Tanguy F., le manifestant qui avait frappé et mis knock-out le Commissaire Vandersmissen sera jugé dès ce vendredi 17 juin au Palais de Justice de Bruxelles (Place Poelaert). Un rassemblement de solidarité y est organisé à 8h, selon un article posté sur Indymedia.

Merci Tanguy

Lors de la très violente manifestation d’hier à Paris, les CRS ont attaqué un groupe de manifestants qui tentaient de prêter assistance à un homme inconscient après s’être pris une grenade en tir tendu dans la nuque. Les CRS commencent par tenter de gazer les manifestants avant d’intervenir à coups de matraques. Un deuxième homme tombe lui aussi inconscient après s’être pris un coup de télescopique sur la tête. Au vu de ces images hallucinantes, c’est pratiquement un miracle que la police n’ait pas encore tué de manifestant contre la loi travail tant elle s’applique à « ne pas carresser » les manifestants, comme un CRS l’ordonne dans la vidéo.

Les CRS s’acharnent sur les blessés

Les CRS s’acharnent sur les blessés

Suite aux récentes attaques islamistes en France -dont l’une a visé un policier et sa femme à leur domicile- et aux « menaces imminentes » qui viseraient la Belgique, les policiers français sont autorisés depuis hier à ramener leur arme de service à la maison, ceux de la région bruxelloise le sont depuis aujourd’hui au motif que les attaques islamistes viseraient plutôt les policiers que les civils. Les policiers bruxellois qui choisiront de rentrer armés devront garder leurs munitions dans une armoire fermée séparées de l’arme.

Si le niveau OCAM (analyse de la menace) est maintenu au troisième niveau d’une échelle qui en compte 4, il n’est pas exclu que ce niveau soit remonté sous peu.

Perquisition à Bruxelles

Pour surveiller les mouvements de foule lors de l’Euro 2016, la Mairie de Lille a acheté un logiciel au fournisseur téléphonique SFR, « SFR Geostatics » qui permet de cartographier en temps réel les déplacements de foules grâce aux téléphones des utilisateurs. SFR utilise habituellement le logiciel à des fins de marketing, la CNIL a « validé » l’utilisation du logiciel, le jugeant respectueux de la vie privée des utilisateurs.

France: À Marseille, SFR et la police geolocalisent en masse

Une nouvelle arme « moins léthale » est apparue aux côtés des policiers anti-émeute français depuis le début du mois d’avril dernier, elle impressionne par son gabarit. D’abord prise pour un Arwen 37, une ‘sulfateuse flashball’, par les observateurs, l’information est finalement niée par un officiel français qui précise que l’arme est utilisée comme « lance-grenades à répétition ». Finalement, l’arme est identifiée comme un Penn Arms PGL 65-40, qui peut effectivement servir de lance-grenades, mais aussi de lanceur d’autres projectiles puisque son fabriquant en offre plusieurs, dont des balles en plastique. Elle a déjà fait plusieurs blessés graves aux USA -parmi le mouvement Occupy- et a tué un manifestant en Palestine. L’arme est prévue pour effectuer des tirs tendus, ce que les policiers français ne sont pas censés faire, mais il est peu probable que l’un d’entre eux ait un problème à s’habituer.

Penn Arms PGL 65-40

Penn Arms PGL 65-40

Avec les progrès de la reconnaissance automatique des images, il sera simple pour la police de reconnaître un suspect ou une victime à partir de ses tatouages, en les comparant à ceux contenus dans une base de données. En France, la société Safran y travaille déjà au sein de sa filiale Morpho, grâce à une technologie acquise auprès de l’Université du Michigan. Le logiciel utilise des caractéristiques telles que la couleur, la forme et la texture pour faciliter l’identification automatique des individus en comparant un tatouage avec des banques d’images stockées dans les bases de données de la police.

Mais il y a plus : aux États-Unis le National Institute for Standards and Technology (NIST) travaille main dans la main avec le FBI pour mettre en œuvre, non seulement une identification des individus à partir de leurs tatouages, mais aussi un profilage psychologique de la personne en fonction des tatouages qu’elle a choisi. Le principe consisterait par exemple à déterminer les symboles de certains groupes ou courant de pensée pour profiler l’individu. Aux USA, un adulte sur 5 est tatoué. Plus la base de données sera riche et finement renseignée, plus les algorithmes d’apprentissage-machine pourront être performants et précis.

Le NIST avait déjà organisé l’an dernier un concours de reconnaissance de tatouages (Tatt-C), en fournissant aux 19 organisations participantes (dont 8 entreprises privées) un échantillon de quelques 15;000 tatouages renseignés, la plupart issus de photos de prisonniers prises sans leur consentement. Mais il s’apprête à lancer une seconde phase en interne, dit d’évaluation (Tatt-E), basée sur 100.000 photos fournies par la police et l’administration pénitentiaire.

