La police sud-africaine s’est une nouvelle fois affrontée jeudi avec les étudiants du campus de Westville de l’Université de KwaZulu-Natal. Douze étudiants ont été arrêtés pour violence publique. Dix-autres étudiants avaient été arrêtés lors de précédents affrontements (voir notre article). Les étudiants ont aussi affrontés les vigiles sur le campus et incendiés deux maisons de gardes. Ils ont utilisé différents objets, dont des meubles, pour bloquer la route principale entre les résidences. Des canons à eau et des gaz lacrymogènes ont été utilisés par la police. Les manifestations ont commencé lundi après que les étudiants aient soulevé des questions relatives au programme d’aide financière aux étudiants, aux services de navette, et aux commodités dans certaines résidences.

Le campus après les affrontements

Le campus après les affrontements

Dix-sept étudiants ont été arrêtés pour violence après s’être heurtés à la police sur le campus de Westville de l’Université du KwaZulu-Natal (UKZN) hier lundi. A l’origine, une manifestation étudiante avait eu lieu après que les étudiants aient soulevé des questions concernant le programme d’aide financière aux étudiants, les horaires des services de navette et les commodités dans certaines résidences. Quelques centaines d’étudiants rassemblés devant les portes du campus ont lancé des pierres sur la police et les vigiles, endommageant des véhicules de police. Le 8 août déjà, l’université avait suspendu ses cours sur le campus de Westville à la suite d’une confrontation violente entre la police et des étudiants.

Déploiement policier devant l'UKZN

Déploiement policier devant l’UKZN

Après deux jours de paralysie suite au déclenchement de la grève générale et illimitée de l’inter-centrale CNTG/USTG qui proteste contre la hausse du prix du carburant, une certaine reprise des activités a été remarquée dans la ville de Labé. Les responsables syndicaux de la ville, déterminés à faire respecter le mot d’ordre de grève en empêchant toute activité jusqu’à la baisse du prix du carburant, sont descendus sur le terrain pour convaincre les commerçants à cesser leurs activités. Aussitôt, une équipe d’agents de sécurité est arrivée sur le terrain pour les en empêcher. Les affrontements à coups de gaz lacrymogènes et d’échange de jets de pierres font quelques blessés légers.

Finalement, les forces de l’ordre décident de se replier sous la pression de la population. De leur côté, les syndicalistes rentrent à leur siège. Et c’est là qu’ils ont été surpris par des agents de sécurité plus nombreux et déterminés à régler leurs comptes. Ils ont aspergé les syndicalistes de gaz lacrymogènes et les ont sérieusement molestés. Les agents ont cassé les vitres des véhicules qui étaient garés sur les lieux à l’aide de cailloux et endommagé les motos. Ils ont procédé également à quelques interpellations. Cette situation a irrité plusieurs jeunes qui ont érigé des barricades dans la rue pour dénoncer les agissements des forces de l’ordre.

Affrontements à Labé

Affrontements à Labé

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La grève générale et illimitée déclenchée ce lundi 23 juillet par la confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) a fait l’objet de mesures répressives. Depuis l’aube la bourse du travail est encerclée par des éléments des forces de l’ordre. Des syndicalistes qui avaient débuté la marche à Kaloum ont été brutalisés et dispersés au niveau du marché Niger.

Déploiement de forces répressives en Guinée

Déploiement de forces répressives en Guinée

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Quatre syndicalistes ont été arrêtés le 12 juillet a Conakry suite à des manifestations ayant émaillé la grève syndicale contre la hausse du prix du carburant. Selon les autorités, ces syndicalistes ont été arrêtés pour avoir empêché la circulation dans certains quartiers de Conakry. L’inter-centrale a organisé une marche pacifique mardi 17 pour exiger, en plus la diminution du prix du carburant, la libération des syndicalistes arrêtés. Après trois semaines de la grève perlée, les syndicats ont décidé à partir du lundi prochain une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire.

