Une opération d’expulsion de terrains occupés illégalement par plusieurs dizaines de familles a tourné à un affrontement d’une telle violence qu’il a fallu l’intervention d’unités anti-émeutes de la police nationale pour y mettre fin. Les affrontements, qui ont eu lieu dans le domaine connu sous le nom de San Silvetre, au nord de Barrancabermeja (Santander) a fait au moins douzaine de blessés. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police et plusieurs enfants ont été affectées par des gaz lacrymogènes.

Affrontements à  Barrancabermeja

Affrontements à Barrancabermeja

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Les attaques d’infrastructures énergétiques par l’ELN ont laissé sans électricité trois municipalités, Aguachica, Gamarra et Morales, dans la région du Catatumbo. Deux pylones et une sous-station électrique ont été dynamités. A Saravena, Arauca, deux hommes à moto ont lancé une grenade contre un barrage de police – mais la grenade n’a pas explosé.

La police spéciale antiterroriste a découvert une arsenal de l’ELN et arrêté l’homme qui en avait la charge. 13.000 cartouches de calibre 5,56 mm, 58 grenades à main IM26, 2.000 cartouches de 7,62 mm et 300 cartouches en calibre .50 ont été découverts dans un immeuble de la ville de Barranquilla. L’arsenal semble lié au Front « Darío de Jesus Ramirez Castro » de l’ELN.

L'arsenal découvert à Baranquilla

L’arsenal découvert à Baranquilla

Samedi, la guérilla maoïste du PCP-SL a mené une attaque de harcèlement contre la base de contre-insurrection du district de San Francisco Ayna (province de La Mar, région de la VRAEM). Les guérilleros ont longuement mitraillé la base, et les militaire ont répliqué. La fusillade a fait un blessé: un sergent qui a reçu une balle dans la hanche. Le militaire a été évacué par la route vers le centre médical de Fort Pichari Valley. Des forces de sécurité sont actuellement déployées dans la région pour tenter d’accrocher le détachement de guérilleros, et l’alerte maximale a été décrétée dans toutes les bases militaires dans la région.

L'évacuation du militaire blessé samedi

L’évacuation du militaire blessé samedi

L’explosion d’un IED à Cucuta, la plus grande ville colombienne à la frontière du Venezuela a blessé huit policiers. L’attaque s’est produite sur l’une des principales places de la ville, le Parque Lineal, peu après six heures trente du matin. La ville et les environs ont été mises en état d’alerte par les forces de sécurité.

Le lieu de l'explosion

Le lieu de l’explosion

Vers 22h le 5 février, Mijael Carbone Queipul, porte parole de l’Alliance Territoriale Mapuche a été sorti de son véhicule par une quinzaine d’agents de la GOPE répartis dans trois véhicules blindés. Il a été tabassé et les policiers ont écarté les témoins en menaçant d’utiliser leurs carabines. Les parents du militants ont à leur tour été pris à partie par des policiers en allant demander des explications au commissariat.

Cette agression semble être extra-légale, les policiers auraient déclaré vouloir « faire justice eux-mêmes ». Mijael devra se présenter devant une audience le 2 mars prochain pour faire le constat des lésions.

Mijael Carbone Queipul

Mijael Carbone Queipul

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Le prisonnier politique, responsable des FARC, John Jairo Hernandez Moreno est mort le 5 février, l’hôpital San Jorge Pereira, suite à la maladie du foie dont il souffrait depuis 2013 et qui a été traitée avec négligence par les autorités pénitentiaires et hospitalières. John Jairo Hernandez Moreno n’a pas reçu les soins spécialisés que son cas nécessitait entre autres en raison de l’augmentation des procédures pour traitements médicaux. Il n’a jamais été envoyé à l’unité de soins intensifs pour le traitement de pathologies. John Jairo Hernandez Moreno faisait partie de la liste des 71 prisonniers politiques gravement malades dont un groupe de personnalités comme Adolfo Pérez Esquivel et Noam Chomsky demandaient la libération.

