Cafasso Consortium dont fait partie le groupe Denys a été choisi par le gouvernement fédéral pour la construction d’une méga-prison à Haren. Les négociations doivent déboucher sur un contrat définissant le projet, la construction, le financement et l’entretien de ce qui sera le plus grand complexe pénitentiaire du pays. 1.190 détenus y seront regroupés en plusieurs entités dont trois prisons pour hommes, deux prisons pour femmes, un centre psychiatrique et une institution pour jeunes. Il s’agit du plus grand projet jamais géré par la Régie des bâtiments.

Le Cafasso Consortium regroupe les partenaires suivants: Denys NV, FCC CONSTUCCIÓN SA, MACQUARIE CAPITAL Group, Vialia Sociedad Gestora de Concesiones de infraestructuras SL, AAFM Facility Management bv (Aracadis Aqumen Facility Management BV), Buro II & ARCHI+I cvba, E G M architecten, le bureau d’étude G. Dervaux nv, Marcq & Roba, Ares, M.O.O.Con, Advsiers bvba, Typsa, et Arch. Dr. Andrea Seelich.

Selon le Comité permanent de contrôle des services de renseignement et de sécurité ‘ »Comité R »), les services de la Sûreté et de renseignement militaires ont eu recours aux techniques spécifiques et exceptionnelles à 1.789 reprises entre septembre 2010 et décembre 2012. La Sûreté en a fait le plus usage, avec 1.590 mandats dont 135 pour raisons exceptionnelles. Le Comité R est intervenu à 77 reprises durant ce laps de temps. Dans 50 cas, il estimait que l’utilisation des moyens était disproportionnée. Les opérations ont ainsi été interrompues à 19 reprises et partiellement annulées dans 31 cas.

La Sûreté de l’Etat et les services de renseignement militaires avaient obtenu trois nouvelles compétences en septembre 2010. Il s’agissait de les autoriser à utiliser des méthodes d’enquête classiques, telles que la demande d’information à d’autres autorités, mais aussi plus spécifiques, telles que le traçage de conversations téléphoniques et de courriers, ou encore plus exceptionnelles, comme les perquisitions de domiciles et la création de fausses sociétés comme couvertures.

Demain mardi, les 11 activistes seront de nouveau devant le tribunal dans le procès « du 11 de Wetteren ». Il y a exactement deux ans, les accusés ont participé au fauchage de quelques pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren pour attirer l’attention sur les problèmes, et les conséquences liées à l’introduction des OGM dans l’agriculture et la chaîne alimentaire.

A l’extérieur du tribunal, dès 9 H00 se tiendra une « Publieke Expertise Publique » sur l’indépendance de la recherche, la lutte contre les OGM, la criminalisation de l’activisme. En train : de Bruxelles-midi à 8h21, arrivée à Termonde à 8h53 + 10 minutes à pied //De Liège à 7h05, arrivée à 8h53 // De Namur à 7h20, arrivée à 8h53.

Voir le programme détaillé

Termonde: Procès des « patatistes » demain

Article du 23 mai mis à jour:

Des dizaines de policiers de la section anti-terroriste de la police fédérale judiciaire ont mené une vague de perquisitions ce mercredi à 6h du matin à Bruxelles, lors de « l’opération cendres » dirigée par la juge d’instruction Isabelle Panou. Ils ont fouillé les appartements de trois personnes liées au mouvement anarchiste ainsi que les locaux de la bibliothèque Acrata dans le centre-ville. Ils ont saisi une grande quantité de matériel (ordinateurs et téléphones entre autres) et de documents. Onze personnes ont été interpellées dans ces opération baptisée ‘cendres’ par les autorités. Elles sont notamment accusées de ‘appartenance à une organisation terroriste’, ‘association de malfaiteurs’ et ‘incendies volontaires’. Après leurs auditions respectives, elles ont toutes été relâchées sans avoir eu à comparaître devant un juge d’instruction et sans avoir rien déclaré. Il semblerait que l’enquête porte sur de multiples activités et manifestations contre les centres fermés, la nouvelle maxi-prison bruxelloise, l’OTAN,… depuis 2008.

