Le procès de quatre anarchistes indonésiens, poursuivis suite à la manifestation du 1er mai contre le chantier du New Yogyakarta International Airport, a commencé. Les accusés sont Azhar M. Hasan (Azhar) ; Zikra Wahyudi (Zikra) ; Muhammad Ibrahim (Boim) et Muhammad Edo Asrianur (Edo). Ils ont fait l’objet d’une audience préliminaire devant le tribunal du district de Sleman le 26 juillet.

Sur la base des accusations criminelles, les quatre anarchistes sont menacés soit de l’article 170 qui prévoit une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement, soit de l’article 406 du Code pénal qui prévoit une peine maximale de 2 ans. Le dossier sera divisé en deux (Azhar et Zikra pour une affaire, Edo et Boim pour une autre), mais le procès aura toujours lieu dans la même salle d’audience.

Site web: palanghitam.noblogs.org

Affiche de solidarité

Affiche de solidarité

Ce lundi 30 juillet, environ 300 personnes organisaient un piquet devant la société NutriAsia de Marilao (province de Bucalain). Cette grève est la suite du conflit des travailleurs avec la société NutriAsia sur leurs conditions et contrats de travail. En juin, une vingtaine de personnes avaient déjà été arrêtées lors d’une grève (voir notre article). Début juillet, le ministère du travail et de l’emploi avait condamné la société et ordonné la régularisation de 80 travailleurs. La société avait fait appel a cette décision.

Ce lundi, le piquet a été violemment dispersé par la police et des gardes de sécurité et 19 personnes ont été arrêtées (travailleurs, sympathisants et journalistes). Elles sont actuellement détenues au poste de police de Meycauayan.

Grèvistes de NutriAsia

Grèvistes de NutriAsia

La NPA a libéré vendredi un policier qu’elle détenait depuis près de sept mois, un geste a été généralement perçu comme un signal pour renforcer les perspectives de reprise des négociations entre le gouvernement et le Front national démocratique. Vêtu d’un sweat-shirt blanc, imprimé avec « NPA POW » [Prisonnier de guerre], l’inspecteur a été remis en liberté le long de la frontière entre Davao et Magpet, dans la province de North Cotabato.

Ce même vendredi, un combattant maoïste a été tué dans une fusillade dans la localité de San Andres (province de Quezon) au cours d’une opération menée par une force conjointe du 85e bataillon d’infanterie et de la 2e division d’infanterie de l’armée gouvernementale. Cette force s’est heurtée à un groupe de 25 maoïstes.

l'inspecteur Menardo Cui à sa libération

l’inspecteur Menardo Cui à sa libération

Tsutomu Shirosaki a été arrêté en 1971 à Tokyo pour avoir participé à des hold up pour financer les Fraction Armée Rouge. Le 28 septembre 1977, cinq membres de l’Armée rouge japonaise (un autre groupe, donc) ont détourné un boeing de la Japan Airlines et obtenu la libération de six prisonniers politiques dont Tsutomu Shirosaki. Les membres du commandos et les prisonniers libérés, se sont rendus en Algérie, puis au Liban. Shirosaki, n’a pas intégré l’Armée rouge japonaise. Il a préféré devenir un combattant de la révolution palestinienne dans le FPLP.

Le 14 mai 1986, deux roquettes ont été tirés dans l’enceinte de l’ambassade américaine à Jakarta, en Indonésie. Deux autres roquettes ont été tirées vers l’ambassade du Japon et une voiture piégée a explosé devant l’ambassade du Canada. La Brigade Internationale Anti-impérialiste a revendiqué ces actions comme réponse au sommet du G7 à Tokyo. Peu après, le gouvernement japonais a annoncé qu’une empreinte digitale de Tsutomu Shirosaki avait été trouvée dans la chambre d’hôtel où les roquettes ont été lancées contre l’ambassade du Japon. Au moment de ces actions, Tsutomu Shirosaki était au Liban.

Le 21 septembre 1996, la police locale de Katmandou, au Népal arrête Tsutomu Shirosaki et le remet au FBI. Extradé aux États-Unis, Tsutomu Shirosaki a dit au procès qu’il n’avait eu aucun rôle dans les attaques de Jakarta et dénonce un montage policier. Il est condamné à 30 ans pour l’attaque de l’ambassade américaine. Après 20 ans de prison, il est expulsé vers le Japon (voir notre article) où il est condamné à 12 ans de prison pour l’attaque de l’ambassade japonaise Djakarta. Les défenseurs de Shirosaki ont relevé 200 erreurs dans la traduction des témoignages indonésiens et ont fait appel ce 18 juillet. Décision le 26 septembre.

Tsutomu Shirosaki

Tsutomu Shirosaki

Le 18 juillet a également vu la fin du procès de Yōichi Yamada. Yamada est le rédacteur en chef du journal de gauche Jimmin Shimbun, qui publié les déclarations de l’Armée Rouge japonaise pendant de nombreuses années. La police a fait irruption dans le bureau du journal et a arrêté Yamada dans le cadre de son implication avec Orion no Kai, un groupe de soutien pour Kōzō Okamoto, un ancien membre de l’Armée Rouge Japonaise vivant à Beyrouth. Les sympathisants envoyaient régulièrement des fonds à Okamoto pour couvrir ses frais de subsistance en les plaçant dans un compte bancaire au Japon, auquel un sympathisant basé au Liban accédait en utilisant la carte bancaire du compte. La police a arrêté Yamada pour fraude à l’utilisation d’un compte bancaire par un tiers, bien qu’en fait, ils le pénalisaient pour avoir aidé un homme toujours recherché par les autorités japonaises.

