La nuit de lundi à mardi, une des façades du complexe administratif central de la BNP Paribas à 1000 Bruxelles a été taguée pour la libération de Georges Abdallah avec un grand pochoir à l’image du prisonnier

BNP Paribas tagué à Bruxelles

La semaine internationale d’action pour Georges compte parmi d’autres initiatives:

Manifestation devant la prison de Lannemezan (Hautes Pyrénées) où est détenu Georges. La manifestation partira de la gare à 14h pour aller devant la prison. Cars et covoiturage partiront de Paris, Toulouse, Marseille, Pau, Tarbes… et d’autres villes encore. A Paris, rendez-vous vendredi 20 octobre, à 21h, au pied de la statue de la République, pour un départ en car à 22h. Retour à Paris dimanche vers 6h. Pour réserver sa place, écrire à : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

Rassemblement devant le consulat de France à Bruxelles. De 17H30 à 18H30, 42 Boulevard du Régent (métro Art-Loi). Le rassemblement sera suivi en soirée de rencontres entre participants au rassemblement au local Sacco-Vanzetti.

BNP Paribas tagué à Bruxelles

Un chercheur de la KU Leuven a trouvé une faille très grave qui vise le protocole de protection de la très grande majorité des réseaux WiFi dans le monde, WPA2. Un attaquant peu ainsi pirater un appareil connecté à un WiFi (ordinateurs, smartphones, objets connectés) et facilement espionner ou injecter du contenu. D’autres protocoles protègent les données au-delà du WiFi, comme HTTPS par exemple. Mais, pour ce dernier exemple (d’autres existent), il est possible en injectant du contenu vers la cible de l’empêcher d’utiliser HTTPS et ainsi de dérober des données.

La première étape est de mettre à jour au plus vite les engins connectés:
Android: Les smartphones Android qui bénéficient des patchs de sécurité mensuels de Google (donc les roms AOSP, LineageOS, les smartphones Nexus et Pixel et d’autres) recevront le patch dans la mise à jour du 6 novembre prochain.
Apple: Tous les produits sous iOS, macOS, watchOS et tvOS (donc tous les produits Apple dont iphone, ipad, macbooks, etc.) recevront la mise à jour dans les prochains jours ou prochaines semaines, le patch est actuellement en phase de test béta.
Linux: Le patch pour Debian est déjà disponible, les distributions basées Debian (dont Ubuntu) à jour sont donc probablement protégées.
Microsoft: Le patch est publié depuis le 10 octobre, il suffit de lancer Windows Update. Si les mises à jour automatiques de Windows 10 sont activées vous êtes probablement déjà protégé.

De façon générale, une bonne technique de protection contre ce genre d’attaques et contre l’espionnage via WiFi est d’utiliser un VPN. Pour choisir un bon VPN, il faut éviter à tout prix d’en utiliser un gratuit, qui fera plus de mal que de bien. Un VPN généralement considéré comme sûr et coûtant 5€/mois pour 4 appareils protégés est Mullvad, qui est également simple d’utilisation, complètement anonyme et permet les paiements anonymes.

KRAck

KRAck

La loi anti-squat a été votée ce 5 octobre à la chambre des représentants. Cette loi visant à criminaliser l’occupation d’immeubles ou d’habitations vides permettra des peines allant de 15 jours à 2 ans d’emprisonnement et une amende allant de 26 à 300€. Elle supprime aussi l’inviolabilité du domicile de fait qui protégeait jusqu’alors les occupations contre la police et les propriétaires.

Manifestation contre la loi anti-squat ce vendredi 13 octobre, Porte de Namur (Bruxelles) à 18h. Une autre manifestation aura également lieu le 1e novembre, lieu à déterminer.

Manifestation contre la loi anti-squat

Manifestation contre la loi anti-squat

Comme tous les samedis, une manifestation aura lieu samedi prochain. Le lieu et l’heure change chaque semaine. Ce 14 octobre, rassemblement devant la gare de Bruxelles-Central de 15h à 17h. Voir l’événement Facebook. Nuriye et Semih sont deux enseignants turcs de gauche, licenciés lors des purges qui ont fait suite au « Coup d’état ». Ils se sont mis en grève de la faim pour récupérer leur emploi, une grève de la faim qui a cristallisé un grand mouvement de solidarité en Turquie et ailleurs, pour Nuriye et Semih, contre l’état d’urgence, contre les purges,… Le pouvoir turc a réagi en les enfermant, mais Nuriye et Semih ont poursuivi la grève de la faim, elle dure désormais depuis plus de 200 jours.

Liberté pour Nuriye et Semih !

Liberté pour Nuriye et Semih !

Jeudi, le tribunal de première instance de Bruxelles a jugé recevable mais non fondée l’action en justice introduite deux jours plus tôt par Infrabel, la société gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, contre Michel Abdissi, le président de la CGSP Cheminots. Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire avait assigné le syndicaliste devant l’instance bruxelloise afin de réclamer une amende de 1.000 euros par personne et par infraction si des voies ferrées étaient occupées par des individus lors des actions prévues par le syndicat socialiste ce mardi 10 octobre.

Malgré cette décision, Infrabel entend maintenir la pression sur les grévistes. Elle a déposé une nouvelle requête unilatérale en justice. Requête reçue favorablement. Elle est cette fois dirigée non plus contre le dirigeant syndical, mais contre « quiconque » se trouvera en situation de compromettre la sécurité du rail. Les personnes qui se rendent sur les voies pour bloquer les trains pourront être condamnés à payer 1.000 euros d’astreinte.

