Une patrouille combinée des forces armées et de la police péruvienne a arrêté trois membres ou collaborateurs présumés du PCP-SL dans le district de Pichari (province de La Convención, région VRAE). Ces trois personnes transportaient de l’explosif, du cordeau détonnant (photo), de la mèche lente et des détonateurs.

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Le 15 août 1972, 29 guérilleros dont plusieurs dirigeants des Montoneros (péronistes de gauche) et de l’armée révolutionnaires du peuple (marxistes) s’étaient évadés de la prison de Rawson (sud du pays). Seuls dix d’entre eux étaient parvenus à embarquer dans l’avion détourné qui les attendait à l’aéroport, le 19 autres, cernés, acceptant de se rendre contre la promesse d’avoir la vie sauve. Or, 16 d’entre eux furent exécutés le 22 août dans une prison de la Marine à Trelew. Hier, trois militaires ont été condamnés à la prison à vie pour ces assassinats, tandis que deux de leurs collègues ont été acquittés. Le sixième militaire poursuivit dans le cadre de cette affaire est actuellement aux États-Unis mais l’Argentine va introduire une demande d’extradition à son encontre.

À Bogotá, une grande manifestation anti-gouvernementale s’est terminée par des affrontements avec la police. Pierres, cocktails Molotov et grenades artisanales ont été lancés sur les policiers. Huit personnes ont été blessées et au moins 71 sont détenues. Des groupes d’étudiants, des syndicalistes et des membres de mouvements politiques de gauche manifestaient ensemble, appelant tout à la fois à la négociation avec les FARC et à la satisfaction des revendications étudiantes et ouvrières.

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Ce matin, dans le village de Cielo Punco, à la frontière des districts de Kimbiri et d’Echarate (province de Convencion), les combattants du PCP-SL ont tendu une embuscade meurtrière contre des membres de la police nationale péruvienne. Un policier aurait « disparu » et les guérilleros se seraient emparés de 5 armes automatiques.

Des milliers d’étudiants sont descendus à nouveau dans les rues de Santiago pendant la discussion du budget de 2013 et deux semaines avant les élections. La manifestation a tourné à l’émeute dans la capitale, dtandis que d’autres manifestations avaient lieu en province, (à Valparaiso ou à Valdivia). Les policiers ont usés de gaz lacrymogènes, et balles en caoutchouc et de balles à peinture, et se sont fait bombardés avec des pierres et des bâtons. Les dégâts dans le centre ville sont nombreux.

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Une manifestation étudiante a été dispersée par des autopompes ce 9 octobre par la police de Santiago. Alors que des manifestants attaquaient une fourgonnette de police, le conducteur de la camionette a sorti son arme de service et tiré deux fois en l’air, touchant à la tête un homme de 21 ans dans son appartement au quatrième étage d’un immeuble avoisinant. La victime a été emmenée et opérée d’urgence, il souffre de dommages cérébraux irréversibles. Le policier a été arrété et devait comparaitre ce 10 octobre pour « blessures ayant provoqué des dommages cérébraux »

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