Des étudiants de l’Université de Cordoba, certains cagoulés, ont affronté les policiers qui tentaient de reprendre le contrôle des routes pour éviter les blocages. Les étudiants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité qui ont usés des gaz lacrymogènes. Le mouvement a commencé suite à la décision des administrateurs de l’université de réduire le déficit financier de l’institution, en réduisant la main-d’œuvre et les services.

Une des conséquences de la visite du secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, les 5 et 6 octobre 2012, est le renforcement de la militarisation de la région VRAEM. Les villageois d’Otari viennent de dénoncer la décision du ministère de la Défense du Pérou d’exproprier 480 hectares afin de construire, avec l’aide US, une nouvelle base et un terrain d’aviation dans la lutte contre le PCP-SL et le narco-trafic.

Ayant été informée de mouvements des FARC à proximité du village de San Antonio de Getucha (province de Caqueta, sud du pays), l’armée a déclenché une opération dans la zone. Une intense fusillade a opposé la brigade de guérilleros et les soldats lorsqu’ils se sont retrouvés face à face. Sept soldats au moins ont été tués et cinq autres blessés. Dans un communiqué, l’armée a en outre affirmé qu’il y avait un nombre indéterminé de victimes parmi les guérilleros.

Mardi, un groupe de Mapuches s’était réuni devant le tribunal de Collipuli, dans le sud du Chili pour soutenir Fernando Millacheo qui devait y comparaitre dans la journée. Millacheo est détenu dans l’attente d’un éventuel procès, poursuivi par les autorités chiliennes pour vol, tentative de meurtre et incendie volontaire. Depuis sept semaines, tout comme les autres prisonniers Mapuches dans le reste du pays, il mène un grève de la faim pour dénoncer les spoliations dont est victime le peuple mapuche. En effet, depuis plusieurs mois, la militarisation de l’Araucania, territoire mapuche, s’intensifie. Hier, le rassemblement a tourné à l’affrontement entre les indigènes et les forces de l’ordre, celles-ci arrêtant vingt manifestants pour avoir lancé des pierres à l’extérieur du bâtiment.

Les services de police péruviens ont capturés Vásquez David Santamaria (45 ans) alias « camarada Pajarito », accusé d’être un cadre du PCP-SL chargé de réorganiser des réseaux dans le Haut Huallaga Alto, avec un autre cadre surnommé « camarada Hector » et qui est toujours recherché. L’un et lm’autre appartiendrait au Ciomité régional du Huallaga, autrement dit à la fraction «Artemio». Vásquez David Santamaria parcourait la région sous la couverture d’un négociant en café. Pour capturer, les agents monté une opération d’infiltration de nuit, mais Vásquez David Santamaria les a remarqué et a essayé, en vain de s’échapper. Il était sous le coup de trois mandats d’arrêt pour « terrorisme ».

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La police anti-émeute colombienne, l’ESMAD, a dû affronter les occupants de terres agricoles à El Cedro Yondó (Antioquia) qui s’opposaient à leur expulsion. Cinq policiers ont été blessés et une moto incendiée. 180 familles résistaient à l’expulsion en jetant des pierres, des bâtons, et en brandissant des machettes. Plusieurs occupants ont également été blessées dans les émeutes.

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Un membre de la guérilla des FARC a provoqué l’explosion d’une voiture piégée qui a tué une personne, mardi, lors d’un contrôle militaire dans le sud-ouest de la Colombie. La victime de l’explosion, non identifiée, pourrait être le guérillero lui-même, qui avait quitté son véhicule à l’approche du barrage, situé près d’El Palo, un hameau du département du Cauca. Lorsqu’il a vu la présence des soldats, le conducteur a abandonné la voiture qui a explosé à l’extérieur d’El Palo. A la suite de cette explosion, des combats ont éclaté dans les environs de Caloto, une municipalité de 30.000 habitants, dont dépend El Palo. Au cours de ces affrontements, un soldat a été tué et deux autres blessés, a indiqué l’armée.

Deux hommes, probablement d’origine allemande, ont été fait prisonniers à proximité de la frontière avec le Vénézuela. L’ELN a publié un communiqué pour revendiquer l’action qui s’est déroulée dans la province de Santander, dans le nord du pays. Par contre, l’organisation ne précise pas depuis combien de temps ils sont détenus. ‘Au cours des semaines qu’ils ont passé avec nous, ils n’ont pas été en mesure de justifier leur présence dans la région. Par conséquent, nous les considérons comme des agents de renseignement et nous allons enquêter davantage sur eux. Les espions ne sont pas protégés par la convention européenne des droits de l’homme’.