31 ans après l’usurpation de la révolution démocratique de 1979, le régime réactionnaire de la République Islamique poursuit sa politique répressive dont les premières cibles sont les femmes, les travailleurs, les étudiants et les militants politiques.

En solidarité avec la lutte du peuple, pour stopper cette machine de guerre et arrêter les exécutions, pour la libération des prisonniers politiques, pour les droits élémentaires et démocratiques, pour la destitution de ce régime usurpateur, un rassemblement est organisé mercredi 10 février de 16h à 19h en face de l’ambassade de la République Islamique d’Iran (Avenue Franklin Roosevelt , devant l’ULB)

Dimanche, un groupe de Bomspotteurs opposé aux armes nucléaires est rentré sur la base aérienne de Kleine Brogel. A leur grande surprise, ils ont pu se balader pendant plus d’une heure sur la piste de décollage. Ils ont ensuite profité d’une porte laissée ouverte pour rentrer dans l’enceinte intérieure où sont entreposés les hangars des F16, les 11 bunkers et les 20 bombes nucléaires américaines. Ils ont ensuite été arrêtés par des militaires lourdement armés. Les militaires leur ont bandé les yeux pendant des heures, les ont forcé à se mettre à genoux dans la neige, les bras tendus à 90° et les ont menacé. Les activistes ont été remis en liberté mais des poursuites judiciaires sont engagées.

La plus grosse inquiétude de l’armée a été que les Bomspotteurs avaient réussi à localiser, photographier et filmer les bunkers dans lesquels sont entreposés les armes nucléaires. Les appareils photos, caméras et téléphones portables ont tous été confisqués mais, malgré plusieurs fouilles complètes, un des Bompotteurs a tout de même réussi à dissimuler une des cartes mémoires (cf. vidéo) sur laquelle se trouve les informations les plus importantes que les activistes ont pu relevés.

Suite au tir de kalachnikov essuyé par un policier lors d’un hold-up samedi à Bruxelles, de nombreux politiciens ont appelé à un renforcement des mesures sécuritaires: instauration du ‘snelrecht’ (justice rapide sur le mode de la ‘comparution immédiate’ française), baisse de l’âge légal à 16 ans, ‘tolérance zéro’, fusion des zones de police dans la capitale, etc. Les principaux ministres concernés se sont réunis aujourd’hui pour procéder à l’examen du dossier.

Le gouvernement va se pencher dans les prochains jours sur les possibilités de limiter les tâches administratives des policiers, d’améliorer l’exécution de la réforme des polices et de mieux coordonner les inspections dans la lutte contre la fraude économique et sociale. Plusieurs partis ont également appelé, ces derniers jours, le gouvernement à doter la justice de plus de moyens.

Dans l’immédiat, le gouvernement se félicite de l’adoption cette semaine à la Chambre d’un projet de loi visant à aggraver les peines en cas de faits commis à l’encontre de policiers. Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés mercredi vers 10h devant le Palais de Justice de Bruxelles. Ils protestent contre les actes de violence dont ils font l’objet au cours d’interventions menées principalement en région bruxelloise.

La nouvelle prison bruxelloise sera aménagée rue du Chicon à Haren, sur le site des anciennes chaudronneries Wanson, a confirmé mardi la porte-parole du ministre de la Justice. D’après le masterplan prisons, le lieu carcéral devrait être opérationnel d’ici 2016. La nouvelle super-maison d’arrêt devrait remplacer à terme celles de Saint-Gilles, de Forest et Berkendael et pourrait avoir une capacité d’accueil de 800 à 1.000 détenus.

Vers 10h ce samedi, une quinzaine de personnes se sont mis devant les bureaux de la représentation Berlinoise à Bruxelles. Sur le calicot était écrit ‘freie Gewerkschaften in Deutschland verboten, Solidarität mit FAU-IAA’, en français ‘syndicats libres interdits en Allemagne, solidarité avec FAU-IAA’. La police a contrôlé tous les manifestants sous prétexte que le rassemblement n’était pas autorisé. Celui-ci s’est néanmoins bien tenu et des tracts ont été distribués.

Manifestation pour la FAU

Manifestation pour la FAU

Le groupe anarchiste du Hainaut mène campagne pour les six anarchosyndicalistes serbes emprisonnés depuis le mois de septembre et mis au secret pour ‘terrorisme international’, et dont le procès devrait commencer le 17 février. Des tracts ont été distribués et une banderoles a été accrochée sur les grilles de la Bourse, à Bruxelles.

