Ce samedi, se tenait la dixième édition du Carnaval sauvage à Bruxelles qui a réuni près de 1.800 personnes. La rassemblent festif a débuté dans les Marolles, place du Jeu de Balle et a pris ensuite la direction de Tour et Taxis où un grand feu a été allumé dans une ambiance festive et bon enfant. Vers 22h, les la police a voulu mettre fin aux festivités avec un dispositif particulièrement important. Une autopompe et du gaz lacrymogène ont été utilisés, ainsi que des coups de boucliers et de matraques. Des projectiles ont été lancés vers les policiers et un véhicule de police a été endommagé. Plusieurs participants ont été blessés, une dizaine ont été interpellés.

 

 

Le 15 mars au matin vers 8h30, une cinquantaine d’activistes issus de divers collectifs ont perturbé durant 1h30 l’entrée du « Forum for the Future of Agriculture » dans le centre de Bruxelles. Ce Forum se présentant comme un espace démocratique et « un peu » écologique pour rendre l’agriculture plus respectueuse de l’environnement et des paysans est organisé par SYNGENTA. Une des plus puissantes multinationales au monde de l’Agrobusiness. Par cette action les activistes ont dénoncé une nouvelle fois le lobbying et greenwashing de l’agrobusiness et perturbé le début de ce forum dans lequel s’exprimaient de nombreux invité.e.s. issus des multinationales, de certains Etats et de l’Union Européenne.

Cette action « surprise » a été en partie empêchée par la police présente sur place depuis 6h30 et sans doute sans surprise, déjà au courant ou en attente d’une action. Une vingtaine de policiers de Bruxelles, quelques RG qui disposaient d’un badge spécial aux couleurs du Forum. 8 personnes ont été arrêtées (dont 3 personnes un peu avant dans les alentours). Elles ont été libérées quelques heures plus tard.

Dans une nouvelle attaque contre le mouvement de solidarité et de libération de la Palestine, le ministre de l’intérieur français Gérald Darmanin a demandé la dissolution du Collectif Palestine Vaincra. Cette demande de dissolution survient quelques semaines après celles qui ont visé Nantes Révoltée et le CCIF. Un rassemblement contre ces procédures de dissolution aura lieu ce vendredi à Bruxelles, de 18H à 19H devant le consulat général de France (métro Art-Loi). Lire le communiqué du Secours Rouge International à propos de ces dissolutions

Ce samedi 19 février dès 15h auront lieu une série d’activités en solidarité avec les 4 condamné·e·s du procès de la maquette de la maxi-prison. De 15h à 17h : Promenade autour du chantier de la maxi-prison, avec expo photo « En vis à vis ». Dès 17h, plusieurs activités (expos, présentations, musique, table d’hôte, etc. Programme complet sur Indymedia.

Entre 1995 et 2001, le militant révolutionnaire Erdal Gökoglu a été arrêté en Turquie et y a été torturé à plusieurs reprises. Il souffre du syndrome de Wernicke-Korsakoff depuis la grande grève de la grève de la faim de 2000 contre les prisons d’isolement et des séquelles des blessures par balle qu’il a reçue lors de la répression de la lutte des prisonniers politiques de la prison d’Uucanlar. En Turquie, il a été déclaré invalide en 2001 et s’est réfugié en Belgique après sa libération. Il y a obtenu en 2007 le statut de réfugié politique. Il avait été arrêté et extradé en Allemagne (voir notre article), à la demande du parquet allemand qui l’accusait d’avoir été responsable, entre 2002 et 2013, des locaux du DHKP-C à Hambourg et à Berlin.

Après plus d’une année d’un procès plusieurs fois interrompu en raison de son état de santé précaire, Erdal a été condamné par le tribunal de Hambourg à cinq ans d’emprisonnement (voir notre article). Il a obtenu d’achever sa peine en Belgique et a été transféré, au début de février 2021, alors qu’il avait purgé les deux tiers de sa peine, à la prison de St Gilles. A St Gilles, Erdal a entamé une nouvelle grève de la faim contre le port de l’uniforme. En Turquie, le refus du port de l’uniforme de la part les prisonniers politiques a une très haute valeur symbolique et politique. Des dures luttes ont eu lieu sur cet enjeu, dont les prisonniers sont sortis victorieux. Erdal a gagné de nos pas devoir porter l’uniforme mais est privé de tous les déplacements (y compris les visites) pour lesquels le port de l’uniforme est jugé nécessaire. Une loi belge de 2005 a pourtant annulé le port de l’uniforme dans les prisons mais dans les faits, seules 12 prisons ont pu le mettre en pratique. Quoiqu’il en soit, Erdal a déjà depuis longtemps dépassé le délai donnant droit à une libération anticipée.

