Une vingtaine de personnes a investi la préfecture de Haute-Garonne à Toulouse pour exiger la libération de Levent Capa, réfugié politique incarcéré en Suisse et menacé d’expulsion dans les prochaines heures. Levent risque une lourde peine de prison dans son pays d’origine, la Turquie, où il est accusé d’avoir été membre d’une organisation révolutionnaire. La police est intervenu et a arrêté les occupants qui ont depuis été libérés. L’occupation de la préfecture aura duré une demi heure, temps pendant lequel le tract pour la libération de Levent à pu être faxé au consulat de Suisse à Paris.

Les autorités françaises ont annoncé ce vendredi avoir livré aux autorités allemandes un homme turc accusé d’être membre du PKK. Sedat K., âgé de 21 ans, avait été arrêté le 10 juillet dernier près de Paris sur base d’un mandat allemand. Il a été renvoyé en Allemagne mercredi après être resté en détention provisoire en France depuis près d’un mois. L’Allemagne l’accuse d’avoir été un membre haut placé de l’organisation des jeunes du PKK en Allemagne et en Suisse entre octobre 2009 et mars 2011, et qu’une de ses responsabilités étaient la collecte de fonds pour le collectif.

Alors que la Grande-Bretagne a déployé un énorme effectif pour un dispositif sécuritaire inédit autour des Jeux Olympiquesqui débutent ce vendredi, la France a annoncé qu’elle allait également, en concertation avec le Ministère de l’Intérieur britannique, mobiliser un contingent policier. Selon les autorités, celui-ci est destiné à répondre à l’afflux exceptionnel dans le nord de la France de personnes en transit se rendant aux JO (60 délégations et 445000 visiteurs). Ce sont pas moins de 2500 policiers et 2000 gendarmes qui seront mobilisés jusqu’au 12 août, avec des renforts disponibles à tous moments si nécessaire. Les mesures de sécurité concernent notamment les transports: gare de Calais et du Nord à Paris, Eurotunnel, ports de ferries (Caen-Ouistreham, Cherbourg, Dieppe, Le Havre, Roscoff, Saint-Malo,…).

Deux jeunes antifas comparaissaient hier devant le tribunal correctionnel de Limoges pour avoir giflé un homme qui portait deux insignes nazis. Dans la salle, de nombreuses associations ont fait le déplacement pour soutenir Mathieu et Alban, prévenus des faits de violence en réunion pour avoir giflé un homme qui arborait sur son tee-shirt deux insignes nazis : la « wolfangel » (le crochet des loups présent sur les uniformes des SS et de la Das Reich qui a perpétré le massacre d’Oradour) et la « totenkopf » (tête de mort emblème des gardes des camps de concentration et d’extermination de Dachau, Buchenwald, Mauthausen et Oranienbourg). Leur victime s’est révélée être… officier de police. Il s’est constitué partie civile et a réclamé 2.000 € de dommages et intérêts. Dans ses déclarations, il a assuré ne pas connaître la signification des insignes. Les antifas ont été condamnés à une peine d’un mois de prison avec sursis et a 600 € à payer solidairement à la victime.

Le 30 juin dernier, la famille d’un prisonnier basque détenu à la prison de Villefranche-sur-Saône s’est vue refuser le parloir. Un de ses membres avait fait sonner trois fois le portique de sécurité, alors même qu’il n’avait sur lui aucun objet prohibé. La famille a dû rebrousser chemin et rentrer chez elle, à 800 kilomètres de Villefranche. Pour contester ce refus, le soir-même, le prisonnier et deux de ses co-détenus ont refusé de rentrer de la promenade. Mécontents, les gardiens ont frappé les trois prisonniers, leur ont craché au visage, les ont insultés et menacé d’extradition vers l’Espagne. Les violences ont été constatée par un médecin.

Les autorités françaises ont annoncé ce matin avoir arrêté deux personnes qu’elles suspectent d’être des membres de l’ETA. Les arrestations ont eu lieu à Albi, dans le sud-ouest de la France. D’après le communiqué du ministère de l’Intérieur, il pourrait s’agir de Ugaitz Errazquin Telleria et de José Javier Oses Carrasco. Tous deux étaient recherchés par la Guarda Civil espagnole qui a collaboré à l’opération ayant conduit à l’interpellation des deux hommes.

Des affrontements ont eu lieu entre une centaine d’opposants à la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine et les gendarmes qui ont fait six blessés dont deux sérieux chez les manifestants.
La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche

Les heurts se sont déroulés pendant à peine une heure à Montabot, dans le bocage normand, où des centaines de militants avaient monté un « camp de résistance », des tentes montées dans un champ avec l’accord de son propriétaire depuis jeudi soir et qui a rassemblé plusieurs centaines de militants. Un petit groupe de militants a posé aux abords du camp un barrage sur une route communale. Un militant d’une vingtaine d’année a été blessé à l’œil, les gendardmes ayant tiré des gaz lacrymogène et des flashball. Un seul manifestant a été placé en garde à vue, accusé d’avoir jeté un fumigène sur un gendarme.

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Le 20 mars dernier le syndicat CNT Culture-spectacle a organisé dans un cadre interprofessionnel une action syndicale au Pole Emploi du 11e arrondissement de Paris. La CNT entendait dénoncer le mépris et la stigmatisation des chômeurs qui est à l’œuvre dans le débat public. Une permanence syndicale sauvage s’est organisée à l’intérieur des locaux permettant d’informer les chômeurs présents sur leurs droits et sur les recours possibles face aux radiations, aux trop-perçus ou aux difficultés d’inscription. L’intervention a d’ailleurs permis de résoudre un cas de décision arbitraire de Pôle emploi dans un dossier de trop perçu.
Suite à cette action, trois syndicalistes de la CNT passent en jugement le 22 juin à 9h à la 29eme chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Un rassemblement est appelé ce jour là au palais de justice.

Le samedi 30 juin à 20h au 33 rue des Vignoles pour une soirée de solidarité (concert de ZEP et SUB-Urbain) au 3 syndicalistes.

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Hier soir, à l’issue du scrutin législatif, le Comité de Vigilance Antifasciste 62, membre de l’Action Antifasciste, avait appelé au rassemblement à Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen. Peu avant 20h, un groupe de sept militant(e)s a été interpellé par la police locale alors qu’il se dirigeait vers le lieu de rassemblement. Les sept personnes ont été emmenées et placées en garde à vue au commissariat de Lens. Elles s’y trouvaient toujours ce lundi à 10h.