1.

‘Grève et justice de classe’

Présentation: Les luttes chez Carrefour et à UCB ont mis en avant la nécessité d’une réflexion sur les manières dont doivent être menées et soutenues les grèves. L’intervention systématique de la justice de classe est un élément de radicalisation dont il faut tenir compte et auquel il faut apprendre à réagir. Le Bloc Marxiste-Léniniste vous propose une discussion sur ce thème à partir du film Le Sel de la terre (Salt of the Earth), réalisé en 1953 par Herbert J. Biberman. L’action du film se déroule au Nouveau-Mexique, dans une mine de zinc, où les ouvriers d’origine mexicaine se mettent en grève pour être traités sur un pied d’égalité avec les travailleurs blancs. Le Sel de la terre est une réponse au Comité des Activités anti-américaines qui avait fait emprisonner (de 6 mois à 1 an), avant de les bannir d’Hollywood, dix membres ou sympathisants du parti communiste qui avaient refusé de collaborer aux enquêtes menées en 1947 par le comité sur les activités des membres du milieu cinématographique qui pouvaient mettre en péril la sécurité des USA. En 1953, Herbert J. Biberman, l’un des ‘Dix d’Hollywood’, réalise ce film dans des conditions très difficiles. Film célèbre qui réunit sur son plateau plusieurs des victimes du maccarthysme qui refusèrent de se taire pour donner la parole aux artistes, aux prolétaires et aux femmes. Réalisé et produit par des personnes appartenant ou ayant appartenu au parti communiste des USA. Black-listé dès sa sortie aux Etats-Unis en 1954, il ne put sortir qu’à la fin de l’année 1965 où il connut un succès retentissant en Europe, notamment en France. En noir et blanc (1H35 mm). Avec Rosaura Revueltas, Will Geer, Juan Chacon. Au Dolle Mol (52 rue des Eperonnier, 1000 BXL) à 19h30. Entrée: 4 euros.

2.

‘Anti-terrorisme US: L’ennemi nécessaire et l’état d’exception permanent…’

Présentation: Comment ‘la plus grande démocratie du monde’ en est-elle venue après le 11 septembre à justifier le recours à la torture? L’enquête brûlante d’un cinéaste en colère sur la mort d’un jeune chauffeur de taxi afghan, Dilawar, dans la prison américaine de Bagram. Taxi pour l’enfer de Alex Gibney DOC – Allemagne/USA/UK – 2007 – 104′ – VO st FR. Au Cinéma Arenberg (26 Galerie de la reine, 1000 BXL). Entrée: 6,6 euros (diverses réductions possibles) dès 20h30. Débat avec le sociologue Jean-Claude Paye, auteur de La fin de l’Etat de droit et de Global War on Liberty. Dans le cadre du Cinéma d’Attac.

1.

Le mardi 9 décembre, contre le syndicat de la police à Molenbeek.

Communiqué: ‘Dans la nuit de 9 décembre, un syndicat de la police (VSOA) à Molenbeek (Bruxelles, Belgique) a été attaqué. Toutes les vitres ont été détruites. Solidarité avec la révolte en Grèce! Contre tous les Etats! Pour l’anarchie!

2.

Le mercredi 10 décembre, contre une voiture de police à St-Gilles.

Communiqué: ‘Le 6 décembre, à Athènes, Alexandros a été assassiné par les flics quand il était en train de les attaquer. Depuis, des gens partout en Grèce et ailleurs ont dépassé le premier moment de réponse, choisissant l’offensive contre le système. Avec notre geste modeste de mettre le feu à un véhicule de police (mercredi le 10 décembre) devant le commissariat de St-Gilles, sous les yeux des flics, nous avons voulu rejoindre cette rebellion. Car la joie de la révolte ne connaît ni frontières, ni limites!

3.

Le jeudi 11 décembre, contre l’agence bancaire ING d’Auderghem.

Communiqué (traduction): ‘Le 11 décembre, nous avons choisi de bouter le feu à une banque d’ING à Auderghem, Bruxelles, avec un engin incendiaire composé de quelques litres d’essence et deux bonbonnes de gaz, comme signe de solidarité avec la révolte en Grèce et ailleurs.

4.

Samedi 13 décembre, contre la Pastorale de la communauté grecque à Ixelles.

Communiqué: ‘Cette nuit, nous avons incendié la porte de la ‘pastorale de la communauté grecque’ à Ixelles. Solidarité avec les émeutiers de Grèce et de partout dans le monde.

