Des anarchistes s’en sont pris la semaine passée à un poste de la police d’Olympia. Ils ont brisé les vitres et les châssis, saccagé l’intérieur avec un mélange de peinture et de liquipe pour frein, bouché les serrures à la colle forte et tagué: “no cops no charges.” (pas de flics, pas d’accusation »).

EDIT : C’est bien entendu de la direction de l’école dont nous parlons quand nous désignons la ‘collaboration de l’école’ et non pas des gens qui y travaillent.

A la fin du mois de septembre, des participants à la bibliothèque anarchiste ‘La Discordia’ à Paris sont rentré dans l’école Montessori car ils se doutaient qu’un dispositif y était placé pour espionner la bibliothèque. Après avoir du exiger un rendez-vous avec la directrice de l’établissement qui finit par reconnaître la présence de l’engin. Après la sortie des classes, ils parviennent à négocier l’accès au cagibi où se trouvait le dispositif, avant de devoir s’en emparer par la force, se rendant compte que ‘tout le monde’ dans le personnel est au courant de son existence et qu’il était placé là depuis -au moins- la seconde semaine du mois de juillet.

Une fois le boitier récupéré, il est démonté et photographié pour pouvoir récolter plus d’informations à son sujet et partager cette découverte. Les photos peuvent être récupérées dans deux fichiers zip disponibles ici et ici. Le boitier renfermait un grand nombre de matériaux sophistiqués : une caméra dont le zoom était contrôlable à distance, des antennes, du matériel réseau destiné à pouvoir regarder et interagir avec le matériel à distance et en direct.

Les participants de la Bibliothèque Discordia rappelle qu’il est important de partager ce genre d’informations lorsqu’elles se révèlent plutôt que de les cacher.

La caméra contenue dans le boitier.

La caméra contenue dans le boitier.

Après trois semaines de grève de la faim, Evi Statiri a annoncé ce lundi qu’elle cessait son action puisqu’il a été condamné qu’elle serait prochainement relâchée sous conditions. Les conditions en questions ne sont pas encore connues. Evi est emprisonnée depuis 7 mois car elle est la compagne d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu. Elle avait été arrêtée après que les prisonniers de la CCF aient -selon les autorités- planifié leur évasion.

Banderole solidaire avec Evi Statiri

De violents affrontements ont opposé ce vendredi des militants anarchistes et la police alors que les premiers avaient organisés une manifestation pour commémorer les événements du 2 octobre 1968.

Dans l’après-midi et la nuit du 2 octobre 1968, alors que des milliers d’étudiants convergent vers une place proche du centre historique de Mexico à l’appel d’un collectif qui coordonne l’ensemble des mouvements étudiants qui manifestent depuis trois mois dans les rues de la capitale, les forces de l’ordre ouvrent le feu, faisant près de 300 morts, et plus d’une centaine de ‘disparus’. Chaque année, une grande manifestation est organisée en souvenir de ce massacre. Cette année, les manifestants dénonçaient également la disparition des 43 étudiants/enseignants disparus dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014 alors qu’ils se rendaient à une manifestation dans l’État de Guerrero.

Ce vendredi, les forces de l’ordre déployées en nombre ont fait usage de la force pour disperser les manifestants. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et ont procédé à des interpellations parmi la foule.

Déploiement policier à Mexico City

Déploiement policier à Mexico City

Evi Statiri, emprisonnée depuis 7 mois et en grève de la faim depuis le 14 septembre sera libérée sous peu selon les proches des prisonniers politiques. Elle sera toutefois soumise à un régime de ‘liberté surveillée’ très strict.

Il y a deux jours, les prisonniers politiques grecs avaient déclaré une journée d’actions solidaires dans les prisons de Trikala, Domokos, Grevena, et dans les ailes pour hommes et pour femmes de la prison de Korydallos.

Evi Statiri, compagne d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu, devait être libérée suite à un amendement concédé par le premier gouvernement Syriza mais qui n’a jamais été appliqué par le Ministre de la Justice (comme d’autres promesses arrachées par les prisonniers politiques suite à leur grande grève de la faim).

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Evi Statiri, en grève de la faim depuis le 14 septembre dernier a été hospitalisée ce 27 septembre, après une brusque aggravation de son état de santé dans la matinée du même jour. Evi souffre d’hypoglycémie sévère, d’hypotension et de tachycardie en plus des malaises et palpitations. Evi a donc été transférée de la prison de Koridallos vers l’Hopital Général d’Etat de Nikaia du Pirée, elle a perdu 11% de son poids initial. Elle attend toujours la réponse du Conseil Judiciaire après avoir fait à nouveau appel il y a trois semaines.

Edit : Gerasimos Tsakalos, membre emprisonné de la Conspiration des Cellules de Feu et compagnon de Evi a rendu public le fait qu’il est également en grève de la faim depuis le 14, malgré qu’il n’ait pas totalement récupéré de la grande grève des prisonniers, il y a quelques mois seulement.

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Evi Statiri, compagne emprisonnée d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu, est en grève de la faim depuis le 14 septembre. Le 25 septembre, les prisonniers de l’aile A de la prison de Korydallos ont refusé de regagner leurs cellules et ont peint des slogans sur les murs de la cour. Ils ont également publié un communiqué dont voici un extrait : « Nous continuerons à soutenir Evi autant que nous le pouvons en tant que prisonniers. Tandis que les jours passent et que nous continuons à voir le système jouer avec la vie de notre camarade Evi Statiri, notre patience arrive à bout. Le ministère doit reconnaitre la torture et le barbarisme dont il est responsable, libérer Evi Statiri et lever le statut d’exilée d’Athena Tsakalos. »

Les prisonniers révolutionnaires Dimitris Koufonitas (17-Novembre) et Kostas Gournas (Lutte Révolutionnaire) ont chacun publié un communiqué solidaire avec Evi Statiri. Accusant le gouvernement de Syriza d’instaurer un état d’exception contre les anarchistes, de se venger contre la grande grève de la faim des prisonniers révolutionnaires et de réprimer les proches des groupes armés révolutionnaires.

Nikos Maziotis dont le procès devrait s’ouvrir dans quelques semaines à Athènes pour les actions auxquelles il a participé suite à son retour à la clandestinité au sein de l’organisation Lutte Révolutionnaire, a publié un texte au sujet des élections parlementaires le 7 septembre dernier. Le texte a été traduit et est disponible sur le site Prisoners Voice. Vous pouvez le lire ici.

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis

Le 17 septembre, lendemain de la commémoration de la mort de Pavlos Fyssas (antifasciste assassiné par des membres d’Aube Dorée) et 3 jours avant les nouvelles élections parlementaires, une manifestation anarchiste contre l’état et le capital a eu lieu à Athènes. Les détails sont dans notre précédent article. Une vidéo des affrontements vient d’être publiée.

Les affrontements à Exarcheia

Les affrontements à Exarcheia

Environ 150 jeunes anarchistes ont participé à l’attaque tard jeudi soir, d’un commissariat à Exarcheia, dans le centre d’Athènes. Environ 20 cocktails Molotov ont été lancés sur les policiers à l’extérieur du poste, et les policiers ont répliqué avec des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Un policier a été blessé dans les affrontements qui ont suivi, et sept personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque ont été arrêtées.

Les affrontements à Exarcheia