Le deuxième procès public de Carmen Villalba est l’occasion d’un déploiement de force exceptionnel: police, police anti-émeute, experts en explosifs, etc. La guérillera, dirigeant de l’Armée du Peuple Paraguayen (EPP) est jugée cette fois pour prise d’otages et risque 12 ans de prison pour des faits remontant au 11 juin 2007, lorsque Carmen Villalba a pris en otage un fonctionnaire de prison. Elle purge déjà actuellement une condamnation de 18 ans de prison.

Carmen Villalba

Carmen Villalba

L’application Mobile Justice CA, conçue par l’association American Civil Liberties Union (ACLU), voit le jour en plein regain de tensions et de manifestations en réaction à une série de décès d’afro-américains détenus ou confrontés à des policiers blancs. Les vidéos enregistrées avec l’application Mobile Justice CA peuvent être envoyées aux bureaux locaux de l’ACLU pour dénoncer de possibles violations de droits civiques par la police. Disponible pour téléphones Android ou iphone, elle permettra d’assurer que les vidéos sont stockées même si le téléphone est perdu, cassé ou prélevé. L’application peut aussi permettre d’envoyer des alertes à d’autres pour les appeler à se rendre sur un lieu donné ou pour documenter un incident.

L’application Mobile Justice

L’application Mobile Justice

Alors qu’au mois de janvier, un syndicaliste CGT, dénonçait vivement auprès de sa direction les conditions de travail qui se dégradent chez Ingrédia Saint-Pol, celui-ci s’est fait licencier le 24 mars ainsi qu’un collègue très proche de lui. Un rassemblement a eu lieu le 27 mars exigeant leur réintégration, qui a réuni une soixantaine de personnes. La pression a été mise avec blocage de l’accès de l’usine aux camions.

Rassemblement solidaire devant Ingrédia Saint-Pol

Rassemblement solidaire devant Ingrédia Saint-Pol

Un maoïste présumé a été abattu vendredi dernier et un autre arrêté après une fusillade avec la police dans le district de Kondagaon, dans le Chhattisgarh. Phool Singh, dont les autorités disent qu’il était le commandant de l’escouade de Barda du CPI(Maoïst), a été tué durant une confrontation entre des guérilleros et les policiers dans les forêts à proximité du village de Ghanora tôt vendredi matin. Ayant appris qu’un campement maoïste avait été érigé dans la zone, du personnel avait été mobilisé pour organiser une vaste opération de ratissage, laquelle se serait donc conclue par cette fusillade.

Dans la nuit de mardi 28 à mercredi 29, une trentaine de slogans anarchistes, anticapitalistes et antifascistes avaient redécoré des locaux privés et publics en centre-ville, mais aussi des véhicules et des distributeurs automatiques. Grâce aux caméras de sécurité mais aussi au signalement de riverains, la police a pu arrêter deux hommes et deux femmes âgés de 19 à 32 ans. Le conseil municipal décide de porter plainte contre les auteurs. Les quatre personnes, qui se revendiquent zadistes, sont sortis de garde à vue. La voiture de l’un d’entre eux a été saisie et ils sont convoqués devant le juge le 23 juin.

Une banque taguée boulevard de la République à Agen

Une banque taguée boulevard de la République à Agen

Une grande offensive de l’armée gouvernementale contre l’ELN a été déclenchée le 18 avril. Des bombardements ont eu lieu à dans le Bagadó, dans les secteurs de Mutatá, Santa Isabel, la Esperanza, Limón, Alto Palmira, Kimpara, Quebradamonte, Alto Playa, Iguanero et Vivícora, provoquant des déplacement de populations indigènes.

Quatre guérilleros de l’ELN ont été tués lundi 20 avril dans une opération menée par l’armée et la police dans le nord-ouest de la Colombie dans le département de Choco (nord-ouest). Le commandant en seconde du front Manuel Hernandez el Boche, de l’ELN, a été abattu, ainsi que trois autres guérilleros assurant sa sécurité. Le 1er mai, des troupes de la 15e brigade de l’Armée a capturé « ‘Wilmar » ou « Piquiña », le commandant en second du Front Cacique Calarca, dans la localité de Tadó, toujours dans le Chocó. Plusieurs combattants ont été blessés dans cette opération.

Le commandant

Le commandant

Le ministère américain de la Justice a annoncé vendredi un programme pilote de 20 millions de dollars destiné à équiper les policiers de mini-caméras individuelles, après plusieurs bavures ayant entraîné la mort d’hommes noirs ces derniers mois. Cette enveloppe permettra d’octroyer des subventions pour l’achat de mini-caméras à hauteur de 17 millions de dollars, de fournir une formation et une assistance technique pour 2 millions tandis que le million restant sera destiné à développer des outils d’évaluation pour établir les pratiques en la matière (y compris sur l’utilisation de ces images en justice). Ce programme s’inscrit dans le cadre de la proposition du président Obama en décembre dernier d’investir 75 millions de dollars sur trois ans pour acheter 50.000 caméras individuelles et en équiper les forces de l’ordre du pays.

