L’île de Jeju (Jeju-do en coréen) est une île du sud de la Corée du sud, réputée pour ses paysages et ses pêcheuses traditionnelles. On y vient souvent pour se marier : c’est « l’île des amoureux » en Corée.
Mais c’est aussi un lieu historique de résistance à l’Etat : alors que les Etats-Unis imposaient le dictateur Singman Lee, les habitants se sont insurgés et ont résisté d’avril 1948 à mai 1949. La répression fit 80.000 morts, 170 villages sont rasés (70% des villages de l’île). Pendant 50 ans, les gens commémorant ce massacre furent arrêtés et torturés.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la résistance actuelle contre l’implantation d’une immense base navale américaine qui s’installe, détruisant le littoral, et accompagné par des entreprises multinationales (comme Samsung). Les habitants dénoncent la course à l’armement vu comme une provocation dangereuse contre la Chine, le saccage environnemental de grande échelle, la répression féroce : de nombreuses personnes, y compris des maires, ont été emprisonnées et tabassées. Mais la mobilisation ne faiblit pas, les habitants s’attaquent à des installations d’entreprises et de militaires, les manifs s’enchaînent, malgré le débarquement de flics et de soldats pour les réprimer. Lundi 5 mars, près de 700 policiers sont arrivés du continent au village de Gangjeong pour permettre le dynamitage du littoral de roche volcanique, et le dragage du fond marin, contre la mobilisation des villageois qui bloquent la voies d’accès.

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Le site des insulaires de Jeju

Les forces de maintien de l’ordre en Chine vont bénéficier d’une hausse de 11,5% de leur financement en 2012. Leur budget a été relevé à 701,7 milliards de yuans (84,3 milliards d’euros). Cette hausse est supérieure à celle du budget chinois de la Défense, qui est officiellement de 11,2% cette année, à 670,27 milliards de yuans (80,6 milliards d’euros). Lors de son traditionnel discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale, le Premier ministre chinois a souligné l’importance du maintien de la paix sociale, notamment dans les campagnes secouées par des révoltes contre les expropriations de terres abusives.

Ces derniers mois, la Chine a été le théâtre de conflits sociaux et de manifestations violentes durement réprimées par les forces de l’ordre, notamment dans la province manufacturière du Guangdong. Parmi les causes de la colère figuraient notamment des pollutions industrielles, des saisies de terres et expropriations de logements, des récriminations salariales ou encore des mauvais traitements infligés à des ouvriers migrants.

Un officier de l’Armée philippine a été tué dans une embuscade de la guérilla maoïste mardi matin à Sitio Manluy-a, (Barangay Tuyom, Cauayan) au cours d’une embuscade tendue par une dizaine de combattants de la NPA à un véhicule du 47e Bataillon d’Infanterie faisant route vers Barangay Basak. Par ailleurs, une unité de la 8e Division d’Infanterie s’est emparée d’une fabrique d’explosifs de la NPA la région de Paranas (Samar), lundi. Les guérilleros ont pu décrocher malgré une fusillade nourrie. Un sergent de l’armée a d’ailleurs été touché d’une balle dans la cuisse. Les militaires ont pu mettre la main sur 44 IED, 20 autres engins explosifs, un lance-roquette ; une machine-outil, des outils, des pièces et des accessoires divers.

Cinq soldats du 57e Baitaillon d’Infanterie ont été blessés dans une fusillade avec 50 guérilleros de la NPA près de la localité de Makilala, (Nord Cotabato), dimanche matin. Les soldats patrouillaient dans le hinterland de Barangay Batasan quand ils sont tombés par hasard sur une colonne de la NPA. L’échange de coups de feux, a duré entre 30 et 45 minutes, et les guérilleros ont pu se retirer apparament sans perte.

Une personne que l’armée suspecte d’appartenir à la NPA a été abattu par l’armée dans la ville Oas, Albay vendredi. L’incident s’est passé alors que l’armée recherchait une cache d’armes de la NPA dans les environs. Trois équipes ont été expédiées dans la zone pour traquer les guérilleros, tandis que des équipes de police occupent des points de contrôle dans les villes voisines de Pio Duran, Guinobatan et Ligao City.

Une quinzaine de guérilleros maoïstes de la NPA ont fait exploser un IED près du village de San Vicente, dans la province de Compostela Valley, au passage d’une patrouille du 25e Bataillon d’Infanterie. Après l’explosion, une fusillade nourrie s’est abattue sur la patrouille. Un militaire a été tué et trois autres blessés.

Benjamin Manzera, 54, un important cadre maoïste, ses deux fils de 7 et 10, et un autre cadre de la NPA ont été abattu par l’armée près de Pili, dans la région de Bicol. La fille de benjamin Manzera, âgée de 14 ans a été blessée. Le porte de parole de l’armée prétend que les militaires ont « répondu à des coups de feu » pour expliquer ce qui ressemble davantage à un massacre pur et simple.

Mercredi, une unité du du 85e Bataillon d’Infanterie a accroché un groupe d’une dizaine de guérilleros de la NPA à Barangay Canda (Ilaya). Trois guérilleros ont été capturés, les autres ont pu décrocher à l’abri d’un feu nourri, laissant sur le terrain quelques équipements militaires (mines claymore) et effets personnels.

Un milicien de la contre-guérilla a tué un membre de la NPA mardi après-midi dans la ville Basud dans le Masbate. Le guérillero tué a été identifié et son revolver .38-calibre a été récupéré par les forces de sécurité. Une autre guérillero, armé d’un fusil d’assaut M16, a pu s’échapper. Il aurait été identifié.