Okamoto est le seul survivant du commando japonais qui a attaqué l’aéroport de Tel Aviv en 1972 dans le cadre d’une opération du FPLP. Il a été libéré en 1985 lors d’un échange de prisonniers. Il bénéficie de l’asile au Liban, mais les tortures et l’isolement carcéral subi pendant 13 ans en Israël ont gravement affecté son état mental et l’homme de 70 ans est incapable de prendre soin de lui-même. Yamada a reçu une peine d’un an ferme et trois ans avec sursis. Il semble probable que Yamada fera appel.

La perquisition au Jimmin Shimbun

La perquisition au Jimmin Shimbun

Un détachement du 87e bataillon d’infanterie effectuait une patrouille de sécurité dans l’arrière-pays de Samar oriental quand il a rencontré un groupe de 10 combattants maoïstes dans le village de Pinanag-an lundi vers 11h23. La fusillade a duré environ 15 minutes, les miitaires ont récupéré une arme et quelques équipements sur le terrain mais l’un d’eux a été blessé d’une balle dans l’épaule.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Deux policiers ont été tués dans une embuscade de la guérilla, aujourd’hui dimanche à Palawan. L’embuscade a eu lieu à 11 heures du matin à Sitio Nagtakayan dans la commune de Bato. Les deux policiers étaient en route pour le poste de police de Taytay lorsqu’ils ont été pris sous le feu des guérilleros. Des forces de renfort composées d’éléments des Marines philippins et de la police locale a été envoyées dans la zone.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

«La» police de l’état de Victoria s’est affronté à des manifestants antifascistes pour protéger un meeting donné par la célèbre jeune oratrice fasciste américaine Lauren Southern. La police avait prévu des manifestations violentes et, au début de la semaine, les organisateurs de l’événement savaient que la sécurité du meeting leur coûterait 68.000 AUS$. Lauren Southern est célèbre pour ses déclarations provocatrices antiféministe, supprématiste blanche et islamophobe. Elle a été interdite en mars d’entrer au Royaume-Uni. Les manifestants antifascistes ont pris d’assaut la zone de la conférence, caillassant un bus amenant l’assistance au meeting. Au moins une personne a été arrêtée.

Faca à face antifas et policieers à Melbourne

Faca à face antifas et policieers à Melbourne

Au moins quatre soldats sont morts et deux autres blessés lors d’un violent combat dans les environs de Dandanac, Tamboan, (district de Besao) dimanche. Ce sont des éléments du 81e bataillon d’infanterie de l’armée, qui étaient en opération anti-guérilla, qui ont subi les tirs des combattants de la NPA. Les militaires ont répliqué et la fusillade a duré trois heures.

Guérilleros de la NPA

Guérilleros de la NPA

Une unité du 19e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a accroché à Magpet (North Cotabato), un groupe de combattants maoïste du Comité régional du sud de Mindanao de la NPA. Trois guérilleros ont été tués. Les militaires ont récupéré un fusil M16 à côté de l’un des guérilleros tués.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

La Chine développe de nouvelles armes portables laser, capables d’atteindre une cible à un kilomètre de distance, ou à travers un mur ou une fenêtre. Le ZKZM-500 cause une brulure et une douleur insoutenable et peut même incendier une personne si elle porte des vêtements inflammables, elle est portant classifiée comme une arme « non-léthale » et échappe ainsi à certaines réglementations contre les armes laser, autre échappée légale, le fait que le rayon soit invisible à l’œil nu et donc insensibles aux réglementations internationales interdisant les armes qui causent une cécité définitive. L’arme peut également déclencher une explosion dans un réservoir de carburants. L’arme pèse trois kilos (comme une AK-47) et peut être montée sur des voitures, bateaux et avions. L’arme est à présent prête pour la production de masse et sera donnée dans un premier temps aux unités anti-terroristes de la police chinoise. ZKZM, la société productrice de l’arme (propriété de l’Institut de Xian) est à la recherche d’un partenariat avec une entreprise qui détient une licence de fabrication d’armes afin de produire l’engin pour environ 15.000$ pièce.

Les armes seront fournies avec des batteries au lithium (comme dans les smartphones) leur permettant de tirer 1000 fois deux secondes. Même si l’arme causera une douleur très importante et une cicatrice permanente, un seul tir ne suffira pas à tuer une cible, mais plusieurs tirs au même endroit troueront le corps de la cible comme un scalpel. Les scientifiques responsables de ce projet trouvent qu’il serait inhumain de développer des lasers plus puissants que ceux là, à la place ils proposent plusieurs champs d’actions: comme immobiliser un preneur d’otages à travers un mur (sans pouvoir viser donc), ou comme incendier les banderoles de manifestants à distance, « les leaders des manifestations pourraient également être visés en incendiant leurs vêtements ou leur perruque afin de leur faire perdre le rythme de leur intervention ou leur pouvoir de persuasion ».

Les armes laser ont fait d’immenses progrès ces dernières années. Des armes similaires présentées aux USA en 2009 étaient incapables de passer les vêtements des cibles, demandaient d’énormes quantités d’énergie, étaient lourdes et difficile à manipuler, elles devaient fusionner plusieurs rayons laser émettaient sur des fréquences qui les rendaient visibles à l’œil nu.

ZKZM-500

ZKZM-500