Jeudi 15 février, Ricardo Palma Salamanca a été arrêté à Paris suite à une « notification rouge » émise par Interpol Chili, qui a requis son arrestation à la police française pour l’extrader et le livrer à la justice chilienne. Ricardo Palma a été membre du Front Patriotique Manuel Rodriguez et pèsent contre lui des accusations en rapport avec l’exécution en avril 1991 par le FPMR de Jaime Guzmán, idéologue de la dictature militaire d’Augusto Pinochet et fondateur du parti d’extrême droite UDI.
Condamné par la justice chilienne à une double peine d’incarcération à perpétuité en 1992, Ricardo Palma, qui, en tant que prisonnier politique, il y a 22 ans s’était évadé en hélicoptère de la prison de haute sécurité de Santiago. Il vivait en France avec la permission des autorités de ce pays depuis 2017, où il est entré légalement. Après l’arrestation, la justice française a décidé de le mettre en liberté surveillée.
Une semaine après l’arrestation de Ricardo Palma Salamanca, le jeudi 22 février, sa compagne, Silvia Paulina Brzovic Pérez, s’est rendue aux autorités françaises après le mandat d’arrêt international émanant du Chili, où elle est accusée d’aider à l’enlèvement de Cristián Edwards, fils du propriétaire du journal El Mercurio, en septembre 1991. Silvia Brzovic est en liberté surveillée et a demandé l’asile politique en France.