Erdal Gökoğlu

Erdal Gökoğlu

Le 4 février 2022 à 18h se tiendra une soirée de soutien avec les condamnés de la maquette de la maxi-prison de Haren à La Casserole (La Casserole, Rue du Moulin Lavigne 19B, 5002 Namur). Pour rappel concernant l’affaire de la maquette vous pouvez lire ici l’appel à la solidarité avec les condamnés et aussi notre brochure quant aux enjeux de ce procès : voir ici. Voilà le programme annoncé par les organisatrices et organisateurs :

18h : accueil
18h30 : projection du documentaire de Tout Va Bien « Prison de Haren : multinationales et scandale d’État »
19h : débat et discussion avec la Clac
20h : repas solidaire (très bon)
21h : moment convivial et plus
23h : surprise
Réservation pour le repas à l’adresse mail : corbeauxsolidaires@riseup.net (afin de prévoir les quantités, max 50)
Possibilité de dormir sur Namur si besoin (apporter son couchage)
Covoiturage depuis Bxl : corbeauxsolidaires@riseup.net
Plus de détails sur le facebook de l’événement.

Suite aux affrontements survenus, notamment, lors des manifestations antivax/antipass, Philippe Close, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, propose une “loi casseurs”, inspirée de la “loi football” adoptée à la fin des années 90 pour vider les stades des hooligans. Concrètement, en plus des sanctions pénales, les casseurs identifiés ne pourraient plus prendre part à une manifestation, et devraient même pointer au commissariat les jours de manif. Le projet de loi n’en est pour l’instant qu’au stade embryonnaire mais les discussions avec le ministre de la Justice ont d’ores et déjà été ouvertes.

 

Voilà un an déjà qu’Ibrahima Barry est décédé suite à un crime policier. À ce jour, l’affaire suit son cours à la justice. Un rassemblement aura lieu pour  réclamer justice pour lui et toutes les autres victimes de crimes policiers et lui rendre hommage ce samedi à 14h. Lieu de rassemblement :
Entrée principale de la gare du nord (côté Simon Bolivar). Au programme plusieurs prises de paroles : Aicha Barry, petite sœur d’Ibrahima, Alexis Deswaef, avocat de la famille, Kavena Gomos : artiste slameur, Effia : slameuse, etc.

Une task-force judiciaire a été mise en place après la manifestation des antipass et/ou antivax et/ou corona-sceptiques d’hier dimanche. Avant le départ, la police avait déjà « procédé à l’arrestation administrative de six personnes en possession d’objets interdits ou considérés comme dangereux. Finalement, 228 personnes ont été arrêtées administrativement (majoritairement des Belges mais aussi des Français, des Néerlandais, des Allemands et des Polonais) pour trouble à l’ordre public. De plus, 11 personnes, dont trois mineurs, ont été arrêtés judiciairement (6 Belges, 3 Français, 1 Néerlandais et 1 Afghan) pour pour détention d’arme, rébellion face aux forces de l’ordre et dégradations. Le cortège, énorme (100.000 personnes?) était caractérisé par une présence massives de toutes les extrêmes-droite (des catholiques intégristes aux néo-nazis purs jus). C’est à rue de la Loi que les heurts sont survenus. Trois policiers et 12 manifestants ont été emmenés à l’hôpital. Aucun ne s’est trouvé en danger de mort. Une task force judiciaire mise sur pied pour mener l’enquête sur les affrontements et les dégradations. La police a déjà lancé un appel sur ses réseaux sociaux afin de récolter.

Le 26 janvier 2022 à 9h00 l’affaire de la mort de Sabrina et Ouassim passe devant la Cour d’appel. La famille appelle à un rassemblement le jour même et à la même heure, place Poelaerts devant le palais de justice. Pour rappel, une course poursuite avec la police pour excès de vitesse avait donné lieu à la mort de Sabrina et Ouasim, les familles dénoncent depuis lors le caractère illégale de la poursuite. Le lien vers l’événement facebook