Manifestation 1er mai 2006

Manifestation 1er mai 2006

Manifestation 1er mai 2006

Manifestation 1er mai 2006

Le tract diffusé par le Secours Rouge au format .jpg

Manifestation 1er mai 2006
Manifestation 1er mai 2006
Manifestation 1er mai 2006
Manifestation 1er mai 2006
Le Secours Rouge/APAPC au cortège du 1er Mai organisé par les sans-papiers à Bruxelles

Bombage pour Joëlle Aubron

Bombage pour Joëlle Aubron

Reçu sur le mail du Secours Rouge:

‘Cette nuit du 2 mars 2006, nous avons bombé le siège de la BANQUE TRANSATLANTIQUE BELGIUM SA, rue De Crayer 14, 1000 BRUXELLES. Nous avons maculé la façade et peint ‘HONNEUR A JOELLE’ en hommage à Joelle Aubron, militante d’Action Directe, décédée hier.

La ‘Dernière Heure’ ment effrontément en parlant d’un cancer détecté après sa libération. Joëlle a été libérée à l’article de la mort. C’est par sa volonté de lutte peu commune qu’elle a déjoué de quelques mois les plans de l’Etat français qui n’avait accordé de suspension de peine pour raison médicale qu’avec l’assurance que Joëlle ne survivrait pas plus d’une poignée de mois à sa libération.

Nous voulons rendre hommage à la mémoire de cette révolutionnaire. Et notre visite nocture à la Banque Transatlantique est sans commune mesure avec notre peine et notre colère. La Banque Transatlantique Belgium est filiale de la Banque (française) Transatlantique, qui fait partie du groupe financier français Crédit mutuel-CIC. C’est traditionnellement la banque des français à l’étranger, mais en Belgique, elle joue aussi le rôle de voie d’évasion fiscale pour les riches depuis que la France lève un impôt sur la fortune (ISF) qui n’a pas d’équivalent en Belgique. La Banque Transatlantique Belgium fait donc de la ‘gestion de fortune’ et de ‘l’ingénierie patrimoniale’ pour les français nantis qui trouvent ici une sorte de paradis fiscal. Elle gère déjà plusieurs centaines de millions d’euros, et toujours dans l’idée de favoriser l’évasion fiscale des bourgeois français, projette d’ouvrir une succursale à Tournai, juste à côté de la frontière. C’est une institution typique de ce système d’injustice que Joëlle a combattu, ce système qui accumule les privilèges à une extrêmité, et la misère à l’autre.

Combattre le capitalisme!

Solidarité avec les révolutionnaires emprisonnés!’

Bombage pour Joëlle Aubron
Bombage pour Joëlle Aubron

Soirée de solidarité avec les dockers

Soirée du 6 février au Garcia Lorca: cinquante personnes ont assistés à la projection du film de Ken Loach ‘The Flikering Flame’ sur la grève des dockers de Liverpool en 1992. 250€ ont été recueillis à cette soirée pour les familles des dockers emprisonnés.

Soirée de solidarité avec les dockers

Les dockers et les travailleurs de toute l’Europe se mobilisent depuis des années contre la directive Bolkenstein et pour la défense de leur emploi et la sécurité au travail. On veut remplacer les dockers par les marins embarqués, sous-payés et doublement exploités, pour les travaux de charge et décharge dans les ports. Cette directive vise uniquement à augmenter encore les profits des grands armateurs, sans même fournir un bénéfice quelconque pour les travailleurs embarqués de pays non-européens, avec lesquels les dockers déclarent d’ailleurs leur solidarité

Les dockers d’Europe avaient déjà obtenu une première victoire, quand le parlement a rejeté en 2003 un projet ‘d’ouverture à la concurrence’ des services portuaires. Un nouveau projet, la ‘seconde mouture dramatique de la directive portuaire’ selon la Lloyd, a été présenté au Parlement européen, et a été rejeté le 18 janvier. Dix milles dockers étaient venus de tous les ports de l’Europe pour protester depuis le lundi 16 contre cette directive et ont donc obtenu encore une fois gain de cause. ‘Nous venons d’encaisser une seconde calotte’ disait Lamoureux, de la Commission européenne des Transports. Ce qui n’empêchera pas les patrons et la Commission de faire une troisième tentative.

Les dockers ne se battent pas seuls, comme l’a montré la manifestation européenne du 19 mars 2004 à Bruxelles. Cette fois, par une lutte coordonnée de solidarité au-delà des frontières, avec les dockers nous avons gagné tous les travailleurs.

