La nuit 14 au 15 février, une interpellation met un terme, après environ deux ans, à la cavale de Salvatore « Ghespe » Vespertino (voir notre article). Les coups et les menaces subis en détention l’ont porté à faire un geste extrême: pour pouvoir quitter la section de la prison de Soto del Real, à Madrid, il s’est coupé les veines des bras et a été transféré à l’hôpital psychiatrique où il a encore subi de mauvais traitements. La règle est que celui qui met en danger sa propre vie est soumis à une hospitalisation et à des médications sous contrainte. Ghespe précise que son geste n’a pas été accompli avec une volonté suicidaire.
Après sa sortie de l’hôpital, il a été extradé en Italie, le 4 mars (voir notre article) et enfermé à la prison de Rebibbia, à Rome. Le 20 mars, il a été transféré dans la prison de Spoleto et placé de manière provisoire dans la section infirmerie. Suite à un différend avec un gardien, il a subi une autre hospitalisation sous contrainte en psychiatrie. Ghespe est en cellule, seul et attend l’autorisation de pouvoirs se rendre à des parloirs pour y voir sa compagne. Ses camarades invitent toutes les personnes solidaires à lui envoyer lettres et livres (en italien et en castillan): Salvatore Vespertino / Casa di Reclusione Spoleto / Località Maiano, 10 / 06049 – Spoleto (PG) / Italie.