Lundi 24 juin, plusieurs habitant·e·s de la ville d’Hébron ont manifesté devant un checkpoint de l’armée d’occupation pour protester contre la conférence de Bahreïn (une conférence organisée par les États-Unis qui met fin au projet d’un état palestinien indépendant). L’armée d’occupation a tiré des balles en caoutchouc ainsi que du gaz lacrymogène sur les manifestant·e·s. On compte au moins 4 personnes blessées.

Manifestation contre la conférence de Barheïn

Manifestation contre la conférence de Barheïn

Au moins 81 Palestiniens ont été blessés vendredi après-midi lors d’affrontements entre des manifestants et des soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza, près de la frontière. Ce sont ainsi 79 manifestantset deux ambulanciers qui ont été blessés alors que les manifestants s’étaient rassemblés près de la frontière, avaient agité des drapeaux palestiniens, scandé des slogans contre Israël et jeté des pierres sur les soldats israéliens stationnés à la frontière.

Les soldats ont tiré des cartouches de gaz lacrymogène, des balles en caoutchouc et des belles de guerre pour tenir les manifestants à l’écart de la barrière de la frontière. Les manifestations faisaient partie des manifestations et rassemblements anti-israéliens hebdomadaires, mieux connus sous le nom de « Grande Marche du Retour », qui ont débuté fin mars de l’année dernière.

Manifestant blessé et emporté à Gaza

Manifestant blessé et emporté à Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que 34 manifestants, dont deux urgentistes, ont été blessés par les forces de l’armée israélienne à l’est de la Bande de Gaza vendredi au cours de leur participation à la marche pacifique du Retour. Un des urgentistes a été blessé par les balles en caoutchouc des forces de l’occupation. Depuis le 30 mars 2018, des milliers de Palestiniens se rassemblent à proximité de la barrière de sécurité séparant la Bande de Gaza d’Israël, dans le cadre de la « Grande marche du Retour ». Cette initiative pacifique vise à rompre le siège imposé à Gaza depuis plus de 10 ans. Les manifestants réclament également le droit des Palestiniens au retour.

Manifestant à Gaza

Les autorités israéliennes viennent de renouveler la détention administrative de Ghassan Zawahreh pour une durée de 6 mois renouvelable parce qu’il « constitue une menace pour la sécurité de la région dans laquelle il vit et qu’il est un responsable du Front populaire de libération de la Palestine ». Ghassan Zawahreh, 34 ans, est un résident du camp de réfugiés de Dheisheh à Bethléem, il a passé près de dix ans en détention à la suite d’arrestations multiples. Sa main droite est handicapée après avoir été battu lors d’une précédente arrestation par les forces d’occupation israéliennes. Il a également été blessé à la jambe et au genou gauche après avoir été battu lors de sa première arrestation en 2002, pour laquelle il s’est vu refuser un traitement pendant trois ans.

Arrêté le 4 août 2014, il a été envoyé en détention administrative, qui a été renouvelée trois fois. Après 40 jours de grève de la faim, ses camarades et lui-même ont mis fin à leur grève avec un accord de libération le 30 novembre 2015. Pendant son séjour en prison, son frère Moataz a été abattu par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il participait à une manifestation dans le camp de Dheisheh. Ghassan Zawahreh a de nouveau été arrêté le 19 juillet 2016.

Ghassan Zawahreh

Ghassan Zawahreh

Onze manifestants palestiniens ont été blessés par balle suite à des tirs de l’armée israélienne à l’est de la Bande de Gaza au cours de leur participation aux grandes marches du Retour. Des dizaines de personnes ont aussi été asphyxiées après avoir inhalé du gaz lacrymogène. Ce vendredi marquait la 60e manifestation anti-israélienne hebdomadaire, mieux connues sous le nom de Grande Marche du Retour. La plus haute commission de la Grande Marche du Retour avait auparavant appelé les populations de la bande de Gaza à se joindre aux manifestations hebdomadaires organisées à l’occasion de la Journée internationale de Jérusalem.

Des manifestants se sont rassemblés près de la frontière de la bande de Gaza, ont brûlé des pneus, agité des drapeaux palestiniens, scandé des slogans contre Israël et les États-Unis, caillassé les soldats et lancé des ballons incendiaires.

Manifestants à Gaza (archives)

Manifestants à Gaza (archives)

Au moins 47 Palestiniens ont été blessés mercredi dans des heurts avec les soldats israéliens, à l’occasion du 71e anniversaire de la Nakba ou « jour de la Catastrophe » de 1948. Parmi les blessés, un infirmier touché à la tête. Des dizaines d’autres personnes ont souffert de suffocation après avoir inhalé des gaz lacrymogènes.