Après cette victoire, le capital européen a contre-attaqué. Mettant en oeuvre les mêmes lois ‘sécuritaires’ fraîchement élaborés à l’occasion de la révolte des banlieues, il y a quelques mois, la police française a réprimé la manifestation des dockers à Strasbourg et a par la suite arrêté et jugé en ‘comparution immédiate’ devant le tribunal correctionnel de Strasbourg neuf dockers belges, deux français, un espagnol et un néerlandais pour ‘dégradations, violences et rébellion à agent’. Un docker belge a écopé de quatre mois de prison ferme avec interdiction de territoire d’un an. Un ressortissant espagnol a été condamné à cinq mois d’emprisonnement avec sursis. Un docker français du Havre a été condamné à un mois de prison avec sursis, tandis qu’un ressortissant de Saint-Nazaire a écopé d’une peine de trois mois ferme.

Tous les travailleurs ont bénéficié de la combativité des dockers européens. Tous les secteurs doivent maintenant se concentrer sur la défense de ces camarades et exiger leur mise en liberté immédiate et la cessation de toute poursuite judiciaire. En Belgique nous avons eu un grand exemple lorsque les patrons et le gouvernement ont voulu condamner les militants de la grande lutte des forges de Clabecq. Une mobilisation sans trève a finalement obtenu leur acquittement. Pour les dockers de toute l’Europe, nous devons aussi organiser une telle mobilisation maintenant, au-delà des frontières évidemment.

Dans le sillage du Comité Splintex, un Comité a été mis sur pied à Bruxelles le samedi 21 janvier 2006 pour la défense de tous les dockers européens, persécutés, emprisonnés et condamnés à la suite de leur grande lutte. Nous exigeons des syndicats une ample mobilisation en défense des dockers. C’est ainsi que nous continuerons la lutte commune et unitaire. L’argent est nécessaire mais pas suffisant. Les sections d’entreprises doivent prendre des initiatives.

Libération immédiate et acquittement de tous les dockers emprisonnés. Non à la criminalisation des luttes syndicales. TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE AVEC LES DOCKERS CONTRE L’EUROPE DU CAPITAL!

Réunion du Comité Free The Dockers tous les lundi à 19h au café Greenwich, rue des Chartreux (métro Bourse)

Le tract de la campagne en français – format pdf

Le tract de la campagne en néerlandais – format pdf

Rassemblement à l’appel du Secours Rouge/APAPC, de l’Anarchist Black Cross et de l’Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant les communautés européennes, rond-point Schuman.

Affichage pour GI Abdallah

Affiche pour la manifestation

Affiche pour la manifestation

Affichage pour GI Abdallah
Affiche pour la manifestation
Affiche pour la manifestation

– [fond rouge]Anmerkung[/fond rouge]

Dieser Rechtsratgeber ist keine Einladung sich an das Recht zu halten.

Die Antirepressionsarbeit der Roten Hilfe ist Teil des revolutionären antikapitalistischen Kampfes. Wir denken rechtliche Mittel sollten benutzt werden, aber wir wissen ebenso, dass diese nicht ausreichen um die bestehende Ordnung zu stürzen. Wie könnte es auch anders sein, denn das Recht bestätigt die sozialen Kämpfe und macht es einfacher die bestehende Ordnung zu reproduzieren. Einen Kampf gegen die Bourgeoisie zu führen innerhalb es bürgerlichen Rechts wäre wie wenn man sich einen Fuss abschneiden würde um in den Schuh zu kommen.

Dieser Rechtsratgeber soll bei Entscheidungen (Ist es legal oder illegal?) helfen um herauszufinden wann Rechtsbrüche entstehen und man auf Repression trifft.

– [fond rouge]Demonstrationen: Bewilligt, Toleriert, Verboten[/fond rouge]

Die Verfassung garantiert das Demonstrationsrecht. Doch dieses Recht ist völlig überfüllt mit Regeln der Polizei, der Städte etc. Die Gemeinden verlangen eine vorgängige Eingabe einer Bewilligung, welche zumeist, nach einem Telefonat ausgestellt wird. Verbotene Demos können im Keim erstickt werden, manchmal aber auch toleriert werden.

