Au moins 69 Palestiniens ont été blessés vendredi lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza. Ces affrontements ont éclaté dans l’après-midi entre des milliers de manifestants palestiniens et de soldats israéliens lors des manifestations hebdomadaires anti-israéliennes, également connues sous le nom de « Grande marche du retour ». Des manifestants de Gaza ont brandi des drapeaux palestiniens, se sont approchés de la clôture des frontières avec Israël, ont scandé des slogans contre Israël et lancé des pierres et des grenades artisanales sur les soldats et leurs véhicules stationnés à la frontière. Depuis le début des manifestations hebdomadaires à la fin du mois de mars de l’année dernière, l’armée israélienne avait tué 312 manifestants et en avait blessé plus de 19 000 par des tirs à balles de guerre.

Manifestant palestinien à Gaza (archive)

Au moins 49 Palestiniens ont été blessés vendredi après-midi lors d’affrontements entre des manifestants palestiniens et de soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza. Parmi les 49 manifestants blessés, on compte 14 enfants. Les affrontements ont éclaté vendredi après-midi entre les manifestants palestiniens et les soldats israéliens lors des manifestations hebdomadaires anti-Israël, mieux connues sous le nom de Grande Marche du Retour. Les marches et manifestations hebdomadaires se déroulent depuis le 30 mars dernier, appelant Israël à mettre fin à plus de 12 ans de blocus sur la bande de Gaza dirigée. Les manifestants ont agité des drapeaux palestiniens, se sont approchés de la barrière qui isole Gaza, ont scandé des slogans anti-israéliens et lancé des projectiles sur les soldats israéliens stationnés à la frontière.

La manifestation à Gaza ce vendredi

Samer al-Arbeed, 44 ans et père de 3 enfants, a été arrêté ce mercredi 25 septembre par les autorités israéliennes. Le samedi 28 septembre, il a été transféré en urgence dans un hôpital de Jérusalem. Selon le communiqué de ses avocats, Samer a manifestement été victime de graves sévices tant psychologiques que physiques qui constituent incontestablement des faits de torture. Un rassemblement solidaire aura lieu ce mercredi 9 octobre à 17h, Place du Luxembourg, à Bruxelles.

Les Palestiniens sont descendus dans les rues mardi en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée lors d’une « journée de colère » pour demander la libération d’un prisonnier palestinien torturé et laissé dans un état critique par les services de renseignements israéliens. Les forces israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes, des bombes assourdissantes et des balles en caoutchouc sur les manifestants devant la colonie israélienne illégale de Beit El, après que Samidoun (organisation de soutien aux prisonniers palestiniens) et des étudiants de l’université de Birzeit aient appelé à une manifestation de soutien à Samir Arbeed. Ailleurs, les forces israéliennes ont réprimé une manifestation à Jérusalem-Est, à l’extérieur de l’hôpital Hadassah où Arbeed est actuellement détenu, au cours de laquelle deux manifestants ont été arrêtés.  Arbeed, un Palestiniens de 44 ans, a été hospitalisé vendredi dans un état critique (fracture de la cage thoracique, ecchymoses, signes de coups sur tout le corps et insuffisance rénale grave), trois jours après sa mise en détention par les forces israéliennes pour soupçons de participation d’une attaque à l’explosif réalisée par une cellule du FPLP près de la colonie israélienne illégale de Dolev (voir notre article).

La manifestation à Birzeit

 

Les forces de sécurité israéliennes ont annoncé mercredi avoir réussi à arrêter une cellule de combattants du Front Populaire pour la Libération de la Palestine en Cisjordanie occupée qui aurait organisé plusieurs actions de résistance et en aurait préparé d’autres. Quatre palestiniens ont été arrêtés : Samer al-Arabeed, Qassam Barghouthi, Yazan Maghames et Nizam sami Awlad Mohammed. Cette cellule auraient notamment réalisé l’attaque à l’explosif d’un réservoir d’eau près de la colonie de Dolev, qui avait tué le 23 août dernier une personne et blessé deux autres. Les arrestations auraient eu lieu plusieurs jours avant cette annonce mais ont été gardées secrètes.