Les arrestations à Conacry

Les arrestations à Conacry

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Cela fait déjà plusieurs semaines que la tension est palpable à Faraba Banta, petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de Banjul. Les habitants craignent que l’exploitation de sable n’aboutisse à la destruction de leur environnement et de leurs rizières. Des manifestants s’étaient rassemblés ce lundi 18 juin pour défendre leur environnement et pour protester contre l’exploitation du sable. L’unité de la police détachée sur place depuis le début du mois est intervenue pour disperser les manifestants et a tiré à balles réelles, tuant deux jeunes manifestants.

Les corps des victimes gisant à l'hôpital Edward Francis, à Banjul

Les corps des victimes gisant à l’hôpital Edward Francis, à Banjul

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Avant-hier mardi, un étudiant en lettres de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Mouhamadou Fallou Sène, 25 ans, à été tué lors de heurts avec les gendarmes. Mouhamadou Fallou Sène a été tué par balle, selon les étudiants. Les étudiants de Saint-Louis, qui réclamaient le paiement de leurs bourses, avaient décidé de se servir sans payer pendant 48 heures dans les restaurants de la cité universitaire. Le rectorat avait fait appel aux forces de l’ordre pour empêcher cette action, ce qui a déclenché les affrontements.

Suite à ce décès, de nouveaux heurts entre étudiants et forces de l’ordre ont éclaté hier mercredi dans plusieurs universités du Sénégal. A Dakar, les étudiants lançaient des pierres sur la police, qui répliquait par des tirs de grenades lacrymogènes, aux abords de l’Université Cheikh Anta Diop, la plus grande du pays, où des événements similaires s’étaient déjà déroulés la veille. A Ziguinchor (sud), la plus grande ville de Casamance, des étudiants ont également affronté la police, qui a là aussi fait usage de gaz lacrymogène.

Les affrontements hier mercredi à Dakar

Les affrontements hier mercredi à Dakar

Le mardi 15 mai, les travailleurs de la mine de charbon Optimum dans la région de Mpumalanga exigeaient le paiement des salaires et des primes en souffrance. Lors de la manifestation non autorisée, la police a tiré des balles en caoutchouc et agressé les travailleurs qui manifestaient devant la mine. Huit travailleurs, membres du Syndicat national des mineurs (National Union of Mineworkers – NUM) ont été arrêtés. Ce mercredi matin, les huit syndicalistes devaient comparaître devant le tribunal.

National Union of Mineworkers – NUM

National Union of Mineworkers – NUM

La police sud-africaine a tué par balle un adolescent, lundi soir. Des manifestations avaient éclaté la semaine dernière dans la province sud-africaine du Nord-Ouest pour protester contre le manque de services publics et dénoncer la corruption. Les protestataires exigent la démission du premier ministre de la province, Supra Mahumapelo, un allié de l’ancien président Jacob Zuma, contraint de démissionner en février sur fond de scandales.

Le week-end a été calme à Mahikeng, mais la colère s’est propagée lundi à une autre ville de la province, Taung, située à près de 300 km plus au sud. Des violences y ont opposé des manifestants et la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Des magasins ont été pillés et des bâtiments incendiés. Les brusques flambées de violence urbaine, désignées sous le nom d’« émeutes pour l’amélioration des services publics », sont quotidiennes ou presque en Afrique du Sud.

Intervention policière à Mahikeng

Intervention policière à Mahikeng

Depuis plusieurs mois, les étudiants de l’université Université Abdou Moumouni de Niamey ils réclament le paiement de leurs bourses et le respect des franchises universitaires. Derrière les flammes et des barricades, ils continuent d’occuper leur établissement et exigent la réhabilitation de cinq d’entre eux exclus en mars dernier. Les forces de l’ordre répriment les manifestations. Une quinzaine de personnes a été atteinte par des éclats de grenades lacrymogènes. Le gouvernement nigérien a décidé mercredi de la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » du campus de l’université.

La gendarmerie sur le campus de Niamey

La gendarmerie sur le campus de Niamey

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