Toleranz gibt es gar nicht in zwei Zonen (Bestraft mit 250€ Busse): bei weniger als 50 Meter vor einer Botschaft oder einem Konsulat (möglich mit einer Bewilligung). In Brüssel gibt es keine Bewilligung in der “neutralen Zone” (d.h in der Rue Ducale, rue de Louvain (von der rue du Nord zur rue Royale), rue Royale (von der Kreuzung rue de la Croix de Fer, de l’Enseignement und rue du Treurenberg zum Place Royale), place des Palais, place du Trone, rue Bréderode und innerhalb der Zone beschränkt auf diese Strassen.)

– [fond rouge]Anonymität[/fond rouge]

Die Polizei filmt die DemonstrantInnen um Daten zu sammeln. Die Filmer und Photographen sind meist in zivil. Zudem gibt es Überwachungskameras und sogar Helikopter. In einigen Ländern gibt es die militante Tradition der Vermummung: Masken, Kapuzenpullis oder Photographen aus der Demo schmeissen… In Belgien ist das vermummen verboten.

– [fond rouge]Verboten[/fond rouge]

“Widerstand leisten”: Die Polizei zögert nicht vor dem Gebrauch dieses Mittels. Es beinhaltet das Hindern der Polizeikräfte am Durchsetzen des Rechts, mit Gewalt (auch Licht), oder Drohung.
Als Beispiele: Wenn man von einem Polizisten festhgehalten wird und man sich wehrt, ihn z.b., abgesehen von Selbstverteidigung, schlägt, oder wenn man versucht einen Polizeicordon zu durchbrechen. Wenn du in einer Gruppe bist (2 oder mehr), wenn du bewaffnet bist (ein Plakat genügt), ist es noch schwerwiegender. Das Verweigern eines Befehls fällt nocht nicht in den Straftatbestand “Widerstand leisten”; du kannst dich auf den Boden legen und dich wegtragen lassen (passiver Widerstand, 2 oder 3 Polizisten sind nötig), dich verstecken, wegrennen vor einer Verhaftung…????

“Beleidung, Beschimpfung, Verleumdung”

Verleumdung (Rufmord etc.) wird bestraft mit Gefängnis von 1 Tag bis zu 1 Jahr und einer Busse. Beleidigung wird mit Gefängnis von 15 Tagen bis zu 6 Monaten und einer Busse bestraft, wobei das Gericht beurteilt was beleidigend ist.

– [fond rouge]Die Polizei im öffentlichen Raum[/fond rouge]

Die Polizei hat das Recht zur Identitätsüberprüfung. Theoretisch kannst du das wie du willst (Fahrausweis, Legi…). Faktisch jedoch führt das Nicht-Vorweisen der ID Karte zu einer vorübergehenden Festnahme. Wenn du keine Papier dabei hast, kriegst du eventuell eine Busse.

Die Polizei hat das Recht dich oberflächlich zu durchsuchen ohne dass du dich ausziehen musst, in Fällen wo Recht und Ordnung in Gefahr ist: Menschen, Taschen, Autos können durchsucht werden. Dies muss innerhalb von 1 Stunde passieren und sie können dich nicht im Polizeiwagen durchsuchen.

Die Polizei hat das Recht dich genauer zu durchsuchen wenn sie einen Haftbefehl gegen dich haben. Die Durchsuchung darf max. 6 Stunden dauern und sie dürfen dich ausziehen. Ein “genaurer” Körpercheck darf nur ein zugeteilter Arzt vornehmen.

– [fond rouge]Verschiedene Arten von Verhaftungen[/fond rouge]

Präventive Verhaftung: In absolut dringenden Fällen (unmittelbare Gefährdung von Recht und Ordnung) wenn die Polizei denkt, dass du Recht brechen wirst. Es gibt keinen Haftbefehl, du erhältst einen Freiheitsentzug von max. 12 Stunden. Es gibt weder ein Recht auf einen Anwalt, noch darauf jemanden anzurufen (ausser bei Minderjährigen). Die Polizei darf Bilder von dir machen falls du verdächtigt wirst einer Gruppe von DemonstrantInnen anzugehören. AusländerInnen können für max. 48 Stunden festgehalten werden.

Richterliche Verhaftung ohne Haftbefehl: Ähnlich wie die präventive Verhaftung, aber die Staatsanwaltschaft ist informiert und die Festnahme kann bis zu max. 48 Stunden erweitert werden. Du hast kein Recht auf einen Anwalt. Diese Art von Verhaftung geschieht wenn du in flagranti erwischt wirst.