John Jairo Hernandez Moreno

John Jairo Hernandez Moreno

Un sous-officier de la 7e division de l’armée gouvernementale, le caporal Jair de Jesus Villar, a été capturé par l’ELN à proximité de la ville de Segovia, Antioquia, où les guérilleros avaient mis en place un barrage routier. Villar et un collègue son tombé sur le barrage alors qu’ils se rendaient en moto inspecter le site d’une attaque d’une centrale électrique par la guérilla. Le collègue a pu échapper au check-pont de la guérilla, mais pas le capôral qui est détenu pas le front « Jose Antonio Galan » de l’ELN. L’armée a envoyé des renforts dans la région à la recherche de leur collègue disparu et procéder à l’inspection des dommages à la centrale.

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

le caporal Jaír de Jesús Villar Ortiz

Après avoir visité le Chili et le Pérou, le président turc Erdogan termine sa tournée sud-américaine par une visite en Equateur où il espère voir les accords commerciaux qui s’élèvent actuellement à 200 millions de dollars par an passer à 500 millions, voir à un milliard, entre les deux pays.

De nombreux manifestants se sont rassemblés dans la capitale équatorienne, Quito, pour protester contre la guerre menée par l’état turc contre les provinces kurdes du sud-est de la Turquie, contre le soutien de l’état turc aux factions islamistes en Syrie, et contre la collaboration économique entre l’Equateur et la Turquie. Des cordons de police anti-émeute protégeaient le trajet d’Erdogan. Et lorsque Diego Vintimilla, avocat présent parmi les manifestants, a réussi à s’approcher, il s’est fait attaquer par un garde personnel de ce dernier, lui fracturant le nez.

Plusieurs femmes ont réussi à rentrer dans la salle ou Erdogan faisait une conférence « masterclass » et on chanté des slogans avant de se faire copieusement tabasser elles aussi. La partie encourageante de cette histoire est que, à part ces manifestantes, les policiers et les gardes du corps, la salle était pratiquement vide, et le masterclass boycotté. Ce qui n’a pas empêché le président équatorien, Correa, d’annoncer que les relations diplomatiques, commerciales, culturelles, techniques et scientifiques entre les deux pays avaient été renforcées , et d’envoyer son ministre des finances visiter la Turquie à la fin du mois.

Diego Vintimilla

Diego Vintimilla

Seize guérilleros des FARC ont été libérés pour la première fois dans le cadre du processus de paix négocié avec le gouvernement colombien. « C’est un premier geste unilatéral du gouvernement après avoir évalué le respect du cessez-le-feu unilatéral par les FARC, la diminution de la violence qui en découle et les avancées du processus », a annoncé le bureau du Haut commissaire pour la paix dans un communiqué.

L’ONU a accepté lundi de superviser le règlement final du conflit vieux d’un demi-siècle entre le gouvernement colombien et les FARC. Aux termes d’une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité, une « mission politique » de l’ONU sera établie, à la demande des deux camps, avec des observateurs internationaux chargés de surveiller notamment le désarmement de la guérilla. La mission sera mise en place « pour une période de douze mois », avec une possibilité d’extension, afin de « surveiller et vérifier » un cessez-le-feu bilatéral définitif, la cessation des hostilités et le dépôt des armes par les deux camps.

Sept des seize prisonniers libérés

Sept des seize prisonniers libérés

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Les employés de la municipalité de Cerrillos luttent depuis presque un mois contre un plan de licenciements. Excédés du manque de réponse officielle, ils ont pris d’assaut la municipalité. La police est intervenue en usant de gaz au poivre contre les manifestants barricadés à l’intérieur du bâtiment. Des dégâts sont signalé dans la municipalité et à la voiture du maire.

Devant la municipalité de Cerrillos

Devant la municipalité de Cerrillos