Une manifestation « anti-Coupe » à Salvador de Bahia en marge du match entre les Pays Bas et l’Espagne a tourné en heurts entre manifestants et policiers qui les ont dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de bombes assourdissantes. La police militaire a interpelé 11 manifestants au centre-ville.

A Rio, la police militaire de Rio a empêché dimanche soir quelque 200 manifestants, dont des Blacks Bloc masqués, de s’approcher du stade Maracana au moment où se déroulait le match Argentine-Bosnie. Aux cris de « Hey Fifa, rentre en Suisse ! », les manifestants ont tenté en vain de forcer le barrage de police renforcé par la police montée. Empêchés d’aller vers le Maracana à coups de spray au poivre, les manifestants ont rejoint une autre avenue du quartier voisin de Vila Isabel et ont saccagé deux agences bancaires.

Brésil: Affrontements en marge des matches

Des incidents entre manifestants anti-Mondial et policiers ont provoqué des dégâts dans le centre de Belo Horizonte (centre-est), où des commerces et des banques ont été endommagés, jeudi après-midi,Les manifestants ont renversé une voiture de police et ont brisé les rideaux et les vitrines de plusieurs commerces et banques près du centre-ville. Des dizaines d’hommes de la police militaire, appuyés par des camionnettes et des hélicoptères, ont dispersé un groupe d’environ 200 personnes.

Les incidents ont commencé au moment même où, à Sao Paulo, se déroulait la cérémonie d’ouverture du Mondial à l’Arena Corinthians, suivie du premier match entre le Brésil et la Croatie. D’autres affrontements ont eu lieu plus tôt dans la journée à Sao Paulo, où la police a fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de bombes assourdissantes contre des manifestants anti-Mondial.

Brésil: Reprise des affrontements

Au moins 8 anarchistes et antifascistes ont été arrêtés dans les heures précédant la Coupe du Monde, leurs maisons ont été fouillées, leurs ordinateurs et téléphones saisis. L’une des personnes arrêtées est Elisa qui est la principale témoin dans un procès accusant des policiers de torture et qui commençait hier à Rio. Au total, ce sont 17 mandats d’arrêts qui ont été délivrés par une nouvelle esquade de police qui enquête exclusivement sur les réseaux sociaux. Les personnes arrêtées pourraient donc être accusées de terrorisme et de crimes informatiques puisqu’elles seraient accusées d’être membres du « Black Bloc » (Sic) ou de Anonymous.
La situation est encore assez floue et les informations tombent au compte-goutte, n’hésitez pas à repasser pour plus de précision.

Brésil : Arrestations en série pour les anarchistes de Rio

Le gouvernement de l’Etat de Sao Paulo a refusé de réintégrer les 42 employés du métro renvoyés pendant la grève du 5 au 9 juin, s’exposant ainsi à une nouvelle paralysie ce jeudi, jour du coup d’envoi du Mondial-2014 dans la capitale économique brésilienne. Selon les autorités, ces employés auraient commis des actes de vandalisme et empêché les non grévistes de travailler. Après la suspension du mouvement lundi, le syndicat des employés du métro va se réunir en soirée pour décider ou non de relancer le mouvement. Ils avaient indiqué que leur décision dépendrait avant tout de la réintégration des employés licenciés.

Brésil: Grévistes du métro licenciés

La police militaire de São Paulo a dispersé hier lundi, à trois jours du Mondial, avec des bombes lacrymogènes une centaine de manifestants de groupes sociaux qui soutiennent la grève des employés du métro. Les manifestants avaient bloqué une rue centrale de la capitale financière en mettant le feu à des poubelles, bloquant la circulation, quand la police a chargé pour libérer le passage des automobilistes. Les grévistes du métro de São Paulo ont suspendu hier soir leur grève tout en menaçant de la reprendre le jour du coup d’envoi du Mondial de football si leurs collègues licenciés ne sont pas réintégrés.

Brésil: Affrontements lundi à Sao Paulo

Hier dimanche, le tribunal du travail régional de Sao Paulo a jugé illégale la grève du métro. Le tribunal a sommé le syndicat de mettre fin au mouvement sous peine d’amende de 100.000 réais (environ 30.000 euros) par jour d’infraction. Les employés du métro de Sao Paulo ont cependant voté quelques heures après ce jugement dimanche la poursuite de leur grève qui menace de perturber sérieusement jeudi le coup d’envoi du Mondial de football. Cette grève qui dure depuis quatre jours et affecte partiellement trois des cinq lignes du réseau, a déjà semé la pagaille dans les transports de la plus grande ville du Brésil, provoquant des embouteillages monstres.

Le Tribunal régional du travail de Sao Paulo se réunit en audience à 10H00 locales (13h00 GMT) pour décider si cette grève qui affecte depuis jeudi trois des cinq lignes du réseau est abusive, ou parfaitement légale. « Indépendamment de ce que décidera le tribunal dans la matinée, nous autres, nous voterons à 14H00 en assemblée générale pour décider si nous poursuivons ou non la grève », a déclaré samedi soir une porte-parole du Syndicat des employés du métro.

Les grévistes exigent un réajustement salarial d’au moins 12,2% et n’ont pas accepté vendredi la contre-offre de 9,5% faite par le gouvernement de l’Etat de Sao Paulo. Leur mouvement a plongé la mégapole brésilienne de 20 millions d’habitants déjà habituellement surengorgée dans un indescriptible chaos jeudi et vendredi: jusqu’à 250 kilomètres de bouchons à l’heure de pointe, files interminables de paulistes aux abribus…

Des heurts ont éclaté vendredi matin dans une station centrale du métro de Sao Paulo, au Brésil, entre grévistes et policiers qui ont utilisé du gaz lacrymogène et des matraques pour les disperser, au 2e jour de grève des employés du métro.

La télévision a montré des images de policiers armés de boucliers chargeant les grévistes avec des matraques et du gaz. La station a été fermée par mesure de sécurité. La grève des employés du métro de Sao Paulo, paralysait vendredi pour le deuxième jour la mégapole du Brésil où se déroulera le match inaugural du Mondial dans moins d’une semaine. Les grévistes n’acceptent pas les 8,7% d’augmentation de salaires proposés par la direction et veulent au moins 12,2%. Au départ, ils réclamaient 16,5%.