Tatouage de prison (USA)

Tatouage de prison (USA)

Depuis le survol par des drones de centrales nucléaires à l’automne 2014, l’État français s’est saisi du problème, lançant des appels d’offre pour des programmes de détection et de neutralisation des drones. Aucun attentat n’a encore été commis par un drone de loisir même si en avril 2015, un drone contenant des produits radioactifs avait atterri sur le toit de la maison du premier ministre japonais Shinzo Abe. Un exercice d’entraînement qui a eu lieu en avril dernier à Saint-Étienne imaginait qu’un drone déverse des produis chimiques dans la foule du stade, qui accueillera trois matchs de l’euro. Pour éviter ce scénario catastrophe, dix stades et 24 centres d’entraînement seront pourvus de zone d’interdiction aérienne et équipés de système anti-drones pendant l’Euro de football. La gendarmerie avait déjà développé un système de drones «renifleurs» capables de localiser grâce à des capteurs à technologie infrarouge le télépilote d’un drone malveillant. Mais il s’agirait là de technologies différentes.

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Avec internet et les réseaux sociaux, la police doit faire face à une masse toujours plus conséquente d’informations. Comme cette information demeure fragmentée et n’arrive dans les systèmes centraux qu’une fois validée, la première étape du plan pluriannuel iPolice (« intelligent policing ») est de mettre en place de nouvelles applications qui lient les données entre elles et rendent le cloud working possible. La rédaction des procès-verbaux ne devra plus se faire à domicile pour les agents, mais aura lieu sur le terrain. Les données seront alors directement disponibles sur le serveur central. iPolice disposera également d’un puissant système de recherche. Combiné avec les fonctions d’alarme, il devrait devenir un dispositif interactif capable d’évaluer le risque, de détecter les réseaux criminels et de relier de nouveaux éléments à d’anciennes requêtes visant des suspects ou des véhicules. Il permettra à la police à engager plus rationnellement ses moyens.

Le coût de iPolice est évalué à 95 millions d’euros, puisés dans l’enveloppe de 400 millions d’euros dégagée par le gouvernement fédéral à la suite des attentats de Paris. La mise en place du système ne sera probablement pas terminée d’ici la fin de l’actuelle législature en 2019.

Quinze millions d’euros supplémentaires seront également consacrés à la modernisation du procédé de partage d’informations au sein de la police. A côté du travail opérationnel de la police, d’autres données circulent également. C’est aujourd’hui principalement le cas via l’intranet de la police. Le système « Enterprise Cloud Solution » concernera toute la police intégrée. La police fédérale procède déjà à l’implémentation de cette nouvelle manière de travailler, tandis que les fonds supplémentaires doivent élargir le déploiement de cette technologie aux zones de police locale.

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Jusque-là, en biométrie, pour capter l’iris d’un œil il fallait que que la personne s’approche de près d’un capteur, comme c’est le cas dans les aéroports. Le Cylab Biometrics Center de l’université Carnegie Mellon, à Pittsburgh (Etats-Unis), vient de développer un prototype capable de contrôler un iris jusqu’à douze mètres de distance. Y compris s’il s’agit d’un reflet, comme dans cette vidéo de démonstration et même si la personne est en mouvement.

L’idée consiste à réduire la résolution de l’image captée : à 200 pixels pour le diamètre d’un iris, on peut placer le scanner à huit mètres ; à 150 pixels, on peut reculer à douze mètres. L’opération se base sur l’utilisation de longueurs d’onde de lumière proche infrarouge, projetée par des panneaux lumineux placés de part et d’autre du scanner. L’image ainsi récupérée est ensuite transmise à un logiciel où elle est analysée pour être comparée à une base de données d’iris associés à des photographies et des noms. Chaque iris étant, comme les empreintes digitales, unique et propre à une seule personne.

Identification par l’iris

Identification par l'iris

La Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris vient d’être équipée d’un nouveau véhicule blindé: le Titus. Fabriqué par Nexter autour du châssis 6X6 Tatra, d’un prix s’élevant à 2,4 millions d’euros, le nouveau véhicule blindé mesure 6 mètres de long, 2,5 mètres de large et pèse 20 tonnes. Il peut porter 13 hommes équipés et peut atteindre jusqu’à 110 km/h. Il est équipé de quatre trappes pour le tir à couvert. Et son blindage résiste à tout genre d’attaques : tirs, IED jusqu’à 150kg, agents biologiques, chimiques et radiologiques.

Le camion d’assaut Titus

Le camion d'assaut Titus