Grève à la SNCB (archive)

Le squat de l’Orme (37 rue de l’Orme à Etterbeek) a été expulsé il y a quelques jours. Vers 14h30, une personne qui s’apprêtait à y rentrer a été plaquée au mur par des policiers, les clés du squat lui ont ainsi été prises et une dizaine de policiers ont pu rentrer dans l’occupation. Deux personnes se trouvant dans l’occupation ont été contrôlées et priées d’évacuer, mais l’arrivée de solidaires sur place leur a permis de récupérer une partie de leurs affaires. De nombreux effets des squatteurs sont apparemment restés sur place. Cette expulsion est la dernière d’une longue série, alors qu’une nouvelle loi s’apprête à être votée interdisant le squat en tant que tel alors que des milliers de bâtiments bruxellois restent vides.

C’est vide j’occupe, non à la loi antisquat

C'est vide j'occupe, non à la loi antisquat

Une soirée d’hommage à Gokhan Tasyakan aura lieu ce samedi. Gokhan était un militant communiste turc qui avait participé à la fondation du DKP (Parti Communard Révolutionnaire), il était toujours membre de son Comité Central. Il est tombé en martyr en combattant au Rojava au début du mois de septembre à l’âge de 38 ans. Il a également participé à la fondation des BÖG (Forces de Libération Unies) à Kobané, une force de guérilla unifiée contre Daesh et a dirigé l’unité de guérilla du DKP dans la même ville. Dans le même esprit de construction de l’unité révolutionnaire, Gokhan a déployé une grande énergie dans la fondation du HBDH (Mouvement Révolutionnaire d’Unité Populaire), une plateforme unitaire de groupes révolutionnaires en Turquie et au Kurdistan Nord. Gokhan a voué la plus grande partie de sa vie à la lutte pour la révolution, il a commencé à militer à l’école, il est issu d’une famille immigrée des Balkans. A l’université il était en première ligne lors des manifestations contre l’OTAN et le FMI.

Une cérémonie d’hommage aura lieu ce samedi au Local Sacco-Vanzetti à Bruxelles (54 Chaussée de Forest) à partir de 17h.

Soirée d’hommage à Gokhen Tasyakan

Soirée d'hommage à Gokhen Tasyakan

A l’initiative du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, et avec le soutien du Secours Rouge International, une semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah est organisée du 14 au 24 octobre prochain. Georges Ibrahim Abdallah est détenu dans les prisons françaises depuis plus de 32 ans, suite aux actions menées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises contre des responsables de l’armée, des services secrets et de la diplomatie des États-Unis et d’Israël au début des années ’80. Il est libérable depuis 1999, et a donc plus que doublé la peine de sûreté de 15 ans assortie à sa condamnation.

Depuis son arrestation, jusqu’au dernier refus de libération, Georges Abdallah fait l’objet d’une traitement d’exception. Deux mois après sa première condamnation (à quatre ans de prison en juillet 1986) par le tribunal correctionnel de Lyon, des juridictions d’exception se mettent en place qui conduiront à un nouveau procès. Georges Abdallah inaugura alors la nouvelle Cour d’assises, composée uniquement de magistrats, qui le condamna à la réclusion à perpétuité en février 1987. L’avocat de Georges était un agent des services secrets français, ce qui sera découvert et dénoncé après le procès sans que la régularité de celui-ci ne soit remise en cause.

Depuis, les autorités ont usé de tous les moyens, réguliers et irréguliers, pour empêcher la libération de Georges pourtant décidée à deux reprises par les tribunaux compétents. Georges Abdallah n’a jamais adopté une attitude de victime. il n’a jamais renié ou négocié son identité révolutionnaire mais, au contraire, a toujours offert au mouvement de classe sa résistance comme élément avancé d’une lutte commune. Cette cohérence, ce courage, nous devons les apprécier et les soutenir.

Tous devant le Consulat de France pour appeler à la libération de Georges Abdallah!

Rassemblement ce vendredi 20 octobre de 17h30 à 18h30, 42 Boulevard du Régent (métro Arts-Loi) suivi d’une soirée d’infos et de rencontres au Sacco-Vanzetti.

Une manifestation aura lieu le lendemain à Lannemezan (France), devant la prison où il est incarcéré.

Télécharger l’affiche au format PDF.

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre

Affiche pour la manifestation du 20 octobre

La nuit de lundi 16 à mardi 17 octobre, une des façades du complexe administratif central de la BNP Paribas à 1000 Bruxelles a été taguée pour la libération de Georges Abdallah avec un grand pochoir à l’image du prisonnier

BNP Paribas tagué à Bruxelles

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre
Affiche pour la manifestation du 20 octobre

La loi portant des dispositions diverses en matière de communications électroniques vient d’être légalement adoptée et étend l’usage des « jammers », ces brouilleurs de fréquence, à plusieurs services pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme. Jusqu’à présent, l’armée et les institutions pénitentiaires avaient l’autorisation de se servir des brouilleurs de fréquences dans certaines limites.

Désormais, les unités spéciales et la direction de l’appui canin de la police fédérale, la Sûreté de l’État, le SEDEE (le service d’enlèvement et de destruction des engins explosifs), le SGRS, le SPF Affaires étrangères et le SPF Intérieur pourront également en jouir. Pour les démineurs, les jammers peuvent empêcher un engin d’exploser lorsqu’il est commandé à distance. Pour les unités spéciales de la police fédérale, l’intérêt sera d’empêcher les communications entre des personnes visées, par exemple lors d’interventions planifiées contre elles.

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La 4e édition de la semaine s’est achevée, durant laquelle de nombreuses activités informatives et culturelles se sont déroulées à Bruxelles, essentiellement place d’Espagne. Notre Secours rouge y avait organisé un stand avec le SKB pour promouvoir la campagne « Celox » en soutien aux combattants internationalistes du Rojava.

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