La Société des prisonniers palestiniens a déclaré dans un communiqué que le nombre de prisonniers en grève de la faim pour protester contre leur détention sans procès, avait atteint le chiffre de 120. Les prisonniers en grève de la faim ont été placés en isolement. Trois prisonniers ont été placés au centre médical d’Assaf Harofeh pour y subir un traitement. 51 grévistes de la faim sont incarcérés dans la prison du désert du Néguev, 37 dans la prison d’Ofer et le reste dans la prison de Megiddo. Les prisonniers âgés et malades ne sont pas en grève de la faim pour des raisons de santé.

S’il n’y a pas de changement dans la politique d’Israël concernant la détention administrative – la détention de prisonniers sans inculpation ni jugement – un autre groupe de prisonniers va entamer une grève de la faim, dit encore le communiqué.

Une grève de la faim illimitée impliquant plus de 100 prisonniers politiques palestiniens s’étend en Palestine. Tous les participants sont retenus en détention administrative, procédure par laquelle les prisonniers sont détenus sans inculpation ni jugement. En mai 2012, un accord avait été conclu entre l’administration pénitentiaire israélienne et les représentants des prisonniers, qui a mis fin à une massive grève de la faim impliquant environ 2000 prisonniers politiques. Dans le cadre de cet accord Israël a accepté de limiter la pratique de la détention administrative à des circonstances exceptionnelles. Cependant, depuis Israël n’a pas respecté l’accord et a continué à pratiquer systématiquement la détention administrative.

La revendication générale des grévistes de la faim est de mettre un terme à la pratique de la détention administrative. Les grévistes de la faim demandent spécifiquement que les extensions de détention administrative sont limitées à une extension seulement. Depuis le 1er Mars 2014 Il y eu 183 Palestiniens détenus sans inculpation ni jugement en détention administrative, parmi eux 9 membres du Conseil Législatif Palestinien . Ce nombre n’a cessé d’augmenter au cours de l’année dernière. En 2014 seulement, Israël a eu recours à la détention administrative contre 142 détenus, y compris le renouvellement d’injonctions existantes et l’application de nouvelles injonctions.

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Les travailleurs de la multinationale Larfarge qui faisaient la grève de la faim devant le siège de la multinationale à Alger ont été expulsés du site par les autorités algériennes hier mercredi. Ces grévistes ont décidé il y a deux jours de camper devant Lafarge pour attirer l’attention sur leur grave situation après 52 jours de grève. Il faut rappeler aussi que ces grévistes sont licenciés depuis 1er décembre 2013. Ils entament leur 52ème jour de la grève de la faim.

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Les prisonniers politiques de la prison d’Evin, à Téhéran, ont mis fin à leur grève de la faim, hier mardi, après une dizaine de jours. Ils protestaient contre les affrontements violents survenus lors de l’inspection des cellules, jeudi 17 avril, entre des gardiens de prison et les quelque 70 détenus de la section 350, celle des prisonniers politiques. Ils exigeaient la création d’un comité d’enquête et le traitement médical des blessés. A la suite de ces affrontements, 32 détenus ont été mis à l »isolement ; douze s’y trouvent toujours.

L’affaire, relatée dans la presse iranienne, a suscité l’indignation des familles des prisonniers, de journalistes et de militants des droits de l’homme. Les familles se sont ensuite réunies devant le bureau de la présidence, le Parlement, ainsi que devant le ministère de la justice. Le 23 avril, le directeur de l’Organisation pénitentiaire a été limogé. Mais il a ensuite été nommé à la tête de la Cour de justice de Téhéran, ce qui ressemble davantage à une promotion qu’à une sanction. Après cette attaque, les gardes de la prison ont rasé les cheveux des détenus. En signe de solidarité, d’autres prisonniers se sont également coupé les cheveux. Et des internautes ont lancé une campagne intitulée « Sarfaraz » (« tête haute », en persan), pour laquelle ils se rasent la tête puis se prennent en photo. Ces images sont ensuite publiées sur les réseaux sociaux.

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Quatre étudiants, soupçonnés d’avoir participé aux violents affrontements qui ont eu lieu jeudi à l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, faisant un mort (un militant islamiste) et deux blessés, ont été interpellés dimanche. Ces nouvelles interpellations portent à huit le nombre d’étudiants qui ont été arrêtés dans le cadre de ces incidents ayant opposé à la faculté des sciences les islamistes d’Attajdid Tollabi aux communistes de Voie Démocratique Basiste (Annahj Dimocrati Al Qaidi). 

Dimanche, quatre étudiants ont été déférés par la police judiciaire devant le procureur général près la cour d’appel de Fès qui a décidé de les présenter au juge d’instruction.

