Annoncées il y a plusieurs mois, les empreintes digitales sur les cartes d’identité arriveront à la fin de l’année en Belgique. Cela passera d’abord par une phase pilote concernant plusieurs communes réparties sur l’ensemble du territoire. La décision a été prise ce vendredi après-midi par le Conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Intérieur. Un projet pilote débutera à la fin l’année. En février dernier, les institutions européennes annonçaient que deux empreintes digitales devront à l’avenir être comprises sur les puces des cartes d’identité dans tous les pays de l’Union. Voici les communes qui serviront donc de cobayes: Lokeren, Rhode-Saint-Genèse, Waasmunster, Alost, Wichelen, Lievegem, Ostende, Merelbeke, Berlare, Grammont, Denderleuw, Wetteren, Hautem-Saint-Liévin, Louvain, Ath, Charleroi, Frameries, Saint-Ghislain, Colfontaine, Leuze-en-Hainaut, Comines-Warneton, Woluwe-Saint-Lambert, Eupen, Tournai et Bruxelles-Ville. A noter que le déploiement complet de cette mesure devrait prendre environ dix ans.

cartes d'identité belges

Ce matin à l’aube, une descente de police a eu lieu chez quatre gilets jaunes de la région liégeoise. Les militant·e·s ont été menottés devant leurs familles et leurs maisons ont été fouillées de fond en comble. Le but de l’opération était d’identifier les personnes qui avaient détruit des horodateurs de la Ville de Liège d’une valeur de 8000 euros en février. Un rassemblement devant le Palais de Justice de Liège ou le commissariat est en préparation.

Édit 16h48 : Deux des Gilets jaunes ont été libérés. Nous n’avons pas de nouvelles des deux autres. Leurs ordinateurs et téléphones ont été saisis par la police. Les quatre miliant·e·s sont accusé.e.s d’association de malfaiteurs.

Gilets Jaunes liégeois

La zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles lance dès ce lundi soir une opération de communication. L’idée: rencontrer son inspecteur de quartier devant un café. L’initiative existe déjà aux Etats-Unis et porte le nom de “Coffee with a cop”. Elle doit permettre aux Bruxellois de rencontrer leur inspecteur de quartier dans un cadre informel et neutre qui permette de poser « toutes les questions possibles ». Cinq rendez-vous sont actuellement programmés. Ils ont lieu ce lundi au «Loola» à Bruxelles, ce mercredi à «La Signare» à Ixelles, ce vendredi prochain au «Le Houba» à Laeken, le 26 septembre au «Café Tetouan» à Bruxelles et le 30 septembre au «De Wand» à Neder-over-Heembeek.

Un concept américain

 

La zone de police des communes de Bruxelles-Ville, Ixelles et Laeken, ainsi que de Neder-over-Heembeek et Haren voulait acquérir des caméras à installer sur la voie publique avec un contrat d’entretien portant sur trois ans. Un  marché avait été estimé au départ à 5 millions d’euros hors TVA. Trois candidats avaient déposé offre à la fin de l’année 2018: Engie Fabricom, le duo Jacops-Securitas, et Nextel, la filiale du câblo-opérateur Telenet. Initialement, la zone de police avait donné sa préférence à Nextel, mais elle avait dû revoir sa copie sur injonction de son autorité de tutelle: celle-ci avait découvert que Nextel avait omis de proposer un système de transmission des images caméra qui ne soit utilisable que par la zone de police (support à usage exclusif), alors que le cahier des charges spécial avait cité cette exigence comme étant un des « critères minimaux« .Le collège de police a revu sa copie sous ce nouvel éclairage, puis a octroyé le marché, le 11 avril dernier, à Jacops-Securitas. Entre-temps, il s’est rendu compte qu’Engie Fabricom avait, comme Nextel, omis de garantir un système de transmission d’images et données sur support exclusif. Il a donc conclu à l’irrégularité de ces deux offres. Ne restait plus que Jacops-Securitas, qui avait pourtant remis le prix le plus élevé: plus de 7 millions d’euros, et près de 2 millions de plus que les deux candidats concurrents. Mais cet écart de prix pouvait précisément être justifié par la prise en compte, par Jacops-Securitas, du critère lié à l’exclusivité du support de transmission. Engie Fabricom a demandé au Conseil d’Etat de suspendre la double décision de la zone de police, de déclarer son offre irrégulière et d’octroyer le marché au duo concurrent.

