Le parquet général a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 20 février dernier. Cette cour d’appel, sans remettre en cause la libération de Georges obtenue en première instance le 15 novembre 2024, avait inventé de l’ajourner à une nouvelle audience, fixée au 19 juin prochain, afin qu’il « justifie d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », une « mesquinerie juridique » inédite selon l’avocat de Georges. Dans cette nouvelle démarche le parquet (qui dépend directement du pouvoir) est dans son rôle qui consiste depuis toujours à tout faire pour maintenir Georges Abdallah en prison. La Cour de cassation, elle, si elle ne rejette pas ce pourvoi, pourra décider ou non de casser la décision de la cour d’appel, totalement ou partiellement. Elle pourrait aussi décider de renvoyer l’affaire devant une autre cour d’appel pour qu’elle soit rejugée.

La cour d’appel de Paris a reporté ce jeudi au 19 juin sa décision sur la libération du militant propalestinien Geoges Adballah détenu depuis 40 ans. La cour a ajourné sa décision afin que le détenu de 73 ans puisse justifier de l’indemnisation des parties civiles, selon une source judiciaire et son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, qui a dénoncé devant la presse « une mesquinerie juridique ». Georges Ibrahim Abdallah s’est toujours refusé à cette indemnisation. La préfecture de police a interdit des manifestations de soutien prévues mercredi soir en région parisienne, estimant qu’elles pourraient troubler l’ordre public. A Toulouse, plusieurs centaines de personnesse sont rassemblées pour réclamer la libération de celui qui compte parmi les plus anciens détenus du pays (photo). D’autres initiatives ont eu lieu, notamment à Bruxelles.

Le mercredi 19 février prochain, veille du rendu de la Cour d’Appel de Paris, sera une journée internationale d’action pour faire en sorte que,  le 20 février, Georges Abdallah soit effectivement libéré. Des initiatives sont prévues dans de nombreuses villes de France (à Paris, place de la République à 18h30, à Toulouse, métro Jeanne d’Arc, 18h30) et dans plusieurs autres pays.

Voir le communiqué du Secours rouge international

Tag à Tripoli (Liban)

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Le 15 novembre 2024, le tribunal d’application des peines de Paris ordonnait la libération de Georges Abdallah, détenu depuis maintenant plus de 40 ans. Le parquet antiterroriste a immédiatement fait appel et une audience s’est tenue le 20 décembre. La décision sera rendue ce 20 février 2025. Dans le cadre de la campagne internationale pour libération du camarade, nous vous invitons à une projection du film « Fedayin, le combat de Georges Abdallah ». Ce documentaire, sorti en 2021 et produit par le Collectif Vacarme(s) retrace l’histoire de ce militant communiste libanais emprisonné en France depuis 1984 pour son engagement en faveur de la Palestine. La projection se déroulera ce dimanche 9 février à 16h au Local Sacco et Vanzetti (54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles).

Le 15 novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a ordonné la libération de Georges Abdallah, détenu depuis maintenant plus de 40 ans. Le parquet antiterroriste a immédiatement fait appel et une audience s’est tenue le 20 décembre dernier. La décision sera rendue le 20 février prochain. Si la Cour confirme la décision de novembre, cela signifiera la libération effective de notre camarade. C’est donc le moment d’un (ultime?) effort de mobilisation. A l’appel de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah et plusieurs organisations, une manifestation de soutien est organisée à Paris le samedi 8 février dès 14H au départ de la place de la République.

Le 15 novembre dernier, le tribunal d’application des peines antiterroriste avait rendu sa décision de libération de Georges Abdallah sous condition de quitter le territoire France et de ne plus y revenir. Le parquet ayant fait appel de cette décision (appel suspendant la libération), l’audience de la cour d’appel de Paris s’est tenu ce jeudi 19 décembre une audience. La décision sera rendu le 20 février 2025. En prévision de cette audience, un appel à une journée d’action le 21 décembre avait été lancée par la campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah.

Ce samedi s’est tenu une manifestation à Paris avec plus de 4000 personnes dans les rues de la ville. Des actions ont également eu lieu dans différentes villes de France ainsi qu’en Belgique et en Suisse. Une manifestation s’est aussi organisée à Bordeaux et une mobilisation était organisée à Annecy.

Mais des actions avaient commencé à s’organiser en France depuis le 6 décembre (date à laquelle Georges Abdallah aurait du être libéré). Des militant.es ont organisé dans différentes villes des actions de soutien à la Palestine et à Georges Abdallah devant des préfectures, certain.es militant.es se menottant aux grilles des préfectures de Police.

Voir la video sur le site la cause du Peuple

Paris

Bruxelles – Lien vers la video

Lien vers la vidéo de la mobilisation à Genève

 

L’audience décisive (en appel) pour la libération de Georges Abdallah aura lieu le jeudi 19. C’est le samedi 21 décembre, entre cette audience et le prononcé, qu’une journée internationale d’action aura lieu. Un appel à été lancé pour une large participation à une manifestation à Paris et pour des rassemblements et des actions solidaires dans les pays voisins de la France.

Le Tribunal d’application des peines (TAP) avait accepté vendredi 15 novembre la onzième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah (voir notre article). Le parquet avait fait appel. La date fixée pour l’audience d’appel est le jeudi 19 décembre. Pour augmenter la pression en vue de cette échéance, une journée nationale d’action pour la libération de Georges Abdallah aura lieu ce vendredi 6 décembre.

Georges Abdallah, en plus d’être emprisonné depuis 40 ans en France, était également poursuivi en Italie toujours dans le cadre de son engagement au sein des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Plus spécifiquement, il était accusé « d’importation d’armes de guerre et de matériel explosif à des fins terroristes » en relation avec des événements qui se sont déroulés à Trieste, précisément, il y a quarante ans. À cette occasion, un militant qui aurait été affilié aux FARL, avait été arrêté dans un train au col d’Opicina, transportant plus de sept kilos d’explosifs plastiques. Georges était accusé d’avoir organisé le transport. Hier, 26 novembre 2024, le tribunal de Trieste a cependant prononcé la prescription dans le cadre de ce dossier.

Georges attend donc désormais à la prison de Lannemezan, la décision en appel qui doit se prononcer sur sa demande de libération (voir notre article).

Le tribunal d’application des peines a admis Georges Abdallah au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 6 décembre prochain, « subordonnée à la condition de quitter le territoire national et de ne plus y paraître ». Le parquet national antiterroriste a annoncé faire appel de cette décision. Aujourd’hui âgé de 73 ans, Georges est libérable depuis 1999. Ses dix précédentes demandes de libération conditionnelle avaient toutes été retoquées, sauf une. En 2013, une décision de justice autorisait sa libération sous réserve qu’il fasse l’objet d’un arrêté d’expulsion. Mais Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, ne l’a jamais pris, torpillant ainsi la décision de justice. La décision d’aujourd’hui ne requiert plus cet arrêté: la procédure en appel (qui devrait statuer dans 2 ou 3 mois) sera donc peut-être la dernière étape.