Richterliche Verhaftung mit Haftbefehl: Die Staatsanwaltschaft oder zuständige Strafverfolgungsbehörde ordnen dies an, du wirst innerhalb 24 Stunden einvernommen, dann wird entschieden ob du festgenommen und ins Gefängnis gesteckt wirst. In diesem Fall, verlange einen Anwalt, auch wenn die Polizei dir dieses Recht nicht wirklich eingesteht. Du hast ebenfalls das Recht jemanden anzurufen solange keine Gefahr der Absprache per Telefon besteht.

– [fond rouge]Gewaltanwendung[/fond rouge]

Die Anwendung der Polizei: Ein Polizist kann davon Gebrauch machen nach 3 Prinzipien:
Legalität (Zweck und Bereich des Rechts), Notwendigkeit (falls es keine andere Möglichkeit gibt den Zweck zu erfüllen), Verhältnismässigkeit (er darf nicht mehr Gewalt anwenden als nötig). Er muss ebenfalls vorher warnen, dass er Gewalt anwenden wird, ausser es macht sein Handeln damit nicht mehr wirkungsvoll.

Widerstand: Wenn ein Polizist offensichtlich und ernsthaft illegal handelt, kannst du ihn, auch mit Gewalt, daran hindern. Diese Gewaltanwendung muss allerdings notwendig und verhältnismässig sein (Türe vor seinem Gesicht zuknallen, einen Cordon bilden, aber nicht ihn schlagen, ausser er schlägt dich…)

Selbstverteidigung: Die rechtliche Lage ist ziemlich strikt, du kannst auf einen Angriff reagieren: wenn er gewalttätig ist und von einer ernsthaften Bedrohung ausgegangen werden kann (du hast auch das Recht einen Freund zu verteidigen), wenn er unmittelbar ist (einige Minuten später ist keine Selbstverteidigung mehr), wenn er unfair ist (wenn ein Polizist Gewalt anwendet und rechtliche Bedingungen bedenklich verletzt und du nicht legal reagieren kannst, wenn er gegen Personen direkt gerichtet ist (nicht z.b. deine Kamera), dann kannst du verhältnismässig reagieren (aber nicht etwa eine Granate werfen als Antwort auf ein Gedränge)

Gewalt aufgrund Provokation

Definition von Provokation: Ereignis, welches Angst oder Schrecken auslöst und zu einer spontanen Reaktion führt. Es kann entschuldigt werden unter folgenden Bedingungen: illegal, gegen eine oder mehrere Personen, unmittelbar. Versuche Beweise zu sammeln!
Fotos, Fingerabdrücke, DNA: eine richterliche Direktive erlaubt der Polizei Fotos zu machen bei einer präventiven Verhaftung falls du verdächtigt wirst zu einer Gruppe DemonstrantInnen zu gehören.

– [fond rouge]Befragung[/fond rouge]

Eine Befragung bedeutet meistens, dass zu wenig Beweise vorliegen. Hab keine Angst, die einzige Gefahr ist, dass sie Beweise sammeln. Hilf ihnen nicht. Du musst ihnen nichts sagen. Du hast das Recht die Aussage zu verweigern. Sag ihnen bloss, dass du keine Aussage machst. Diese Verweigerung kann nicht als Geständnis benutzt werden.
Falls du trotz allem etwas sagst, hast du das Recht das Protokoll nochmals zu lesen und deine Aussagen zu überprüfen. Du kannst eine Kopie verlangen. Du musst das Protokoll auch nicht unterzeichnen. Es gibt keine Ausnahmen für diese Rechte.
Dies gilt auch bei der Befragung der untersuchenden Behörde. Informiere diene Mitgefangenen über diese Rechte. Aber sprich nicht zu viel: es ist nicht unwahrscheinlich, dass es Mikrofone oder sogar Zivis in den Zellen hat oder dass deine Mitgefangenen gesprächig sind während des Verhörs.

– [fond rouge]Anwalt[/fond rouge]

Du hast das Recht auf einen Anwalt wenn du beschuldigt wirst. Dein Anwalt ist auf deiner Seite innerhalb des Rechtes: er möchte, dass du frei kommst. Aber vergiss nicht: Setze dabei nicht die politischen Prinzipien und das Kollektiv aufs Spiel. Lieber rechtlich verlieren als deine Mitgefangenen zu belasten oder deine politischen Prinzipien.