Des milliers de manifestants ont participés samedi dans plus de 40 pays à des rassemblement contre le géant américain de l’agrochimie Monsanto, qui produit des semences génétiquement modifiées. Quelque 1.000 personnes se sont réunies place de la Bourse à Bruxelles avant de s’élancer pour une marche à travers la capitale. À Anvers, quelque 200 activistes ont manifesté samedi midi. Le cortège a démarré de la Groenplaats pour se diriger vers le Meir puis la gare d’Anvers-Central avant de retourner au point de départ. La police est arrivée avec plusieurs équipes et voitures pour interpeller 80 personnes. Les manifestants interpellés ont été emmenés pour identification. Ils ont été libérées mais ils sont condamnés à une SAC (sanction administrative communale), comprise entre 50 et 250 euros.

Anvers: 80 manifestants anti-Monsanto interpellés

Un grosse vingtaine de personnes se sont rassemblées cet après-midi devant la Bourse pour réclamer la libération d’Hatice Duman et Gülüzar Erman, à l’appel du SR, du Comité de solidarité avec les prisonniers politiques et de l’Union des Femmes Socialistes (SKB). Quelques centaines de tracts ont été distribués aux passants.

Bruxelles: Rassemblement pour Hatice et Gülüzar

Cela fait longtemps que le MR réclament un « service minimum » et Charles Michel annonce le dépôt prochain d’une proposition de loi en ce sens au parlement.

Le refus, jeudi, d’une partie des bagagistes de Zaventem de reprendre le travail après l’accord était signé entre la direction de Swissport et les syndicats, a donné lieu à une nouvelle campagne médiatique et politique contre le droit de grève. Le ministre de la mobilité a menacé les grévistes d’astreintes si l’accès à l’infrastructure de l’aéroport où certaines opérations aéroportuaires continuaient d’être bloquée. L’aéroport a bloqué l’accès du personnel gréviste de Swissport au tarmac et aux autres zones sécurisées. Le ministre a aussi menacé, pour briser la grève, de saisir du matériel pour pouvoir éventuellement confier à d’autres travailleurs la gestion des bagages destinés aux compagnies clientes de Swissport. Ces menaces ont été saluées notamment le vice-président de la Commission européenne Siim Kallas.

L’Observatoire International des Prisons vient une nouvelle fois de dénoncer les conditions de détentions à la prison de Lantin. ‘Les prisonniers y sont soumis à un traitement inhumain et dégradant. L’établissement est surcharger et l’hygiène est à revoir’. Et pointant notamment le problème de la lessive. Certains détenus restent parfois deux mois avec les mêmes draps et les mêmes linges. L’Observatoire souligne également le fait que des détenus entrant à la prison aient été immédiatement placés au cachot, en cellule d’isolement, parfois pendant plusieurs jours alors qu’ils n’ont pas encore été jugés.

Un représentant de la JOC a interpellé, lundi, à 16h00, le conseil communal de la Ville de Bruxelles concernant les sanctions administratives communales (SAC) envers les opposants au « Banquet des Riches » d’octobre et à la manifestation antifasciste de juin dernier. Les manifestants arrêtés lors des deux rassemblements ont été avertis de l’ouverture d’une procédure administrative à leur encontre. Des SAC d’un montant de 50 euros ont déjà été appliquées à certains des 145 opposants interpellés au « Banquet des Riches ». Trente-et-un recours ont été introduits devant le tribunal de police, chacun d’eux occasionnant des frais supérieurs à 40 euros.

La JOC a soutenu que l’utilisation faite des SAC limite la liberté d’expression et de manifestation. Elle a demandé la restriction de leur usage par l’exclusion des actions collectives de leur champ d’application. Le bourgmestre a répondu qu’aucune demande d’autorisation n’ait été sollicitée pour ces deux manifestations, que le rassemblement à Trône avait été « toléré » jusqu’à ce que le « risque de confrontation soit trop important » et que le Comité P avait jugé l’intervention des forces de l’ordre « adéquate ». Une cinquantaine de manifestants se sont ensuite rassemblés, à 18h00, sur la place Saint-Jean, pour débattre publiquement de la question.

Le site de la Plate-forme Stop SAC

Un homme, interpellé à la mi-janvier et placé en détention à la division centrale de la police Bruxelles-Capitale-Ixelles a déposé plainte pour ‘coups et blessures volontaires avec incapacité, traitements inhumains et dégradants et torture’. Il affirme avoir été violemment frappé et insulté par les policiers alors qu’il se trouvait en cellule et être ressorti du commissariat le corps tuméfié et avec plusieurs fractures. La police a de son côté déclaré avoir ouvert une enquête au comité P.