqué aux autorités les noms de donateurs et des donatrices à la cagnotte.

Rappelons que Leetchi collabore avec les autorités et bloque régulièrement l’argent récoltés pour les cagnottes de solidarité avec les militant·e·s (voir notre article). Évitez Leetchi ! Ces convocations interviennent à huit jours de la décision concernant l’attribution ou non de cette cagnotte à Christophe Dettinger.

La leçon de boxe de la passerelle Sengor

La leçon de boxe de la passerelle Sengor

Des propositions demandant une interdiction de vendre sa technologie de reconnaissance faciale aux forces de l’ordre, ainsi qu’une étude indépendante sur les usages de la technologie Rekognition, ont été rejetées lors de l’assemblée générale d’Amazon. Ces motions présentées par des actionnaires inquiets des menaces possibles pour la vie privée et les droits civiques liées à cette technologie. Ils faisaient notamment valoir que plusieurs services de police testent ce système qu’Amazon aurait proposé à la police aux frontières, susceptible de s’en servir pour surveiller les migrants.

L’an dernier, dans une lettre ouverte, plus de 30 groupes militants dirigés par l’American Civil Liberties Union (ACLU) avaient exhorté Amazon à cesser de fournir sa technologie de reconnaissance faciale à la police. Des travailleurs d’Amazon avaient fait la même demande (voir notre article)Des enquêtes ont montré que de tels programmes sont sujets à erreur, en particulier lorsqu’il s’agit d’identifier des personnes non blanches. Les militants arguent en outre du fait que ces systèmes permettent de constituer une importante base de données d’informations biométriques qui peuvent être utilisées de façon abusive.

San Francisco est devenue la semaine dernière la première ville des Etats-Unis à interdire l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale par la police et d’autres agences gouvernementales.

Les performances de Rekognition

Les performances de Rekognition