 Trois d’entre eux, accusés notamment d' »homicide volontaire avec préméditation », ont été placés en détention préventive à la prison Ain Kadous, alors que le quatrième mis en cause a été libéré.

Les affrontements à l’arme blanche ont éclaté quand les étudiants de la Voie Démocratique ont voulu empêcher une table ronde organisée par les islamistes qui avaient invité un islamiste impliqué dans l’assassinat de Benaissa Ait Eljid, un étudiant communiste, tué au début des années 90.

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Le mardi 22 avril, un groupe composé de membres des familles de prisonniers politiques et des étudiants qui les soutenaient, ont participé à un rassemblement devant le bureau du chef de l’appareil judiciaire du régime, afin de protester contre le raid sauvage des agents de répression sur les prisonniers politiques à la prison d’Evin (pour moitié des Moudjahidines du Peuple, pour moitié des militants de diverses organisations de la gauche révolutionnaire). Le mercredi 23, un jour après la manifestation des familles des prisonniers politiques, trois personnes (Nada Sabouri, Milad Pour-Issa et Sohrab Salehine) ont été arrêtées en Iran. Ce sont des étudiants de l’université de Téhéran, on est sans nouvelle de la situation des personnes arrêtées et de leur lieu de détention.

La répression provoquent des réactions. Ainsi, la Coordination locale des étudiants (CLE) de l’université de Tizi Ouzou appelle le 5 mai à une marche pour dénoncer les violences policières lors de la marche de commémoration du 20 avril, dans la capitale du Djurdjura. Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) appelle aussi les citoyens à prendre part à une autre marche demain, dans la ville de Tizi Ouzou pour condamner «les agissements inhumains des policiers en civil et en uniforme à l’égard des participants à la marche pacifique du 20 avril».

Du côté officiel, l’Assemblée populaire de wilaya (APW) a condamné et dénoncé la répression dont ont fait l’objet de jeunes manifestants. Cinq policiers, dont un commissaire, impliqués dans la répression ont été suspendus. C’est une suspension d’exercice provisoire en attendant les résultats de l’enquête ordonnée par la Direction générale de la Sûreté nationale.

Les manifestants qui célébraient dimanche le 34e anniversaire du printemps berbère ont été violemment réprimés par les forces de l’ordre deux jours durant. Les manifestants, pour la plupart des étudiants, ont entamé leur marche du campus universitaire vers le centre-ville. La police a tenté de les disperser à coups de matraque, de gaz lacrymogène. Les marcheurs ont répliqué par des jets de pierres et autres projectiles. Il y a eu plusieurs arrestations très violentes. Selon d’autres témoignages recueillis auprès des riverains de l’université de Tizi Ouzou, on dénombre plusieurs blessés, dont deux graves, parmi les manifestants.

Les affrontements ont repris lundi. Des étudiants se sont à nouveau rassemblés malgré les avertissements des autorités et réclament la libération de leurs camarades arrêtés la veille. Les affrontements ont lieu également la nuit. Des étudiants de Bouira, une autre localité de la région, ont également dénoncé la répression dont il ont fait l’objet en célébrant le printemps berbère.

La Haute Cour de Justice a confirmé les verdicts prononcés le mardi 22 avril dans lesquels quatre prisonniers politiques kurdes ont été condamnés à mort. Les quatre prisonniers politiques sont : Mohammad Abdollahi, Mostafa Salimi, Ali Afshari et Habib Afshari. Ils sont actuellement emprisonnés dans la ville d’Oroumieh (chef-lieu de la province d’Azerbaïdjan occidental, située au nord-ouest de l’Iran).

Ces dernières semaines, plusieurs autres prisonniers politiques kurdes ont été condamnés à mort, notamment : Samkou Khorshidi, Shirkou Maaréfi, Habibollah Golparipour, Reza Esmaïli-Mamédi. 16 prisonniers kurdes ont été exécutés et 20 autres prisonniers kurdes qui se trouvent actuellement dans le couloir de la mort. Par ailleurs 39 autres prisonniers sunnites kurdes ont été condamnés à mort pour des raisons confessionnelles.

Environ 200 proches et parents de prisonniers politiques se sont rassemblés hier dès la matinée devant la prison d’Evine et y sont restés toute la journée. Ils demandent à voir leurs proches et le retour des prisonniers à la section générale. Les gardiens refusent les visites aux familles rassemblées depuis 8h00 du matin et tentent de la disperser. En même tant, pour empêcher tout contact de ces familles avec les autres familles, le régime envoie des parasites pour brouiller les communications téléphoniques avec les autres quartiers de la capitale.