Florence Dufaux s’est donnée la mort le 2 janvier, et avec elle nous perdons une amie.
Florence n’a jamais été membre du Secours rouge, et n’a très probablement jamais envisagé de le devenir, mais lorsque l’appareil policier-judiciaire a lancé son attaque le 5 juin 2008 et emprisonné plusieurs d’entre nous, Florence a été en première ligne de la solidarité. Elle a ainsi joué un rôle central dans les collectifs « S5S (« solidaire des 5 solidaires ») et « No Procès ».
Au delà des liens personnels et politiques, cet engagement était dans le fil de sa lutte générale contre l’emprisonnement.
Florence a fait son dernier choix suite à un autre combat.
Et si nous ne songeons pas à discuter ce choix, son départ nous laisse emplis de tristesse.

Un hommage lui sera rendu avant la crémation ce vendredi 8 à 13 heures 15.
Réunion au crématorium d’Uccle Calvoet à 13 heures précises.
Ses amis et ses camarades se réuniront ensuite (à partir de 17 heures) à la Quincaillerie, 66 rue du Viaduc, à Ixelles.

Florence, lors d'un rassemblement au palais de justice

Florence, lors d’un rassemblement au palais de justice

Le niveau d’alerte antiterroriste de l’OCAM (Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace) a été abaissé du niveau 3 au niveau 2 sur une échelle qui en compte 4, pour ce qui concerne « la menace » envers policiers et militaires. Le niveau 3 reste en vigueur sur « l’ensemble du territoire » mais surtout pour les lieux à forte concentration.

Logo OCAM

Logo OCAM

Le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens SAMIDOUN organise une soirée d’information. L’événement se déroulera en arabe et en français ce mercredi 6 janvier à 18h30, au 53 Chaussée de Haecht, à 1210 Bruxelles.

Le Dr Fayez Rashid, écrivain et analyste politique, fera un exposé sur la politique systématique d’assassinat de dirigeants palestiniens et arabes, d’intellectuels et de militants par l’état d’Israël. Cette politique a eu un impact significatif sur le mouvement de libération palestinien et son leadership politique, elle a ciblé des intellectuels palestiniens, des artistes, des personnalités culturelles en Europe et dans le monde arabe, ainsi que des prisonniers et d’anciens prisonniers.

L’écrivain palestinien Khaled Barakat de SAMIDOUN présentera quant à lui d’Omar Nayef Zayed. Arrêté à Jérusalem en 1986, il a été condamné par un tribunal militaire à une peine à vie pour complicité dans la mort d’un colon israélien. En 1990, il mène une grève de la faim de 40 jours. Alors qu’il reçoit un traitement dans un hôpital, il s’échappe, fuit la Palestine et entre en Bulgarie en 1994. Il y épousa plus tard sa femme avec qui il aura trois enfants. Les autorités bulgares ont perquisitionné son domicile le 17 décembre 2015 afin de l’arrêter et de l’extrader en Israël. Omar Nayef Zayed s’est alors réfugié à l’ambassade de Palestine, pays reconnu par la Bulgarie depuis 1988.

Omar Nayef Zayed.

Omar Nayef Zayed.

Depuis 2007, en vertu de la « loi caméra », la police fédérale a théoriquement accès, en temps réel, aux caméras de vidéosurveillance de la STIB. Par contre, ce n’était pas le cas de la police locale. Un accord a été trouvé il y a peu entre le gouvernement bruxellois, la STIB et les six zones de police bruxelloises pour que celles-ci puissent désormais exploiter les images de la STIB. Par contre, le système n’est pas encore opérationnel car il attend toujours un arrêté d’exécution émanant du ministère de l’Intérieur.

La vidéosurveillance de la STIB est actuellement en cours de développement. Un marché public est en cours d’exécution afin de passer de la vidéo analogique à la vidéo numérique. Le passage au numérique permettra un partage quasiment illimité des images vers d’autres entités, telles que la police fédérale ou la police locale. Le nouveau système permettra de visionner et d’enregistrer les images de l’ensemble des caméras gérées par la STIB, soit 15.000 caméras estimées à l’horizon 2025. Il s’agit des caméras installées dans les stations, dans les espaces privés de la STIB, dans les rames de métro ainsi que dans les bus et trams en surface. Il coûtera 2.280 millions d’euros nécessaires pour installer les 15.000 caméras prévues d’ici 2025 et les relier à un logiciel centralisant l’information.

