Le 1er septembre, une cinquantaine de manifestants masqués ont érigé des barricades et se sont affrontés à la police avec des cocktails Molotov devant l’UMCE (Université métropolitaine des sciences de l’éducation). Au moins une jeep de la police a été touxchée par un engin incendiaire. L’action a été conçue des commémoration du 11 septembre 1973, jour où la dictature militaire a commencé au Chili. D’autres manifestants ont également érigé des barricades à l’extérieur de la Faculté de philosophie et d’humanités de l’Université du Chili et au JGM (Campus Juan Gomez Millas, Université du Chili).

Affrontements à Santiago

Affrontements à Santiago

Quelques jours après le retour à l’école après plus de 50 jours d’une grèves qui avait donné lieu à de nombreux incidents (voir nos articles ici et ici), les enseignants de la région métropolitaine de Lima métropolitain ont arrêté hier le travail pendant 24 heures pour demander la démission du ministre de l’Éducation. La police antiémeute a fait barrage à leur manifestation qui se dirigeait vers le siège du Congrès, et a tiré des grenades lacrymogènes sur la grande avenue Abancay, dans le centre-ville de Lima. De nombreux passants et manifestants ont été incommodés.

Incidents hier à Lima

Incidents hier à Lima

Des incidents ont eu lieu au cours des manifestations organisées par la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Enseignement (CNTE) à l’occasion de la visite à Oaxaca, jeudi, du président du Mexique, Enrique Peña Nieto. Celui-ci venait inaugurer le Centre culturel et de congrès à l’occasion du XXIVe Congrès du commerce extérieur. Des affrontements ont eu lieu en ville, avec des incendies, mais l’incident le plus spectaculaire est survenu lors de l’arrivée de la flottille des hélicoptères. Les manifestants ont tiré des fusées (apparement des fusées de détresse) dont une a touché un des appareils, un Super-Puma qui transportait les journalistes couvrant le déplacement présidentiel. L’appareil a été déstabilisé et s’est empli de fumée. Le pilote a pu reprendre le contrôle et poser l’appareil.

L'impact de la fusée (à gauche), son effet lors du vol (à droite)

L’impact de la fusée (à gauche), son effet lors du vol (à droite)

Les paysans du Paraguay se sont affrontés avec la police qui voulait les empêcher de manifester à Asuncion. Ils demandent le vote d’une loi visant à restructurer la dette des petits paysans (ou plus exactement, que le pouvoir législatif traite le droit de veto de l’exécutif à cette loi qui vise à restructurer les dettes des propriétaires de moins de 30 hectares). ils avaient installé un campement devant le Congrès mais ils se sont heurté à la police lorsqu’ils ont voulu marcher sur le centre de la capitale.

Les paysans entamant leur manifestation à Asunción

Les paysans entamant leur manifestation à Asunción

Le gouvernement colombien et l’ELN ont signé lundi le premier cessez-le-feu bilatéral de leur histoire. « C’est le premier grand pas vers la paix avec l’ELN », a déclaré le chef de la délégation gouvernementale, lors d’une conférence de presse retransmise depuis Quito, où se tiennent les pourparlers de paix. Le cessez-le-feu entrera en vigueur le 1er octobre pour une durée initiale de 102 jours, c’est-à-dire jusqu’au 12 janvier prochain, et se renouvellera dans la mesure où il sera respecté, et si les négociations avancent sur les autres points.

Combattant de l'ELN (archives)

Combattant de l’ELN (archives)

Au moins 23 personnes ont été arrêtées et 20 autres ont été blessées vendredi dans une série d’affrontements à Buenos Aires, suite à une manifestation pour la disparition du jeune Santiago Maldonado, qui a été vu pour la dernière fois quand il a participé à une série de manifestations mapuches dans le sud de la province de Chubut (voir notre article). Les manifestants ont tagué le parcours de la manifestation et incendié des containers. A El Bolson, des affrontements ont également eu lieu, des groupes de jeunes manifestants masqués ayant attaqué les forces anti-émeutes de la gendarmerie au cocktail Molotov.

Après le passage de la manifestation à Buenos Aires...