On trouve les infos de cet ordre sur le site Suies et cendres

Reçu sur le mail du SR:

Ce matin du 13 nous avons bombé à Bruxelles des bâtiments en solidarité avec les inculpés du procès contre le Militante Gruppe de Berlin, avec Mauricio Hernandez Norambuena, révolutionnaire chilien détenu depuis 5 ans au Brésil à l’isolement total, avec les insurgés de Grèce et avec toutes les victimes de la répression bourgeoise-impérialiste.

Vive la lutte de classe – Vive la solidarité de classe

Bombage solidaire

Bombage solidaire

Bombage solidaire

Bombage solidaire

Appel sur le site du CEMAB:

Manifestation de solidarité avec tous les mouvements sociaux en Europe, en Grèce, en Italie.

APPEL A LA SOLIDARITE

-Appel aux lycéens, aux salariés, aux étudiants, aux mal-aimés,
-Appel aux travailleurs, aux sans-papiers, aux SDF, aux exploités,
-Appel aux chômeurs, aux révoltés, aux grévistes, aux réprimés.

Manifestation de solidarité avec tous les mouvements sociaux en Europe

Ces dernières semaines, les mouvements de contestation se sont multipliés partout en Europe. Que cela soit les étudiants et lycéens italiens qui luttent contre les coupes budgétaires et la privatisation de leur enseignement et qui seront en grève ce vendredi 12/12, que cela soit la jeunesse grecque qui combat l’Etat policier, que cela soit les étudiants espagnols qui dénoncent le processus de Bologne et la marchandisation de l’enseignement, que cela soit les Irlandais qui manifestent contre les augmentations de minerval, que cela soit les lycéens, étudiants et enseignants français qui manifestent contre la réforme de l’éducation, que cela soit les sans-papiers qui occupent des bâtiments, que cela soit les nombreuses grèves dans les usines et les entreprises contre les licenciements ou plus largement les mobilisations contre la crise globale du système actuel.

Face aux mobilisations de ces dernières années, les différents gouvernements d’Europe n’ont eu d’autre réponse que de criminaliser et réprimer les mouvements. On ne compte plus les militants politiques intimidés, arrêtés voire emprisonnés pour leur engagement, parfois sous couvert des nouvelles lois ‘anti-terroristes’. Depuis peu, le fichage de toutes les personnes s’engageant de près ou de loin dans le mouvement social s’intensifie. On l’a vu en France avec le fameux fichier ‘Edvige’, on le voit aujourd’hui en Belgique avec la ‘Banque de données Nationale Générale (BNG)’, qui recense déjà un belge sur six et qui bientôt pourrait contenir les données ‘physiques et psychiques’, les ‘habitudes de consommation’, les ‘opinions politiques et religieuses’, ‘l’orientation sexuelle’, etc.

Aujourd’hui, il est temps de nous unir, c’est pourquoi, nous appelons à une 1ère mobilisation: ce vendredi 12 décembre à 15h30, place Flagey à Bruxelles. Pour aller manifester devant différentes ambassades, en particulier celles d’Italie et de Grèce, en soutien aux mouvements sociaux qui y ont éclos ces derniers temps.

Communiqué de l’Union Communiste Bruxelloise:

9 personnes ont été arrêtées ce mercredi après une action pacifique au consulat grec pour la solidarité internationale avec le jeune Alexandros Grigoropoulos, tué par la police il y a quelques jours. La manifestation s’est déroulée dans le calme, ce qui était déjà assez remarquable après les événements de ces derniers jours. Néanmoins, la police belge a trouvé nécessaire d’ajouter à la provocation, en arrêtant 9 manifestants à la fin de l’événement. Le groupe de jeunes a été poursuivi dans le métro par un bataillon de flics, les matraques à la main. Tous ont été arrêtées. Que ça soit une leçon pour les protagonistes des actions ‘ludiques’ et ‘pacifiques’: dans ce stade de la crise du capitalisme, le système répressif perd toute raison: il cherche à intimider ceux qui osent faire entendre leur voix, il cherche à qu’on s’habitue à leur répression, il cherche à combattre les forces de la libération et à maintenir son statut-quo de l’exploitation, du mensonge et de la misère.