Caméra de la STIB

Caméra de la STIB

La direction d’appui aérien de la police fédérale a pris possession mercredi à Brasschaat (province d’Anvers) de son premier drone. L’appareil sera dans un premier temps utilisé pour aider la police de la route dans ses tâches de photogrammétrie après des accidents de la circulation ainsi que pour venir en aide à la Cellule des personnes disparues. Une procédure d’acquisition de deux drones pour la Direction centrale des unités spéciales et d’un appareil pour le labo de la police judiciaire fédérale à Bruxelles est également en cours.

Plusieurs corps de police locale ont par ailleurs déjà acheté des drones ces dernières années, afin notamment de disposer d’une meilleure vue de la situation en cas d’évènements de masse, mais également dans le cadre d’opérations de recherche. Un groupe de travail, auquel participe l’appui aérien de la police fédérale, travaille en outre à une formation commune destinée aux pilotes et opérateurs de drones au sein de la police.

Le premier drone de la police fédérale

Le premier drone de la police fédérale

Actuellement, le niveau « d’alerte anti-terroriste » est évalué par l’Organe pour la Coordination et l’Analyse de la Menace, l’OCAM. Elle note sur un niveau de 1 à 4 la probabilité d’une attaque terroriste. Une révision de la loi pourrait faire passer ce nombre de niveaux à 5, ce cinquième niveau qualifierait des attaques pour lesquelles les auteurs, lieux et/ou dates sont connus. Cet ajout ressemble à une opération médiatique censée faire oublier la débâcle des niveaux d’alerte de ces dernières semaines dans la capitale belge puisque le niveau 4 de menace « probable et imminente » est lui aussi censé se baser sur des menaces directes et donc sur le fait que les cibles et auteurs soient connus.

Logo OCAM

Logo OCAM

L’exposition sur l’histoire du Secours Rouge International se terminera demain mardi. Elle s’ouvrira à 14H, toujours au Pianofabriek, et se clôturera par une soirée spéciale de solidarité avec le Rojava. Une interview audio d’un combattant du Bataillon International de Libération sera diffusée et commentée par une camarade du Secours Rouge International qui a été à deux reprises au Rojava – la dernière fois le mois passé. Seront également présents les camarades libertaires, turcs et iraniens avec lesquels le Secours Rouge de Belgique mène la campagne de solidarité avec le Rojava révolutionnaire.

Poster

Poster

La première journée de l’exposition historique du Secours rouge s’est terminée avec la causerie de Jean Lemaître et la projection de la commémoration Tayenne. Deux contributions très appréciées du public présent au Pianofabriek.

Ce soir au Pianofabriek

Ce soir au Pianofabriek

Demain dimanche, l’exposition s’ouvrira également à 14H mais fermera (comme tout le Pianofabriek) sera fermée à 20H.
Lundi, elle aura lieu de 14H à 22H.
Mardi, elle s’ouvrira encore à 14H mais se clôturera par une soirée spéciale de solidarité avec le Rojava. Une interview audio d’un combattant du Bataillon International de Libération sera diffusée et commentée par une camarade du Secours Rouge International qui a été à deux reprises au Rojava – la dernière fois le mois passé. Seront également présents les camarades libertaires, turcs et iraniens avec lesquels le Secours Rouge de Belgique mène la campagne de solidarité avec le Rojava révolutionnaire.

Poster

Poster

C’est ce samedi à 14H00 que s’ouvre au Pianofabriek l’exposition organisée par notre Secours Rouge à l’occasion de son 30e anniversaire. L’exposition contiendra de nombreuses pièces originales (tracts, affiches, documents internes, brochures et carnets de membres) principalement du Secours Rouge International en Belgique des années ’30, mais aussi du Secours rouge des années ’70, et de celui dont l’histoire commence en 1985. Un petit film exposant l’histoire des trois SRI sera projeté en boucle (anglais sous-titré français).

Pour la première soirée de samedi, M. Jean Lemaître, auteur de « C’est un joli nom camarade / Jean Fonteyne, avocat de l’Internationale communiste », nous présentera le parcours de son grand-père Jean Fonteyne, dirigeant du Secours Rouge de Belgique dans les années ’30. Une projection exceptionnelle du petit film sur la manifestation d’hommage organisée par le Secours rouge en 1932 à l’ouvrier gréviste Tayenne tué par la police aura lieu à l’issue de la causerie.

Exposition: Histoire du Secours Rouge

Exposition: Histoire du Secours Rouge