Après le passage de la manifestation à Buenos Aires…


Affrontements à el Bolson

Affrontements à el Bolson

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Des groupes d’enseignants en grève se sont affrontés avec la police avant-hier, vers 13H, dans l’avenue Javier Prado, à Lima. Les agents ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui convergeaient vers la Plaza San Martín. Beaucoup de manifestants se sont retirés dans les rues voisines. Un autre groupe d’enseignants a parcouru l’avenue Arequipa générant des embarras de circulation dans le district de San Isidro. Un autre groupe d’enseignants a tenté d’atteindre le stade Monumental où se déroulera le jeu entre les équipes de football du Pérou et de Bolivie. Il y a eu au moins une arrestation. Il y a deux semaines, cette grève avait déjà généré des affrontements (voir notre article).

Affrontements avant-hier à Lima

Affrontements avant-hier à Lima

Un militaire a disparu et trois autres ont été blessés dans l’attaque d’une patrouille fluviale attribuée à des guérilleros de l’ELN. c’est une patrouille du 52e Bataillon d’Infanterie de Marine qui a été attaquée à l’IED alors qu’elle participait à une opération contre la contrebande de carburant sur la commune d’Arauquita (département de l’Arauca, frontalier du Venezuela). Mercredi, une autre action attribuée par l’ELN a coupé les principaux oléoducs de Colombie, obligeant à suspendre le pompage du brut.

Ces attaques ont lieu pendant les pourparlers de paix qui se déroulent depuis février à Quito, capitale de l’Equateur voisin. Les négociateurs des deux parties avaient annoncé lundi qu’ils étaient « déterminés » à conclure un cessez-le-feu provisoire avant la visite du pape la semaine prochaine, du 6 au 10 septembre. Par ailleurs, deux membres de l’ELN qui levaient l’impôt révolutionnaire chez des entrepreneurs de Yopal (Casanare) ont été arrêtés. Ils sont inculpés d’extorsion.

Patrouille fluviale dans l'Arauquita

Patrouille fluviale dans l’Arauquita

L’ELN a annoncé depuis Quito (Équateur) qu’elle acceptait le cessez-le-feu. Depuis février dernier, le gouvernement et l’ELN discutaient en Équateur en vue d’engager un processus similaire à celui des FARC. Pablo Beltran, le principal négociateur de l’ELN dans les pourparlers de paix avec le gouvernement colombien, a accepté le cessez-le-feu en Colombie. L’un des engagements, à la cessation des hostilités est d’arrêter les attaques contre les oléoducs. Ils confirment également la suspension des enlèvements et de l’installation de mines antipersonnel. Pour l’ELN, le cessez-le-feu signifie suspendre les opérations offensives et maintenir les positions défensives de leurs territoires.

Le vendredi encore, des affrontements avaient eu lieu dans le département du Cauca contre les membres du Front « Comuneros del sur » de l’ELN. Un soldat et deux guérilleros ont été blessés lors des affrontements entre des membres de l’ELN et les forces de sécurité du département du Cauca. Les affrontements du vendredi 18 août se sont produites lors d’une opération conjointe de l’armée, de la police et de la Force Aérienne.

Pablo Beltrán

Pablo Beltrán

Le 12 septembre, il y aura 25 ans que le Grupo Especial de Inteligencia a capturé le Comité central du PCP-SL y compris sont principal dirigeant, Abimael Guzmán, le Président Gonzalo. A la fin de cette année, sept dirigeants du PCP-SL, mais aussi deux responsables du Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA), auront purgé leur peine et devront être libérés. Les maoïstes devant être libérés sont Maritza Garrido Lecca, Martha Huatay Ruiz, Jorge Carrillo Román, Jorge Bellido Puchuri, José María Castillo Bellido, Alejandro Torres Pimentel et Enrique Pinedo Gonzales. Parmi les guévaristes: Isidro Dávila Torres et Esteban Velásquez Mandujano. Maritza Garrido Lecca devrait sortir de prison le 11 septembre. Martha Huatay devrait être libérée le 16 octobre après avoir purgé une peine de 25 ans pour avoir été membre du comité central de Socorro Popular, lié au PCP-SL.

Le comité central du PCP-SL, dans le cercle: Martha Huatay

Le comité central du PCP-SL, dans le cercle: Martha Huatay