Les récentes négociations entre le gouvernement colombien et les guérilleros de l’Armée de libération nationale (ELN) ont abouti à un premier accord sur le retour de réfugiés indigènes déplacés dans l’ouest du pays. Ces communautés qui avaient fui leurs territoires dans les régions de Choco (nord-ouest) et Risaralda (centre-ouest), à cause des violences entre narcotrafiquants, paramilitaires et guérilleros de l’ELN.

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Vendredi, les habitants de la ville de San Gregorio Atlapulco, dans la municipalité de Xochimilco, ont affronté la police de Mexico (CDMX), suite à un blocus qu’ils ont maintenu sur l’avenue Nuevo León en protestation contre les travaux qui ont provoqué une pénurie d’eau dans la zone. Ces travaux procèdent du Plan général de développement, qui est un instrument qui vise à définir les politiques sur 20 ans. En plus du détournement d’eau, les habitants soutiennent que ces chantiers sont plein d’irrégularités.

La police métropolitaine de Bogota a affronté un groupe de manifestants cagoulés qui cherchaient à bloquer les services et les véhicules du Transmilenio sur la Calle 26, devant l’Université nationale. Renforcés par les ESMAD (unités anti-émeutes de la police nationale), les policiers municipaux ont repoussé les manifestants à l’intérieur du campus universitaire. Là, les affrontements ont duré encore deux heures.

 

Ce lundi a vu de nouveaux affrontements dans et autour d’établissements scolaires de la région métropolitaine de Santiago. Des heurts ont ainsi eu lieu dans les environs du Liceo Confederación Suiza, dans le quartier de Ñuñoa. Les carabiniers sont entrés dans l’établissement et ont jusqu’à présent arrêté 12 personnes. Il s’agit de 7 hommes, dont 5 mineurs, et 5 femmes, toutes mineures. Les cours ont été suspendus tandis que les Carabiniers tentaient de « sécuriser ». Des manifestants en combinaisons blanches et cagoulés ont dressé des barricades et lancé des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre et ont bloqué la grande avenue 10 de Julio Huamachuco, provoquant de grands embarras de circulation.

 

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De nouvelles manifestations ont eu lieu dans les environs de l’Universidad Pedagógica Nacional, à Bogota. Les étudiants de l’Universidad Javeriana manifestaient en raison des frais de scolarité élevés pour le premier semestre de 2023. Ils ont bloqué des carrefours. Les étudiants ont affronté la police anti-émeute (ESMAD) à l’angle de la Calle 72 et de la Carrera 11 lorsque des manifestants cagoulés se sont emparé d’un bus du Service intégré de transport public (SITP), en ont brisé les vitres et ont tenté d’y mettre le feu.

La Direction antiterroriste (Dircote) a capturé Wilmer Casafranca Medina (29 ans), un militant présumé du Parti Communiste du Pérou (Militarisé). L’arrestation a eu lieu à Satipo, dans la région de Junín. L’intervention de la police s’est déroulée en présence du procureur provincial de Satipo, dans le district de la Jungle centrale.

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Ce mercredi, une nouvelle journée d’affrontements a opposé manifestants cagoulés et carabiniers aux alentours du Liceo de Aplicación, dans le centre de Santiago. Les manifestants, dont certains portaient des combinaisons blanches, ont lancé une cinquantaine de cocktails Molotov sur les forces de l’ordre. Il y a des coupures de la circulation à  plusieurs carrefours, d’autant que les manifestants ont érigés autour de l’école des barricades avant d’y mettre le feu. Les carabiniers n’ont signalé aucune arrestation ou blessure à la suite de ces événements.

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Une des dissidences des FARC, le Commandement de coordination de l’Ouest, a diffusé lundi 31 octobre un communiqué vidéo pour exprimer son désaccord avec la politique de paix du président colombien Gustavo Petro. Selon cette fraction, le gouvernement actuel ne fait pas assez pour arrêter l’action du paramilitarisme dans la région où ils opèrent. Le porte-parole de cette fraction est Andrés Patiño, également connu sous le pseudonyme d’El Mocho, un guérillero de 36 ans pour la capture duquel offre jusqu’à 80 millions de pesos. Il a déclaré que son bloc contient l’avancée du paramilitarisme sur la côte Pacifique dans le Cauca et le Valle. Patiño a ajouté que l’armée et les forces paramilitaires mèneraient des opérations militaires conjointes contre la guérilla, au point que les forces militaires aideraient les paramilitaires blessés, et que cette alliance est responsable de l’assassinat de dirigeants sociaux et même de la disparition du maire d’El Charco (Nariño), David Ureña, porté disparu depuis avril dernier. Enfin, alias Andrés Patiño a déclaré que le gouvernement national doit « aller au-delà des discours en faveur de la paix et montrer le démantèlement institutionnel des alliances entre les paramilitaires, les groupes de fausse guérilla et les forces de sécurité. Les habitants de Nariño l’attendent avec impatience. Tant que cela ne sera pas fait, la paix totale proclamée ne sera qu’un ensemble de discours très éloignés de la réalité et qui ignorent le paramilitarisme comme l’engeance la plus répugnante de la politique politicienne et des secteurs militaristes de ce pays ».

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Les manifestations organisées à Bogota par « Première Ligne » ont commencé à 8 heures du matin le 28 octobre avec comme points de concentration étant le Pont de la Dignité à Usme, l’Université Pédagogique à Teusaquillo et l’Université Nationale. Les manifestants sont descendus dans la rue notamment pour exiger la libération des personnes arrêtées lors des précédentes manifestations. La police anti-émeute, les ESMAD, sont intervenus et il y a eu des affrontements en deux points de la ville, devant l’Université nationale et devant le bureau du procureur général. Des routes et des stations de métro ont été bloquées et le trafic perturbé dans la capitale.

Des rassemblements avec blocages de grandes axes de Bogota (l’Avenida Ciudad de Cali et Villavicencio) ont eu lieu dimanche à l’initiative du groupe « Primera Línea » pour exiger la libération des personnes privées de liberté pour les perturbations lors de la dernière grève nationale. La police anti-émeute (les Esmad) sont intervenus, ce qui a provoqué quelques affrontements. D’autres blocages ont eu lieu dans le centre de la ville. Une personne arrêtée lors de la grève a été libérée mais la police a procédé à deux nouvelles arrestations. Cependant, ces deux manifestants ont été à leur tour libérés par la police nationale, faute d’éléments pour étayer un dossier pénal.