Pour soutenir la militante antifa non-binaire Maja emprisonnée en Hongrie, son comité de soutien appelait à une journée d’action le 13 septembre dernier pour exiger son retour en Allemagne (voir notre article). Dans ce cadre, des actions ont eu lieu dans plusieurs villes allemandes C’est ainsi qu’un cortège de soutien aux antifas emprisonnés a été organisé à Dresde (voir ici), un rassemblement a eu lieu à Munich (voir ici) ou encore une action a recouvert de peinture le tribunal régional supérieur de Berlin (voir ici). D’autres initiatives ont également eu lieu en Suisse, Autriche, Belgique, en France et ailleurs. Des organisations membres du Secours Rouge International y ont participé, comme à Zurich, Bruxelles ou encore Toulouse.

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Le tribunal Izmailovsky de Moscou a reporté le procès de l’affaire Antifa United en raison du décès de l’un des accusés, Ostrovsky. La cause du décès est inconnue et le tribunal n’a pas encore reçu le certificat de décès. Fin août, ce même tribunal a ouvert un procès contre quatre antifascistes pour « création et participation à une communauté extrémiste ». Selon les forces de l’ordre, les membres de la communauté disposaient d’un groupe sur les réseaux sociaux, au sein duquel les accusés auraient « impliqué des personnes, y compris des mineurs », et « planifié des crimes motivés par la haine […] contre les forces de l’ordre ». En réalité, Antifa United était une marque de vêtements cherchant à populariser l’antifascisme auprès des jeunes. Comme d’autres marques, Antifa United gérait des comptes sur les réseaux sociaux.

Lors du procès politique de l’antifasciste Hanna devant le tribunal régional supérieur de Munich, le parquet fédéral requiert neuf ans de prison. Hanna est accusée d’affrontements physiques avec des nazis en marge des manifestations antifascistes contre le grand événement nazi « Jour d’honneur » à Budapest en février 2023. Depuis lors, des dizaines d’antifascistes ont été persécutés et emprisonnés dans le cadre de l’affaire de Budapest, comme Maja (voir notre article). Le verdict est prévu pour le 26 septembre 2025.

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Samedi 6 septembre dans la soirée, de nombreuses vitres de l’Hôtel de Ville de Leipzig ont été attaquées à coups de marteau et de peinture. Ce bâtiment a été ciblé pour dénoncer le maintien en détention de la militante antifa non-binaire Maja en Hongrie. Le 13 septembre prochain, une journée de solidarité est organisée pour exiger son retour en Allemagne (voir notre article). 

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Au printemps dernier, l’Union Étudiante (UE) a dénoncé la présence du syndicat d’extrême droite UNI à l’Université Toulouse Capitole. Suite à cela, la présidence de l’établissement a choisi de lancer une section disciplinaire fin septembre contre deux syndicalistes de l’UE. Sans aucune preuve, elle accuse ces étudiants d’avoir participé à une action d’enfarinage de l’UNI sur le campus qui avait été relayée sur les réseaux sociaux.

Une dizaine d’étudiants, dont des membres de la Fédération Syndicale Étudiante et de l’Alternative Étudiante Strasbourg, sont convoqués à une commission disciplinaire de leur université en raison de leur engagement antifasciste. En effet, la direction de l’établissement leur reproche leur participation présumée à des manifestations contre le syndicat étudiant d’extrême droite l’UNI en février dernier. Un rapport d’enquête diligenté contre les étudiants mobilisés les accusent, entre autre, de « faits graves ayant troublé le fonctionnement normal de l’établissement », de « menaces explicites de nature à créer un climat d’insécurité » ou d’une « posture militante incompatible avec les valeurs » de l’Université de Strasbourg.

Militante antifa non-binaire, Maja est emprisonnée en Hongrie dans le cadre d’enquêtes sur des affrontements contre des néonazis pendant une manifestation d’extrême droite à Budapest en 2023. Maja a entamé une grève de la faim dans une prison de Budapest en juin dernier, exigeant son retour en Allemagne. En juillet, elle a mis fin à sa grève de la faim au 40e jour de sa détention à l’hôpital pénitentiaire hongrois. Peu avant la fin de sa grève de la faim, le ministre des Affaires étrangères allemand a annoncé son intention de négocier avec la Hongrie pour améliorer ses conditions de détention. Depuis plus de deux mois, les conditions de détention n’ont pas changé, Maja reste isolée à l’hôpital pénitentiaire et il n’y a aucune perspective de transfert en résidence surveillée ou de retour en Allemagne. Afin de continuer de soutenir Maja et tous les antifascistes de l’affaire de Budapest, une nouvelle journée d’action est organisée le 13 septembre.

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Après une grève de la faim de 40 jours qui a mené la prisonnière antifasciste Maja dans un état de santé critique (voir notre article), l’État hongrois continue de l’emprisonner dans des conditions très difficiles. Maja risque toujours des décennies de prison pour une agression présumée contre des participants à une manifestation fasciste en février 2023 à Budapest. Mercedes envisage de délocaliser des emplois en Hongrie pour profiter des bas salaires en collaborant avec le gouvernement d’extrême droite. Pour dénoncer cette complicité et soutenir Maja, la façade extérieure de la Mercedes-Bank à Stuttgart a été recouverte de tags. Parallèlement, de nombreuses actions continuent d’être organisées en Allemagne, Hongrie et ailleurs.

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Prisonnière antifasciste des GRAPO, María José Baños Andújar est dans un état de santé critique après plusieurs décennies de prison (voir notre article). Elle a besoin d’une greffe du foie et de soins spécialisés qu’elle ne pourra recevoir qu’après sa libération. L’administration pénitentiaire non seulement lui refuse ces soins, mais lui a récemment restreint l’accès à des médicaments essentiels, accélérant ainsi sa détérioration. Cette négligence envers sa santé n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans une politique systématique envers les prisonniers politiques, où le refus de soins médicaux devient un outil de répression, comme l’illustre les cas de Lucio García Blanco et Mónica Refoxos Pérez. Afin de dénoncer cette situation, ses soutiens appellent à envoyer des lettres au directeur de la prison où elle est détenue (texte et adresse ici). 

Environ 110 000 personnes se sont rendues à Anvers samedi après-midi pour participer à la Pride Parade. L’organisation a dénombré 160 000 personnes, en tenant compte des spectateurs présents le long du parcours. 18 antifascistes ont été arrêtées au début du défilé. Avant le départ de la parade, des contre-manifestants membres et sympathisants de Voorpost (une organisation d’extrême-droite) se sont tenus le long de la Pride. Tolérée par la police anversoise, des manifestant·es antifascistes ont tenté de les éloignés. Les forces de l’ordre sont intervenus directement, arrêtant 18 militant.es. Iels seront relâchés quelques heures plus tard.