Deux membres de la Nouvelle armée populaire ont été tués par les militaires du 62e bataillon d’infanterie dans le barangay Sag-ang de La Castellana, au Negros Occidental, mercredi matin. Les deux maoïstes n’ont pas été identifiés. Ils faisaient partie d’un détachement du Front Central Negros (CN). Les militaires ont récupérés armes et équipements.

Un homme décédé d’un cancer en phase terminale cette semaine dans un hôpital de Tokyo a déclaré avant de mourir s’appeler non pas Hiroshi Uchida, mais Satoshi Kirishima. Né en 1954, Kirishima était étudiant à l’université de Tokyo lorsqu’il a rejoint le “Front Armé Antijaponais d’Asie de l’Est”, un groupe militant qui a réalisé une série d’attaques à la bombe visant l’impérialisme et le militarisme japonais. Il avait ainsi placé une bombe en 1971 au temple Koa Kannon d’Atami (sud de Tokyo), qui abrite les cendres de criminels de guerre nippons et exploser deux bombes en 1974 devant les bureaux de Mitsubishi Heavy Industries, géant industriel ayant exploité des Coréens pendant la colonisation de la péninsule (1910-1945).

Kirishima était pour sa part recherché pour avoir fait exploser une bombe dans un immeuble du quartier chic de Ginza, à Tokyo, en avril 1975, sans faire de blessés. Des affiches de recherches le concernant ornaient encore les commissariat japonais (cf. photos). Deux membres du groupe ont été condamnés à mort, dont le fondateur Masashi Daidoji, décédé en 2017. Deux des huit membres du groupe sont toujours en fuite après avoir été libérés en 1977 dans le cadre d’un accord négocié par l’Armée rouge japonaise, lors du détournement d’un avion de Japan Airlines au Bangladesh. Pendant sa cavale, Kirishima n’avait pas de téléphone portable ni d’assurance maladie et son salaire était payé en liquide pour éviter d’être repéré. Il travaillait dans une entreprise de construction sous une fausse identité depuis une cinquantaine d’années.

Wilmer Señar, alias « Lucky », un membre du Comité sub-régional 2 de la NPA, a été tué vendredi matin par les militaires du 83e bataillon d’infanterie de l’armée philippine qui menaient une opération anti-guérilla. Cela s’est passé à Barangay Lidong (Presentacion, Camarines Sur). Un autre maoïste connu sous l’alias de « Doming »  a été capturé mercredi après un affrontement dans le village de San Isidro, dans le nord de Samar. Membre d’une l’unité de guérilla sous-régionale, du comité régional pour les Visayas orientales, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt permanent depuis le 10 octobre 2015. Il a été capturé suite à un accrochage entre un détachement du 43e bataillon d’infanterie et un groupe de guérilleros.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Dix personnes, dont des policiers, ont été blessées au cours des affrontements qui ont éclaté lundi matin dans la zone industrielle de industrielle de Gazipur. Les travailleurs de Cocola Food Products Limited ont commencé à manifester pour réclamer l’application du salaire minimum annoncé par le gouvernement. À un moment donné, les travailleurs de la zone de Mouchak de l’upazila ont bloqué l’autoroute Dhaka-Tangail, perturbant la circulation des véhicules sur l’autoroute. La police a tenté de chasser les manifestants de l’autoroute mais ces derniers leur ont lancé des briques. La police industrielle a tiré des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour maîtriser la situation. Les blessés ont été transportés dans divers hôpitaux locaux et ont reçu les premiers soins.

Les juges ont alourdi en appel de 22 années le verdict du tribunal de Chiang Rai (nord) qui avait condamné un militant à 28 années d’incarcération, l’an dernier (voir notre article). Mongkol Thirakot, 30 ans, a été reconnu coupable de onze infractions supplémentaires durant son procès en appel. Celui-ci a décidé de se pourvoir en cassation. Le jeune homme, propriétaire d’une boutique de vêtements en ligne, est poursuivi pour 27 publications Facebook jugées diffamatoires envers le roi et sa famille. Il s’agit de la plus longue condamnation pour lèse-majesté. La précédente condamnation record, 43 ans, date de janvier 2021, à l’encontre d’une femme pour des messages audio hostiles à la monarchie sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a déclaré l’état d’urgence aujourd’hui jeudi 11 janvier pour deux semaines dans la capitale, après la mort d’au moins 15 personnes au cours d’une nuit de violentes émeutes. Le déclencheur a été une manifestation organisée à l’intérieur du parlement par des membres des forces de sécurité qui avaient constaté une baisse de leur salaire sans explication. Bien que le gouvernement ait rapidement promis d’y remédier, le mouvement de protestation s’est répandu comme une trainée de poudre, touchant de larges parts de la population. Des immeubles et des véhicules ont été incendiés et il y a eu de nombreux pillages. Bien que la Papouasie Nouvelle Guinée soit dotée de vastes gisements de gaz, d’or et de minerais, près de 40 % de ses neuf millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

Un cadre de la Nouvelle armée populaire (NPA) a été tué samedi midi par des militaires dans un village des hautes terres de Borongan, dans le Samar oriental. Martin Colima (alias Moki) était secrétaire du comité sous-régional de Sesame (du comité régional de la NPA pour les Visayas orientales).  Il a été tué par des soldats du 78e bataillon d’infanterie. Colima était recherché par les forces de sécurité.

 

Quatre combattants présumés de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) ont été tués lors à Barangay Sergio Osmeña, (Zamboanga del Norte). Le secrétaire du Front de guérilla de Misamis Occidental figurerait parmi les victimes.Les maoïstes ont été accrochés par les troupes du 102e bataillon d’infanterie. Celles-ci ont récupéré des grenades MK2, des fusils M4 et des munitions sur le site de la fusillade.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Une fusillade éclaté tôt dans la matinée de lundi lorsque des forces gouvernementales ont accroché une trentaine des combattants de la Nouvelle armée populaire (NPA) dans la province de Bukidnon, dans le sud des Philippines. Ceux-ci se regroupaient à la périphérie de la ville de Malaybalay en préparation de l’anniversaire de la fondation de la NPA le 26 décembre. Les  militaires, qui ont bénéficés de l’appui de l’aviation, ont tué neufs maoïstes, dont trois femmes, et récupéré huit armes à feu sur le site de l’affrontement.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le gouvernement philippin et la Nouvelle armée du peuple (NPA), la branche militaire du Parti communiste des Philippines (CPP), vont reprendre les pourparlers de paix pour la première fois depuis six ans, ont annoncé mardi les deux parties et le facilitateur, la Norvège. « Les parties conviennent d’une résolution pacifique et fondée sur des principes du conflit armé », ont déclaré les deux parties dans un communiqué commun, ajoutant que les pourparlers de paix porteraient sur des « griefs socio-économiques et politiques profondément enracinés ». Si les négociations aboutissent, les maoïstes mettront fin à leur lutte armée et se transformeront en mouvement politique, selon la Norvège, qui assure la médiation du processus de paix de la nation insulaire depuis une vingtaine d’années. Malgré ces progrès, le gouvernement n’a pas annoncé de cessez-le-feu immédiat et a déclaré que les opérations de contre-guérilla se poursuivraient.

 

Le dirigeant communistes Jaime Padilla marchant dans la Sierra Madre