Après l'attaque de Dolev

Jeudi 26 septembre, le groupe ‘Liberté pour notre patrie, liberté pour les femmes’ a organisé des manifestations contre la violence domestique en Cisjordanie occupée, à Gaza et en Israël (au moins 23 femmes palestiniennes ont été tuées dans des conflits domestiques l’année dernière). À Jérusalem, des centaines de femmes se sont rassemblées jeudi pour réclamer la fin de la violence domestique, elles ont été confrontées et pour certaines agressées par les forces de sécurité israéliennes.

Les forces israéliennes ont commençé leurs attaques lorsque les manifestantes se rassemblaient dans la vieille ville. Les policiers les ont notamment poussé de manière agressive, envoyant certaines d’entre elles sur le sol et battu plusieurs autres, blessant une femme à l’œil et la main d’une autre. Les forces israéliennes ont également pourchassé des manifestantes à cheval, tentant de procéder à des arrestations. L’une des personnes arrêtées était un garçon de 13 ans. Les drapeaux palestiniens ont également été confisqués.

Plus d’infos ici.

Manifestation contre les violences domestiques en Palestine

Manifestation contre les violences domestiques en Palestine

 

Trois palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc et des dizaines d’autres ont souffert d’asphyxie après avoir inhalé du gaz lacrymogène, lundi, lors d’affrontements entre des étudiants et les forces israéliennes près de Ramallah, au centre de la Cisjordanie occupée. Les étudiants de la faculté de Bir Zeit avaient organisé une marche en direction du checkpoint de Beit El en solidarité avec les détenus dans les prisons israéliennes et ont exigé la libération des détenus en grève de la faim pour refuser leur rétention administrative. L’armée israélienne a utilisé des balles réelles, des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants qui avaient caillassés les militaires israéliens.

Soldats des forces d'occupation

Le nombre de grévistes de la faim dans les prisons israéliennes a atteint 39, après que dix prisonniers se soient joints à la grève de la faim dans la prison de Rimon. 120 autres prisonniers devraient se joindre à la grève illimitée si les services pénitentiaires israéliens ne répondaient pas à leurs exigences. Parmi celles-ci: l’utilisation du téléphone public, cinq jours par semaine, la levée des dispositifs de brouillage cancérigène placés dans certaines prisons,  le retour de 23 prisonniers transférés arbitrairement à la prison de Nafha et de Rimon et l’arrêt des raids dans les cellules. Un accord avait été conclu entre les prisonniers et les services pénitentiaires israéliens en avril, qui répondait à la plupart de leurs demandes, principalement la suppression des dispositifs de brouillage et l’activation des téléphones publics. Cependant, Israël n’a pas respecté ses promesses.

Prisonniers palestiniens

Dans le cadre du mois de mobilisation international pour la libération de Georges Abdallah, le Collectif Palestine Vaincra est invité à des conférences à Bruxelles, Genève et Nanterre. Ce collectif, dont des membres visitent Georges Abdallah en prison, interviendra sur le soutien à la lutte du peuple palestinien, en particulier le soutien indispensable aux prisonniers palestiniens, et sur la lutte pour la libération de Georges Abdallah, communiste libanais et militant de la cause palestinienne enfermé en France depuis 1984.

Samedi 21 septembre dès 19H
Local Sacco Venzetti – 54, Chaussée de Forest – Bruxelles
Facebook : https://www.facebook.com/events/511319009682843/

Jeudi 26 septembre dès 19H30
Unimail – Boulevard du pont d’Arve – Genève
Facebook : https://www.facebook.com/events/511900332969705/

Jeudi 10 octobre dès 19H30
7, rue Anatole France – Nanterre
Facebook : https://www.facebook.com/events/238294123756238/

Au moins 55 Palestiniens ont été blessés vendredi après-midi lors d’affrontements avec des soldats israéliens stationnés à la frontière à l’est de la bande de Gaza. Parmis eux, 29 ont été touchés par des balles réelles. Deux femmes font partie des victimes. Plus tôt dans la journée de vendredi, environ 5 000 manifestants se sont rassemblés dans l’est de la bande de Gaza, à l’appel du Haut Comité national pour la Grande Marche du Retour et pour briser le siège israélien. Les manifestants ont agité des drapeaux palestiniens, brûlé des pneus et lancé des pierres et des bombes artisanales sur les forces et véhicules de l’armée israélienne stationnés à la frontière.

Manifestation à la frontière de Gaza (archive)