Mini-caméra équipant la police du Colorado

Mini-caméra équipant la police du Colorado

La guérilla maoïste a mené une embuscade pour libérer Robert Rivas et Jojean Alameda, deux militants qui avaient été arrêtés lors d’un contrôle dans Diatagon, Lianga (Surigao del Sur) le 13 février. Les deux militants qui devaient assister à une audience à Lianga ce lundi 27 avril. Les guérilleros ont attaqué le convoi avec des armes automatiques sur la route de Tandag City, à hauteur de la localité de Barangay Amontay. Deux gardiens ont été tués. Deux autres blessés, ainsi qu’un des deux prisonniers, Robert Rivas. Les guérilleros sont parti en emmenant Jojean Alameda et deux gardiens qu’ils ont fait prisonniers. Ils ont aussi emporté deux fusils M4 et 5 pistolets. Ils ont incendié le fourgon pénitentiaire et laissé sur place les trois blessés qui ont par la suite été hospitalisés.

Une vaste opération de ratissage par des forces de la police et de l’armée a eu lieu dans la région. Un accrochage a eu lieu jeudi 30 entre les combattants de la NPA et un détachement de la 4e division d’infanterie dans le voisinage de Sitio Boringon, Barangay Mahaba, le lendemain à l’aube. Un groupe mixte de policiers, de fantassins et de membre des forces spéciale a eu un accrochage avec un groupe de neuf guérilleros. Ceux-ci ont pu décrocher, laissant une arme et un peu de matériel sur le terrain. Vendredi premier mai, un second accrochage à eu lieu à Sitio Magipang, Barangay. La fusillade a duré 40 minutes et là encore, les combattants de la NPA ont pu décrocher en abandonnant un peu de matérial.

Dans le bras de fer qui l’opposait à ses salariés, en grève depuis plusieurs semaines, la direction de Tisséo (transports publics à Toulouse) elle a été déboutée par le tribunal de grande instance qui avait jugé l’affaire en audience mercredi. Elle lui demandait de se prononcer sur les opérations de filtrage et de tractage mises en place par les salariés et syndicats à la sortie des dépôts de bus et pour lesquelles elle avait porté plainte. «Les perturbations réelles constatées du service de Tisséo ne constituent pas un trouble manifestement illicite», indique hier jeudi la juge dans les motifs de sa décision sur le fond, qui ajoute : «Il n’est pas rapporté la preuve d’une situation de blocage direct ou indirect».

Pour la juge, le retard pris lors des distributions de tracts est d’une à douze minutes en moyenne. Or, Tisséo qui se plaint d’un décalage de plusieurs heures pour la sortie des bus. Le tribunal a aussi rejeté la désignation d’un huissier de justice pour recueillir le nom des agents qui procéderaient à un blocage et leur condamnation éventuelle sous astreinte. Le tribunal a même condamné Tisséo aux dépens et à rembourser, au total, 3.600 € aux quatre syndicats pour leurs frais de justice. L’intersyndicale a annoncé que le mouvement de grève, d’actualité ce jeudi, reprendrait lundi, après le 1er mai.

Filtrage et tractage chez Tisseo à Toulouse

Filtrage et tractage chez Tisseo à Toulouse

Le 1er Mai s’est terminé en multiples affrontements entre policiers et manifestants anti-capitalistes ce soir au centre-ville de Montréal. Plusieurs personnes ont été interpellées, un policier a été blessé au visage et des voitures ont été vandalisées.

La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) indiquait clairement: «le but de la manifestation sera de perturber autant que possible les activités commerciales habituelles de ce secteur de la ville. Cette manifestation vise à déranger l’ordre établi, car c’est le but de toute manifestation digne de ce nom». Dès le départ au Square Phillips, un affrontement a éclaté entre les forces de l’ordre et quelques manifestants. Un policier a alors utilisé du poivre de Cayenne. Environ 15 minutes plus tard, la police de Montréal déclaré la manifestation illégale à la suite d’un second affrontement. Les policiers de Montréal aidés par leurs collègues de la Sûreté du Québec, ont alors utilisé des gaz irritants et des bombes assourdissantes ont été envoyés sur la rue Sainte-Catherine. Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes ont rapporté que des passants ont été incommodés, dont un enfant en bas âge. La foule s’est en petits groupes groupuscules pourchassés dans les heures suivantes aux quatre coins du centre-ville.

Affrontements au 1er mai anticapitaliste à Montréal

Affrontements au 1er mai anticapitaliste à Montréal

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