Ce 12 septembre 2019, cela fera un an que le militant politique argentin et dirigeant syndical des travailleurs du pétrole, Daniel Ruiz, a été arrêté par le gouvernement de Macri pour avoir participé activement à la lutte contre la réforme des pensions. Depuis un an, il est emprisonné sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui (voir notre article).

Demain jeudi 12 septembre 2019, à 18h, un rassemblement sera organisé devant l’ambassade d’Argentine, avenue Louise 225 à Bruxelles.

Daniel Ruiz

Depuis juillet 2018, toutes les communes du pays sont tenues de créer des CSIL (des Cellules de Sécurité Intégrale Locales). Leur mission serait de détecter et surveiller toute personne qui entrerait dans le « radicalisme violent » et le « terrorisme ». Ces plateformes locales regroupent les services de prévention sociale, l’administration et des « acteurs de la société civile », le tout sous la responsabilité du bourgmestre. On peut retrouver dans une CSIL des directeurs d’école, des agents de prévention, des agents du CPAS, des représentants du Forem, d’hôpitaux… Les CSIL ont des contacts privilégiés avec la police et le parquet. L’idée est de permettre de bien connaître sa population locale et les signes avant-coureurs d’une « radicalisation », et d’intervenir au plus vite si elles le jugent nécessaires. À ce jour, 388 communes sur les 581 que compte notre pays, ont créé une CSIL. La Wallonie compte à ce jour 112 CSIL pour 262 communes. La Flandre en compte déjà 257 sur 300 tandis que les 19 communes bruxelloises ont toutes embrayé très rapidement.

Le siège de la Sûreté de l'État

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Une enquête est ouverte par la police de la zone de Bruxelles-Capitale/Ixelles afin d’identifier les auteurs de jets de peinture et de tags sur le bâtiment de l’ambassade du Brésil à Bruxelles la nuit de mercredi à jeudi. Une inscription « Bolsonaro=ecocide » a été taguée sur la façade de l’ambassade et la façade a été couverte d’empreintes de mains à la peinture rouge, comme ensanglantées. Ces tagues sont a mettre en lien avec les graves incendies qui ravagent la forêt amazonienne au Brésil. Le président brésilien, Jair Bolsonaro, est accusé d’être en partie responsable de la destruction de cet écosystème.

L'ambassade brésilienne à Bruxelles taguée

L’ambassade brésilienne à Bruxelles taguée

Ce vendredi matin, les occupants du Centre Social Autogéré « Entre-Murs Entre-Mondes » (Quai Saint-Léonard 62-64, 4000 Liège) ont reçu un avis d’expulsion leur laissant 8 jours pour quitter les lieux. Le lieu, situé dans le quartier Saint-Léonard à Liège, est ouvert depuis le mois de juin avec pour but d’en faire un lieu de vies pour les militant.e.s ainsi que pour proposer un espace aux activités sociales, culturelles ou politiques.

Entre-Murs Entre-Mondes

Demain deux événements auront lieu à Bruxelles :

  • Rassemblement contre les politiques du gouvernement APK-MHP :

Appel : « Les gangs fascistes du AKP-MHP ont porté la politique d’occupation à un niveau supérieur et ont usurpé le peuple kurde en nommant des administrateurs. Face à ça, ils ont attaqué notre peuple qui a résisté et a déclaré la guerre contre tous nos gains. Il est temps d’être ensemble dans les rues. Le moment est venu d’embrasser notre volonté, notre peuple, nos mères résistantes, l’avenir de nos enfants. Soyons côte à côte. Unissons nous ». Lieux : Gare centrale. Heure : 11h

  • Soirée de soutien à l’EZLN et au CNI du Mexique :

Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’appel international des Journées pour la Vie et contre la Guerre afin d’exposer la situation actuelle de violence à laquelle sont soumises les différentes communautés autonomes membres de l’EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale) et du CNI (Congrès National Indigène) de Chiapas et de Guerrero, Mexique. Lieux: L’Adesif (Rue de Liedekerke 71. Heures : de 16h à 23h30

Pour plus d’information sur la soirée de soutien à l’EZLN et au CNI, voir l’évènement sur Facebook.

Manifestations du mouvement du mouvement kurde contre l'AKP

Manifestations du mouvement kurde contre l’AKP