Ce rassemblement à la frontière de la bande de Gaza a été organisé par la Haute commission de la Grande marche du retour, qui regroupe différentes factions et forces politiques palestiniennes. Près de 10 000 manifestants se sont rassemblés auprès de la clôture à la frontière, et ils ont brûlé des pneus, jeté des pierres sur les soldats à la frontière et lâché des ballons incendiaires.

Evacuation d’un manifestant blessé ce mercredi à Gaza

Evacuation d'un manifestant blessé ce mercredi à Gaza

Un Palestinien a succombé à ses blessures vendredi après-midi lors d’affrontements avec des soldats israéliens déployés à la frontière de la bande de Gaza. Au moins autres trois manifestants palestiniens ont été blessés par balles. Des milliers de Palestiniens ont manifesté contre le plan de paix que les États-Unis vont annoncer, plus connu sous le nom d' »accord du siècle ». Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens, répété des slogans contre les États-Unis et Israël, et ont demandé la fin du sévère blocus imposé par Israël à l’encontre de la bande de Gaza depuis 2007.

Vendredi, le ministère de la Santé gazaouï a déclaré que depuis le début des manifestations et rassemblements, l’année dernière, l’armée israélienne a tué 304 Palestiniens et en a blessé 17 301 autres par balles réelles. Le ministère a ajouté que parmi les personnes transférées vers des hôpitaux, il y avait 3 544 enfants et 1 168 femmes.

Manifestation à la frontière de Gaza

Manifestation à la frontière de Gaza

Lundi 29 avril, Les troupes israéliennes de l’occupation ont envahi tôt ce matin, plusieurs régions en Cisjordanie occupée et à Jérusalem, ont pris d’assaut et fouillé plusieurs maisons et ont arrêté 21 Palestiniens. Parmi les arrêtés, on compte un ex-prisonnier qui a déjà passé 15 ans dans les geôles israéliennes.

Par ailleurs, six prisonniers palestiniens sont en grève de la faim depuis plusieurs semaines dans les prisons israéliennes. Ils luttent contre la détention administrative, l’emprisonnement sans inculpation et sans procès, indéfiniment renouvelable pour des périodes allant jusqu’à six mois à la fois. Plus d’infos sur les grévistes de la faim.

Arrestation en Palestine (archive)

Arrestation en Palestine (archive)

Mercredi 24 avril, un militant du Collectif Palestine Vaincra s’est vu refuser l’entrée en Palestine occupée alors qu’il arrivait par l’aéroport Ben Gourion. Avant même l’enregistrement dans un aéroport français, un agent privé (de la société « HubSafe » société de « sûreté aéroportuaire ») l’avait interrogé sur les motifs de son voyage, ses connaissances du pays et collé un numéro de contrôle au dos de son passeport.

Une fois à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv un agent de l’immigration lui a confisqué son passeport et lui demandé de me rendre dans une salle « pour des questions complémentaires ». Il s’agit de bureaux occupés par les services de renseignements israéliens. Après une longue attente il est appelé pour un premier interrogatoire. Les interrogatoires vont s’étaler sur environ 6h. Les agent·e·s cherchant à recueillir des informations sur les connaissances et les précédents séjours du militant. Ils demandent à avoir accès à son téléphone, ses contacts, photos, mails et multiplient les tentatives d’intimidation.

Après ces interrogatoire, il lui est notifié une interdiction de séjour de 10 ans pour « raisons de sécurité ». Les agents ont ensuite relevé ses empreintes digitales et l’ont pris en photo avant de l’expulser vers la France. À Paris le militant sera accueilli par des agents de la Police Aux Frontières. Ces interdictions de territoire touchent régulièrement des personnes arrivant en Palestine occupée. Elles entrent dans le cadre d’une criminalisation des mouvements de soutien au peuple palestinien dont BDS. Dans ce sens, le gouvernement israélien a créé un « groupe de travail » chargé d’identifier, d’expulser ou de refuser l’entrée aux internationaux impliqués de près ou de loin à ces mouvements.

Plus d’infos ici

Le formulaire d’interdiction reçu par le militant du Collectif Palestine Vaincra

Le formulaire d’interdiction reçu par le militant du Collectif Palestine Vaincra

Au moins 60 manifestants palestiniens ont été blessés vendredi après-midi lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza, près de la frontière. Les affrontements ont eu lieu dans le cadre du rassemblement hebdomadaire de la « Grande Marche du Retour », qui a débuté fin mars 2018. Sur les 60 manifestants qui ont été hospitalisés, 19 enfants, un ambulancier paramédical et un journaliste photo. Au moins 25 d’entre eux ont été blessés par des balles. Dans le même temps, des dizaines de personnes ont souffert de suffocation après avoir inhalé des gaz lacrymogènes massivement tirés par les soldats israéliens.

Manifestants à Gaza (archives)