Lire le tract de la campagne

Notre Secours Rouge a eu les honneurs du rapport 2008 de la Sûreté de l’Etat (nous sommes classés entre ‘extrême gauche institutionnelle’ et ‘anarchisme’…). Voici ce qu’on y peut lire:

APAPC/Sr

L’APAPC/Sr est un comité de soutien aux détenus ‘révolutionnaires’ en Europe. Il fait partie du Secours rouge international (SrI), qui le chapeaute. Dans les pays abritant les activités des différentes branches du SrI, l’APAPC/Sr soutient en priorité les campagnes de solidarité en faveur de ce qu’il appelle les prisonniers ‘politiques’, c’est-à-dire les détenus anticapitalistes, anti-impérialistes, antifascistes et anarchistes. Les chefs de file de cette organisation sont les deux anciens leaders du groupe terroriste d’extrême gauche ‘Cellules communistes combattantes’ (CCC), Bertrand Sassoye et Pierre Carette. Ce dernier s’investit toutefois davantage au sein du Comité solidarité liberté (CSL). (en fait, Pierre Carette n’est plus membres de notre SR depuis 2007) Compte tenu de leur passé terroriste et de leur foi persistante en la nécessité d’une lutte armée pour mener à bien la révolution communiste, les activités politiques des intéressés font l’objet d’un suivi attentif de la Sûreté de l’Etat. Il ressort des diverses interviews que Pierre Carette et Vincent Sassoye ont accordé à la presse que tous deux conservent les prises de position idéologiques qu’ils avaient avant leur arrestation en 1985.

L’arrestation, le 5 juin 2008, de quatre membres de l’APAPC/Sr, soupçonnés par le parquet fédéral d’avoir des liens avec le groupe terroriste italien de gauche Partito Comunista Politico-Militare (PCPM), constitue l’élément le plus marquant de cette année. Des perquisitions menées au domicile italien de membres du PCPM ont permis de mettre la main sur des photos d’identité de ces quatre personnes, ce qui accrédite la thèse d’un soutien logistique.

Dans les faits, l’APAPC/Sr s’est surtout impliqué, en 2008, dans des actions de soutien à Georges Ibrahim Abdallah, un militant du groupe terroriste libanais Fractions armées révolutionnaires libanaises (FArL), emprisonné en France. Il apporte de même son soutien et se montre solidaire des membres de l’organisation terroriste ‘Action directe’ qui sont également détenus dans ce pays.

L’APAPC/Sr fait par ailleurs régulièrement parler de lui par le biais de communiqués, de publications et de manifestations en faveur de ses propres membres emprisonnés ou encore de membres du PCPM et du DhkPC. Plus généralement, il s’oppose à la législation antiterroriste tant au niveau belge qu’européen car celle-ci s’apparente, selon l’APAPC/Sr et le SrI, à une tentative de musellement des mouvements de contestation politique et sociale (de gauche).

Lire le rapport – format pdf

Ce vendredi 29 janvier 2010 à 14h, la section belge du Comité des libertés a organisé un rassemblement devant l’Ambassade d’Allemagne à Bruxelles en solidarité avec Nurhan, Cengiz et Ahmet, trois membres de la Fédération anatolienne incarcérés injustement en Allemagne depuis 15 mois pour avoir prétendument participé au financement de la lutte armée menée en Turquie par le DHKP-C. La presse allemande a annoncé avant-hier que le procès des trois militants communistes commencerait le 11 mars prochain à Düsseldorf et s’achèverait à la fin du mois d’août.

Ce vendredi s’est achevé le cycle d’activités organisées par notre Secours Rouge autour de la question des prisonniers antifascistes en Espagne. Ces activités ont été précédées de la publication d’un nouveau numéro des Cahiers du Secours Rouge consacré à cette question. La projection du film ‘Mourir à Madrid’ a rassemblé trente-cinq personne et a été suivie d’un long débat. Une gerbe a été déposée au monument des volontaires belges des Brigades Internationales (première photo). Une conférence de la camarade du Secours Rouge d’Espagne (seconde photo) a clôturé ce cycle d’activité.

Jaquette du cahier 6

Sur le monument pour les brigadistes

Conférence sur les prisonniers politiques espagnols