Mise à jour plus bas.

Mercredi soir, la police de Seattle a fait usage de spray au poivre pour disperser les manifestants à l’issue du cortège organisé pour le 1er mai. Ces derniers ont répliqué par des jets de pierre, de bouteilles et de feux d’artifice. Au cours des heurts, la police a également utilisé des grenades ‘flash-bang’. De nombreuses personnes ont été blessées mais aucun chiffre n’a pu être avancé du côté des manifestants. Les autorités ont pour leur part mentionné huit policiers blessés. Les forces de l’ordre ont interpellé 17 personnes après les avoir toutes violemment plaquées au sol.

Mise à jour : 5 des personnes arrétées sont inculpées pour obstruction, destructions de biens privés et résistance à l’arrestation. L’année dernière, beaucoup plus de dommages avaient été occasionnés par la manifestation alors qu’une troupe de citoyens déguisés en super-héros étaient rentrés dans la manifestation pour empécher les anarchistes de causer des dommages. Cette année, Phoenix Jones, chef de Rain City Superhero Movement a annoncé que la ligue des justiciers de Seattle laissait la police faire son travail puisque cette dernière leur avait annoncé avoir la situation mieux en main que l’année dernière.

Répression au 1er mai à Seattle
Répression au 1er mai à Seattle

Quelques centaines de personnes ont été arrêtées lors de la manifestation anticapitaliste organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal (CLAC) hier 1er mai devant l’hôtel de ville.
La manifestation a été déclarée illégale par le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) en vertu du règlement municipal P-6 et des « actes criminels » qui avaient été commis (des projectiles divers ont été lancés vers les policiers). Peu après, la police a procédé a plus de 300 arrestations de masse. Les manifestants interpellés ont été retenus dans un kessel par le groupe d’intervention du SPVM pendant une trentaine de minutes, puis ils ont été emmenés à bord de trois autobus au centre de détention

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Saisissant la balle au bond des attentats de Boston il y a quelques jours, les autorités canadiennes ont voté le raffermissement de la loi anti-terroriste de 2001. Mercredi soir, le parlement a approuvé diverses nouvelles mesures qui avaient déjà été précédemment acceptées par le sénat. Concrètement, la législation permet maintenant de ‘maintenir en détention préventive ou en liberté surveillée des suspects; elle autorise un juge à contraindre un témoin susceptible de détenir des renseignements sur une infraction de terrorisme, passée ou future, à comparaître, sous peine d’emprisonnement; elle prévoit des peines variant de dix à quatorze ans de prison pour les personnes quittant ou tentant de quitter le Canada pour participer à une activité d’un groupe terroriste ou commettre des attentats à l’étranger’.

En vertu de diverses lois, le FBI dispose actuellement de multiples moyens de surveillance des activités se déroulant sur la toile. Il a, entre autre, accès aux copies archivées des messages électroniques, l’autorisation de surveiller les citoyens par l’intermédiaire des réseaux téléphoniques numériques, un accès à certaines informations personnelles des internautes (adresse de l’émetteur et du récepteur, date et heure de l’envoi du message,…) ou encore l’autorisation de demander une assistance technique aux services fournissant un service de courriers électronique pour effectuer une interception. Toutefois, il semblerait que le FBI ne se contente plus de ces diverses mesures. Il souhaiterait dorénavant obtenir la possibilité d’accéder instantanément et sans mandat à toutes les formes de communication sur Internet: services de messagerie électronique, réseaux sociaux, logiciels de discussion vocale et autres services de stockage en ligne. Ce nouveau plan de surveillance est surnommé GOING DARK, et d’après plusieurs sources, la police fédérale américaine a fait de ce plan une priorité pour 2013. Le FBI travaille actuellement à l’élaboration d’une proposition d’extension de ses pouvoirs d’espionnage sur Internet.

Michael Bloomberg, le maire de New-York, a annoncé son intention de progressivement remplacer les caméras de surveillance par un survol constant de la ville par des drones. Il estime qu’ils sont devenus des outils indispensables pour les forces de l’ordre. Ceux-ci survoleront la ville de New-York pour épauler la police dans ses opérations. Bloomberg a déclaré que dans un monde en évolution, ces nouveaux outils que sont les drones constituent une avancée nécessaire pour les autorités.

Drone américain
Drone américain

A l’appel d’un syndicat d’étudiants et d’une association de la faculté des sciences politiques et de droit, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Montréal vendredi soir. Celles-ci s’étaient une nouvelle fois rassemblées pour exiger l’annulation de l’indexation des droits de scolarité correspondant à une hausse de 3% par an. La manifestation ayant été déclarée illégale par les autorités, plus de 200 personnes ont été interpellées par les policiers anti-émeutes dans le centre-ville. Toutes ont été identifiées et se sont vu infliger une amende avant d’être libérées.

Après le 11 septembre 2001, et au nom de la lutte contre le terrorisme, le FBI avait reçu l’autorisation légale, en vertu du ‘Patriot Act’, d’envoyer des lettres dites de ‘sécurité nationale’ à des groupes privés. Ceux-ci se doivent alors de surveiller certains comptes internet tout en se voyant interdits de révéler avoir reçu une telle demande. Sans que cela soit formellement avéré, il semblerait que des dizaines de milliers de ces demandes soient envoyées chaque année. Vendredi, un tribunal de San Francisco a jugé cette pratique anticonstitutionnelle en raison de son non-respect de la liberté d’expression. L’interdiction pour le FBI d’utiliser ces lettres entrera en vigueur dans 90 jours pour laisser le temps au législateur de faire appel de la décision.

Lors de la manifestation qui s’est tenue à Montréal vendredi, 297 personnes ont été interpellées, dont 22 verront des accusations portées contre eux. Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), samedi matin, la très grande majorité d’entre elles ont été arrêtées pour avoir enfreint le règlement municipal P-6 (au sujet du port du masque et de l’obligation de fournir un trajet lors d’une manifestation) tandis que 22 l’ont été pour entrave au travail des policiers, voies de fait, possession de matériel incendiaire d’arrestations en vertu d’un mandat. Onze personnes ont aussi été arrêtées pour avoir troublé la paix. Parmi les personnes arrêtées, six doivent comparaître samedi ou lundi. Toutes les autres personnes interpellées, notamment lors d’arrestations de masse, ont été identifiées avant de se voir remettre un constat d’infraction et d’être relâchées.

Les policiers ont déclaré la manifestation illégale 12 minutes après le début de la marche. Rapidement, les policiers du SPVM, appuyés par la cavalerie et par d’autres policiers de la Sûreté du Québec ont dispersé les 500 manifestants, formant ainsi plusieurs petits groupes qui ont marché dans différentes directions. La manifestation s’est terminée vers 19 h. Une policière victime d’un malaise a été transportée dans un centre hospitalier tandis qu’un autre a reçu un coup de genou au visage. Quatre manifestants ont également subi des blessures.

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Le gouvernement canadien a annoncé hier avoir décidé de financer 26 grands programmes scientifiques destiné à développer des technologies de sécurité. Ces programmes vont de la cartographie à la biométrie, des technique de détections de matériaux radioactifs à la détection d’explosif à travers la paroi des container, du contrôle des réseaux de communications sans fil à la protection de ces mêmes réseaux contre les appareils pouvant les brouiller. 20 millions de dollars canadiens, soit 15 millions d’euros, ont été débloqués pour le financement de ces programmes.

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