‘J’étais avec le groupe de jeunes, 10/15 personnes, on marchait vers l’arrêt de métro Maelbeek quand soudainement on a realisé qu’un groupe de flics anti-émeute nous courait après… On s’est vite dispersés. J’ai vu deux personnes se faire arrêter mais moi je suis rentré chez moi en me demandant POURQUOI? Je crois que la reponse est qu’on portait tous des capuches. Certains avaient le visage caché’ (anonyme)

Les vielles forces capitalistes et réactionnaires sont de retour en force. La police belge a donné un signal très clair: qu’ elle est prête à s’en prendre aux mouvements de la résistance comme elle l’a fait avec les grévistes, et qu’elle passera à l’acte de la répression brutale bientôt. Préparons-nous à la résistance! Renforçons nos rangs! Le capital nous a déclaré son ennemi principal. De bonne raison! Notre lutte ne fait que commencer.

POLICE PARTOUT , JUSTICE NULLE PART!

A bas le capitalisme, à bas l’impérialisme! Solidarité avec les grévistes et les manifestants en Grèce!

1.

Une quarantaine de personnes avaient répondu à l’appel de plusieurs organisations turques et kurdes appellant à manifester au rond-point Schuman, ce mercredi à 13h, contre les lois anti-terreurs en Turquie et dans l’Union Européenne.

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

Manifestation contre les lois anti-terreur en Turquie

2.

Pour dénoncer le meurtre du jeune manifestant anarchiste athénien, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées ce mercredi à 13h devant la représentation permanente de la Grèce pour les institutions européennes, rue Jacques de Lalaing à 1040 Bruxelles. Il y a eu des interpellations après la manifestation. Toutes les personnes interpellées ont été relâchées.

Manif pour les anarchistes grecs

Manif pour les anarchistes grecs

Manif pour les anarchistes grecs

Manif pour les anarchistes grecs

3.

En solidarité avec Mauricio Hernandez Norambuena, prisonnier révolutionnaire chilien détenu depuis 5 ans à l’isolement au Brésil, une douzaine de personnes se sont rassemblées ce mercredi à 17h devant l’ambassade du Brésil à 1050 Bruxelles.

Manifestation pour Hernandez Norambuena

Manifestation pour Hernandez Norambuena

Voir notre dossier d’actualités sur l’Amérique Latine

Plusieurs organisations turques et kurdes appellent à manifester au rond-point Schuman, ce mercredi 10 décembre, à 13h, contre les lois anti-terreurs en Turquie et dans l’Union Européenne. Le Secours Rouge invite à la participation la plus large possible à cette manifestation.

Les organisateurs de la manifestation sont: AvEG-Kon (Confédération des Immigrés et Opprimés en Europe), ADHK (Confédération des droits démocratiques en Europe), ATRIK (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), YEK-KOM (Fédération des Associations Turques en Allemagne), BIR-KAR (Plate-forme pour l’Unité des Travailleurs et les Fraternité entre les Peuples), le journal Yasanacak Dunya.

La population carcérale en Belgique a atteint aujourd’hui un chiffre record: en 1980, on comptait 5.611 détenus par jour dans les prisons belges. Actuellement, ce chiffre s’élève à 10.208 détenus en prison. C’est à partir des années 90 qu’on a assisté à une hausse vertigineuse. Cela s’explique avant tout par des peines plus sévères. Ainsi, le nombre de jugements avec une peine de 5 ans ou plus est passé de 81 en 1990 à 312 en 2003. Les détenus condamnés à de longues peines sont également moins vite libérés. En 1990, 68,3% des personnes condamnées à une peine de plus de 3 ans ont obtenu une libération conditionnelle, contre 57,4% en 2004. En 1990, le terme auquel les détenus devaient en théorie pouvoir être pris en compte pour une libération conditionnelle (c’est-à-dire un tiers de la peine) était en moyenne dépassé de 9,2 mois. En 2005, il s’agissait de 13,5 mois. La réglementation pour les courtes peines s’est au contraire fortement assouplie. Les tribunaux condamnent plus souvent à des peines plus lourdes: le nombre de condamnations effectives est passé de 2.500 en 1980 à 4.900 en 2005. Au sein de ce groupe, le nombre de détenus purgeant une peine de 5 ans ou plus a été multiplié par dix et le nombre de peines de 3 à 5 ans a été multiplié par trois. Cela a évidemment un impact sur l’évolution de la population carcérale. Le nombre des personnes inculpées qui se trouvent en détention préventive a plus que doublé: il est passé sur la même période de 1.500 à 3.400. En revanche, la présence d’autres catégories de personnes (comme des vagabonds, des mineurs ou des étrangers) dans la population carcérale a fortement diminué.