Le nord du canton d’Afrin, au Rojava, occupé par l’État turc et les djihadistes qui lui sont affiliés depuis 2018, est le théâtre de crimes incessants contre les populations. Ces derniers jours, des miliciens de la Légion d’Al-Sham ont envelé deux civils du village de Borj Haidar, dans le district de Sherawa d’Afrin. Des miliciens de la faction Al-Jabha Al-Shamiya ont arrêté un civil du village de Zarko, dans le district de Raco, alors qu’il se rendait d’Azaz à Afrin et l’on emmené vers une destination inconnue. Le 20 juin, la police militaire a arrêté un jeune homme, sa mère et ses deux frères quelques jours plus tôt dans le village de Qurzihal, dans le district de Sherawa. Ils ont été battus par des miliciens de la faction Al-Jabha Al-Shamiyyah. Le canton d’Afrin avait une population de 200 000 Kurdes que les islamistes et les Turcs persécutent et poussent à l’exil pour installer les familles des jihadistes ayant quittés les zones reconquises par le régime.
Au moins trois Palestiniens ont été blessés par les forces d’occupation israéliennes aujourd’hui lors de la manifestation hebdomadaire contre la colonisation dans le village de Kafr Qaddoum à l’est de Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les soldats de l’occupation ont attaqué les manifestants avec des balles en caoutchouc et des grenades toxiques et lacrymogènes, blessant trois manifestants par des balles en caoutchouc et provoquant de nombreux cas de suffocation par inhalation de gaz. Depuis des années, les habitants de Kafr Qaddoum et des villages voisins manifestent chaque vendredi contre les colonies israéliennes illégales et demandent aux autorités d’occupation israéliennes de rouvrir la route principale du village, qui a été bouclée par l’occupation depuis 2002.